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 "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)

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MessageSujet: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitimeMer 23 Fév - 13:21

Hum, y'a des chances pour que le titre change par la suite. Mais c'est l'idée de cette histoire : être totalement engloutis par les ténèbres (rire de sadique).
Voilà, ma réécriture de Rewrite. Tout du moins d'une partie.
J'ai gardé le système de "What if...", et dans le cas de cette histoire, c'est "Qu'est ce qui se serait passé si Crayonne avait trouvé la mort pendant le combat contre la confrérie des sorciers maléfiques ?". Pour ceux qui ont lu Rewrite, oui, il y aura du déjà vu (dans notre cas du déjà lu).
Pour préciser, cette histoire sera divisée en plusieurs parties. Chaque partie concerne un personnage en particulier. Donc ne vous étonnez pas qu'une partie se finisse au bout de 4/5 chapitres. C'est normal. C'est juste que trouver les réponses aux questions qu'elles posent qui sera plus ardu.
Bonne lecture, et à dans trois ans, quand je trouverais que ce texte est raté lui aussi ^^

Engloutis par les ténèbres (insérez un vrai titre ici)


De l'autre côté des ténèbres, où le jour ne se lèvera plus jamais
Dans ce miroir, d'innombrables mains se tortillent et s'étirent
Peu importe comment tu comptes t'enfuir, je te capturerai


DIE DEAD ENOUGH (assez mort pour mourir)



« Tu t'es bien battu, mais tu vois, j'ai tenu ma promesse. Je t'avais dit que tu souffrirais. »
Et à peine avait-il finit de prononcer sa phrase que le professeur s’était mit à rire. Un rire diabolique qui avait retentit, faisant frissonner toutes les personnes présentes à cet instant.
Tel un zombie, Sano s’était relevé, doucement, les yeux vagues. Personne n’avait bougé lorsqu’il s’était approché du corps sans vie. Il était tombé à genoux près d’elle, et tremblent de toute part, s’était penché sur elle. Ses bras couverts de blessures entouraient la jeune fille qu'il aimait depuis toujours.
Crayonne... Crayonne...
Il répétait son nom, dans l’espoir vain qu’elle lui réponde. Dans l’espoir que tout cela n’était qu’un cruel cauchemar.
Crayonne... Crayonne...
Il la secouait doucement, chuchotant son prénom. Ses yeux étaient à présent remplis de larmes.
Crayonne... Crayonne...
Ce nom l'obsède au point de devenir fou... Lutter contre la folie... La contrôler… Elle ne pouvait pas être morte ! Elle ne pouvait pas être morte !
Mais il devait se rendre à l'évidence : Crayonne Badgranger n'était plus... La jeune fille qu’il avait toujours aimée était morte. Et il n’avait rien pu faire pour empêcher ça.

Le combat entre M.Drolletod et Sano s'était achevé avec l'arrivée du DESASTRE sur les lieux. Sano était agenouillé près de son aimée. Doucement, il l’avait prise dans ses bras. Il posa sa main sur la joue de Crayonne, dont le corps était déjà froid. Alors il la serra contre lui et ses larmes coulèrent le long de ses joues tel des gouttes de pluie.
Jamais de toute son existence il aurait pensé que Crayonne le quitterait aussi vite. Il lui avait promit qu’il la protégerait et avait failli à cette promesse. Son cœur s’était scellé à l’instant même ou il avait compris que Crayonne ne reviendrait pas.
Doll et Pini Ne savait pas quelle attitude adopter face à leur ami. La mort de Crayonne avait été un choc pour eux aussi. Pini était tombé à genoux, pleurant de tout son saoul. Doll avait du mal à cacher ses émotions, elle était aussi en larmes.
Sano serrait toujours Crayonne dans ses bras lorsque son père s'approcha de lui.
"Sano, il faut soigner tes blessures, c'est plus important pour le moment... Laisse nous nous occuper de Crayonne..."
Sano la serra plus fort.
"On ne peut plus rien faire pour elle à présent... Je suis sincèrement désolé, mais il est temps de lui faire tes adieux..."
"JAMAIS !"
Sano regardait son père, ces sentiments partagés entre la colère et la tristesse.
"Il doit bien exister un moyen pour la ramener à la vie... Pour ramener Crayonne..."
Il regarda le visage de cette dernière.
"On sera enfin réunit..."
Il leva les yeux au ciel. L'aube chassait la noirceur de cette horrible nuit...

Le corps sans vie de Crayonne était allongé sur un linceul de couleur rouge et or, signe de l'appartenance à la maison Sakédor.
Les funérailles avaient été grandioses. Les élèves, les professeurs et même certains membres du ministère de la Beuverie s’étaient déplacés pour rendre un dernier hommage à la jeune fille. Et au milieu de tout ça, le cœur de Sano se brisa un peu plus. Il n’écoutait même pas les paroles de ceux qui l’entourait et qui tentait de lui remonter un tant soit peu le moral. Il s’en fichait éperdument.
La seule chose qui l’obsédait, c’était Crayonne.
Elle était encore là, encore à ses côtés, quelques jours à peine avant ce drame. Son sourire, sa voix, ses larmes… Sano se remémorait tous les instants qu’il avait passé avec elle.
Ses parents avaient été des mages noirs. Ils avaient commis des meurtres dont l’évocation faisait froid dans le dos.
« Et alors ? » pensa Sano à voix haute.
Il s’en fichait. Elle aurait pu être la fille d’un démon qu’il s’en fichait totalement. Il l’aimait. C’est tout. Et rien ne pouvait changer ça. Enfin, c’est ce qu’il pensait avant de comprendre que la mort pouvait frappé n’importe qui, n’importe quand.
Et cette fois là fut celle de trop.
« Pourquoi la mort aurait-elle toujours le dernier mot ? »
Il n’avait posé la question à personne en particulier. Les seules personnes qui étaient restées à ses côtés étaient Doll et Pini. Mais aucun d’eux n’avaient la réponse à sa question.

Sano ne pouvait pas fermer les yeux et dormir quand la nuit arriva. Il déambulait dans les couloirs de Boudebar, l’air hagard, appelant désespérément Crayonne de sa voix tremblante et pleine de sanglots.
Mais personne ne lui répondait.
Il espérait entendre sa voix, il n’attendait que ça. Qu’elle apparaisse au détour d’un couloir, qu’elle lui dise que tout va bien, que tout cela n’était qu’un affreux cauchemar.
Mais personne ne lui répondait.
Les pas de Sano l’avaient conduit à la bibliothèque de l’école. En pénétrant dans la pièce, son cœur se serra un peu plus dans sa poitrine : c’était le lieu préféré de Crayonne. Elle pouvait passer des heures à lire ici, entre ces murs de pierres froides. Froides comme son corps à présent. Sano s’enfonça au fin fond de la bibliothèque, traversant les rayons, ne jetant même pas un coup d’œil aux livres qui l’entourait. Puis il s’effondra sur le sol, et se laissa aller à pleurer toutes les larmes de son corps.
« Pourquoi la mort aurait-elle toujours le dernier mot ? »
Cette question l’obsédait. La réponse ne serait pas facile à trouver.

Sano pénétra dans la chambre funéraire, et à peine avait-il aperçut le visage pâle de sa bien aimée que les larmes lui montaient aux yeux. Il avait l’impression qu’elle dormait, tout simplement, mais le contact avec sa peau glacée lui rappela le contraire.
Il voulait la revoir rire et pleurer. Il voulait la revoir s’énerver sur lui, ou alors l’enlacer. Il voulait qu’elle soit près de lui, vivante.
Sa décision était prise. Il sécha les larmes qui s’étaient remise à couler le long de ses joues.
Sano souleva doucement le corps. Elle lui semblait si légère à présent, ou bien était ce la force de sa volonté qui le lui faisait paraître ?
« Pourquoi la mort aurait-elle toujours le dernier mot ? »
Sano sortit de la chambre. Personne ne l’avait vu sortir de l’école cette nuit là. Et personne ne sût que c’était la dernière fois qu’on verrait Sano Rotter.



Quatre années avaient passées depuis que Sano avait disparut, emportant avec lui le corps de Crayonne. Personne ne savait ce qui était passé par la tête du jeune garçon.
Pourquoi avoir fait une chose pareille ?
Pourquoi tentait-il l'impossible ?
Que pouvait-il faire pour la ramener à la vie ?
Tout ce que l'on savait, c'est que le jeune garçon avait disparût le lendemain de la mort de celle qu'il aimait de tout son coeur.

Quatre années s’étaient écoulées sans que personne n’ai aucune nouvelle de Sano Rotter...
Assis dans la salle commune de Sakédor, vide à cette période de l’année, Pini poussa un long soupir. Il aurait voulut savoir ce qui était passé par la tête de son meilleur ami. Depuis sa disparition, il s'ennuyait à mourir. Bien sûr, il avait continué ses études, et sa dernière année de stage au SGUEIG s’était très bien passée.
Il repensa à Sano. Ce dernier avait été complètement anéanti. Pourtant, Pini avait bien tenté de lui remonter un tant soi peu le moral, mais c’était peine perdue. Rien ne semblait atteindre Sano, qui répétait les mêmes phrases avec un air hagard.
Pini soupira à nouveau.
La mort de Crayonne l'avait aussi affecté, mais la vie reprenait le dessus, il fallait bien tourner la page à un moment ou à un autre... Et si il y avait un moyen quelconque de ramener des gens à la vie, il n’en connaissait aucun qui avait fonctionné. Pourtant, il croyait en Sano. Il croyait profondément que lui finirait par trouver quelque chose. Crayonne n’avait pas survécut à Vic vas-y sans tête et à Dolldemort pour finalement tomber face à la confrérie des sorciers maléfiques. Non, Sano allait trouver quelque chose. Il trouverait sûrement.
"Alors Pini, toujours en train de rêvasser ?"
Le jeune homme se retourna. Dans l’encadrement de la porte menant à la salle commune se tenait une jeune femme qu’il connaissait bien.
"Doll ? Déjà de retour ? Je croyais que tu en avais encore pour trois mois de formation à Beaurâton ?"
Elle aussi avait grandit, elle était devenue une magnifique jeune femme au long cheveux noir, et dont la beauté était aussi grande que sa vivacité d'esprit. Elle s'installa aux côtés de son ami.
"Avec les notes que je me paye, j’ai même pas besoin de les faire ces trois derniers mois de formations… Et toi Pini ? Les cours c'est fini pour toi mon grand ! Pourquoi tu continue à traîner ici ?"
"Je ne sait pas... Peut être parce que c'est l'endroit où on se retrouvait tout les quatre... Parce que j'espère qu'il reviendra... Avec Crayonne..."
Doll lui avait fait un large sourire.
« Moi aussi je l’espère. J'espère aussi qu'il sera parvenu à faire ce qu'il voulait... Faut pas oublier que c’est Sano Rotter ! Qu’est ce qu’il n’a pas réussi à vaincre ? »
« Les devoir du professeurs Lindanagall et les révisions de Crayonne… »
« Pini, je ne parlais pas de ça boulet ! A chaque fois qu’il y a eu un problème, Sano a toujours réussit à s’en sortir vivant et à trouver une solution. Je souhaite de tout mon cœur que ce soit la même chose cette fois ci… »

Teubé était en train de jouer à Ragnarock online, quand on frappa à la porte de sa cabane.
"P'tin, j'étais en train de tabasser un Doppleganger... Ouaich c'est bon j'arrive !"
L’elfe de maison se précipita vers la porte et l’ouvrit en râlant.
"Yo Teubé !"
"Saké ? Bah t'étais pas censé revenir avec ton fils ? Laisse moi deviner : t'as pas réussit à mettre la main dessus."
Saké entra et s'installa sur un fauteuil, l'air fatigué et las.
"En plein dans le mille. Impossible de savoir où cet imbécile a put aller... Ni même ce qu’il est partit faire… Au fait, tu viens de te faire éclater par le Doppleganger dans R.O..."
Teubé se jeta sur son P.C. en hurlant.
"NOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!J'avais galéré comme un malade pour le trouver !!!"
"Je connais... Enfin, pour faire court, Sano est introuvable."
"Mais Saké (putain, obligé de tout recommencer bordel !), tu sais à quel point il tenait à sa copine..."
Saké ne répondit pas.
Bien sûr qu’il le savait. Dans le cœur de Sano, Crayonne passait en premier, devant tout le reste. Même devant sa propre famille. Ou du moins ce qu’il en restait.
Il tourna la tête vers la fenêtre, observant le ciel bleu. Un ciel sans nuages.
Vide.
Comme les yeux de Sano lorsqu’il était intervenu dans la batailles ce soir là. Vide de toute envie de continuer à vivre.
Bleu.
Un bleu que plus personne ne verrait dans les yeux de Crayonne. Une mort de plus dans les bras de la grande faucheuse.
« J’ai besoin d’un remontant Teubé… »
« Va te servir tout seul, t’es assez grand et j’suis pas ta bonniche ! »
Teubé était complètement absorbé par son jeu. Saké s’était relevé péniblement de son siège et s’était dirigé vers la cuisine. Il sortit du frigo une canette de Saké Café sans Café qu’il avala d’un trait. Mais le chef du DESASTRE ne se sentait pas mieux pour autant. Il avait un très mauvais pressentiment.

Personne ne savait où était passé Sano Rotter, et pourtant... Il allait réapparaître dans leur vie d'une façon bien étrange...

Le matin où tout arriva, Bélial était installée dans son bureau, mettant à jour la liste des futurs élèves qui intégreraient sa fabuleuse école de sorcellerie alcoolisée. Fabuleuse était un bien grand mot. Depuis les différents incidents qui s’étaient passés entre ces murs, et qui s’étaient finalement terminés avec la mort d’une de ses élèves, l’école avait perdu de son succès. Bien sûr, il y avait toujours des élèves qui voulaient vivre des aventures palpitantes « comme Sano Rotter », et ceux qui n’avaient pas le choix parce que l’école était dans leur secteur. Une bonne poignée d’élèves finissait par partir dans une autre école de toute façons. La peur sans doute.
Bélial laissa tomber son stylo et s’étira doucement. Elle en avait assez de toute cette paperasserie inutile. Elle aurait bien voulut laisser Rochelderoy s’en occuper, mais il était tellement à côté de la plaque que ce serait mission impossible. Elle tourna la tête vers la pile de papiers qu’elle devait encore remplir et soupira longuement.
« Et bien, cette école va de pire en pire mais pourtant il y a toujours plus de documents à remplir. Mon pauvre poignet ne pourra plus manier le fouet pour la journée si ça continue comme ça… »
Son regard se porta sur le ciel au dehors qui était incroyablement bleu.
« Un ciel sans nuages ? Brrr… J’en ai froid dans le dos. Si seulement un orage pouvait éclater, là maintenant, ça me ferait le plus grand bien. »
Le professeur de défenses contre les forces du bien s’était levé de sa chaise, et nonchalamment s’était dirigé vers la fenêtre de son bureau. De là, elle avait une vue imprenable sur tout Boudebar. Et à cet instant, elle repensa à Sano.
Où avait-il bien pu passer ses quatre dernières années ?
Et puis, contrairement à ce qu'elle avait laissé paraître, Bélial aussi avait été profondément affectée par la perte d'une de ses meilleures élèves. Elle espérait secrètement que Sano réussirait ce qu'il avait entreprit.

Lorsqu'il se réveilla ce matin là, il su qu'il allait les revoirs. Quelque chose dans son coeur le lui avait dit. Pini était heureux, si sûr que ce qu'il pensait allait se réaliser. Il allait revoir ses amis aujourd’hui, il en était sûr et certain.
Sautant hors du lit, il se précipita dans la salle de bain, se lava rapidement avant d’enfiler ses vêtements. Fin prêt, il se dirigea vers la salle des banquets, comme tout les matins.

Doll dormait encore quand elle entendit une explosion qui semblait provenir de l'entrée de l'école. Elle eut un très mauvais pressentiment et se rendit immédiatement sur place. Saké et Teubé se trouvaient déjà là, et devant leurs mines déconfites, elle se posa des questions.
"Qu'est ce qu'il se passe ? C'est quoi tout ce boucan ? Teubé, c'est encore une de tes malheureuses expériences ? T’as encore essayer d’inventer un cocktail Saké Redbull tout seul ?"
Mais personne ne lui avait répondu.
Alors elle comprit pourquoi. La fumée que l'explosion avait provoquée s'évanouie peu à peu. Elle reconnut la silhouette de...
"Sano ?"
Un rire fou, sadique retentit alors.
Le jeune homme avait bien changé en quatre ans. Ses cheveux étaient plus long qu'avant et encore plus ébouriffés, il avait grandit, physiquement, mais aussi en puissance, c'était indéniable. Un Sano transformé, qui n'avait pas l'air d'être lui même. Qui rit à pleins poumons. Il jouit de sa victoire.
Quelque chose bouge derrière lui. C'est… Non, impossible! Elle est morte! Morte!! Et pourtant elle est bien là… Doll ne savait que dire. Elle ne prononça que le nom de celle qu'elle croyait morte pour toujours.
"Crayonne..."
Mais Crayonne ne souriait pas. Tout comme Sano... Ce dernier fixa les personnes présentes avant de prendre la parole.
"Quel effet ça vous fait de nous revoir.... Vivant ?"
Il insista sur le dernier mot. Il y eut un silence oppressant, qui fut interrompu par l'arrivée de Pini.
"J'ai raté quelque chose ?"
Il observa les personnes qui se trouvaient face à lui et resta muet de surprise. Sano était là, face à lui. Sano. Il n’y croyait pas ces yeux. Il était revenu. Enfin !
Sano, un sourire mauvais, lui demanda d’une voix dure :
« Bah alors Pini ? Tu n’as pas l'air très heureux de nous revoir... »
« Sano ? C’est toi ? Tu… T’es revenu ! »
Les larmes aux yeux, Pini s’était précipité sur Sano.
« Pini reviens ! »
Pini courut jusqu'à son ami, ignorant l'appel de Doll. Il prit Sano par les épaules, la joie qui l'habitait était immense.
"Sano !!!! Si tu savais à quel point tu nous as manqués !"
Contre toute attente, Sano le repoussa violement sur le sol. Pini resta interloqué.
« Toi tu ne m'as absolument pas manqué Pini. Mais alors pas le moins du monde... »
« Qu’est ce tu racontes Sano ? »
Sano avança vers son père, ignorant purement et simplement la question de Pini. Saké, qui n'avait encore rien dit depuis son apparition. A présent, le fils était de la même taille que le père, peut être même le dépassait-il de quelques centimètres.
"Alors papa ? Quoi de neuf depuis le temps ? Pas de nouveaux méchants super balèzes que seul le grand Sano Rotter peut vaincre ?"
Saké grogna. La peur lui nouait l’estomac. Il ne savait pas ce qu’avait fait Sano pendant quatre ans, mais ce qui était sûr et certain, c’est qu’il n’était plus le même. Son fils continua.
« C'est vrai que c'est tellement plus simple d'envoyer son fils au casse pipe... Enfin... Si je suis là, c'est pour me venger... Je vais me venger de cette école et de toutes les personnes qui se dresseront devant moi... Car je sais qu'il y en aura, n'est ce pas Papa ? Tu ne vas pas laisser ton fiston faire ça quand même ? Une vengeance dont tout le monde se rappellera, qui restera gravée à tout jamais dans l'histoire de la sorcellerie alcoolisée ! »
Et il partit d'un rire machiavélique qui fit frissonner l'assemblée. Doll observait Crayonne qui ne bougeait pas, ni ne parlait. Impassible. Une Crayonne qui n’avait pas changée.
"Crayonne..."
Doll pensa tout de suite que quelque chose clochait.
Crayonne était revenue à la vie par un moyen dont elle ignorait l'existence, et voilà que Sano décidait de se venger.
Décidément, quelque chose n'allait pas...
Sano se tourna vers Crayonne, et pendant un instant, on cru qu'il était redevenu lui même. Il lui parla doucement.
"Tout ira bien, tu verras... Crayonne..."
Mais Crayonne ne lui répondit pas. Elle se contentait de le regarder, amorphe.
Sano se tourna vers ceux qui fut autrefois ses amis et sa famille. Il avait un regard noir, et hurla d'une voix tranchante :
"Tout est de votre faute... Jamais je ne vous pardonnerai..."

La vengeance. C’était pour ça qu’il était revenu. Juste pour ça.
Pini était encore affalé sur le sol, l’air interloqué. Il secouait la tête de droite à gauche, murmurant des mots sans suite. Doll l’avait rejoint, et le secoua avec une violence qu’il ne lui connaissait pas.
« Pini ! Reprends toi ! Pini ! »
Elle du se résoudre à lui mettre une claque pour qu’il reprenne un tant soit peu ses esprits.
Sano, quand à lui, s’en était prit à son père. Les yeux remplis de fureur, il tournait autour de lui comme un fauve autour d’une proie.
« Qu’est ce qui a changé Sano ? »
« Rien n’a changé, c’est bien le problème ! »
Saké serra sa baguette, prêt à engager le combat. Car il était sûr qu’il allait devoir se battre contre son propre fils. Et il redoutait cet instant.
Sans quitter Sano des yeux, la voix pleine de reproches, il grogna :
« Le grand héros Sano Rotter est de retour ! Le sorcier aux exploits extraordinaires ! Tu parles… T’as envie de te venger de quoi ? Du fait que tu t’es mit tout seul dans tes problèmes ? Et qui est ce qui était là pour t’en sortir ? »
« Sûrement pas toi ! »
Mais Saké ne parut pas l'entendre et lui lança :
« A l’heure qu’il est, si on était pas là, tu serais peut être mort espèce d’imbécile ! »
« FERME LA ! »
Sano leva sa baguette et la pointa vers son père.
« Pas un mot de plus ! J’en ai assez de t’entendre ! Tu me donnes mal au crâne, PAPA ! »
La baguette de Sano crépita et sens qu’il ait eu le temps de faire quoi que ce soit, Saké se retrouva projeté contre un mur.
Doll, qui s’était relevée, avait saisie sa baguette et s’était placée devant Pini, qui ne comprenait toujours pas ce qui se passait. Tout ce qu’il espérait, c’est que c’était un cauchemar. Un affreux cauchemar duquel il se réveillerait très vite.
« Je ne sais pas à quoi tu joues Sano, mais si c’est une blague, elle est de très mauvais goût ! »
Sano s’était tourné vers Doll, l’air mauvais.
Teubé, de son côté, aidait Saké à se relever.
« T’as envie que je te crèves en premier Doll ? Tu devrais la fermer si tu ne veux pas que je me fâche ! »
« Tu es devenu complètement fou Sano ! Et Crayonne… »
« JE T’INTERDIT DE PRONONCER SON NOM ! »
Sano pointa sa baguette sur Doll et si cette dernière ne s’était pas protégée avec un Shield, nul doute qu’elle serait morte à l’heure qu’il ait. La rage de ne pas avoir réduit au silence celle qui fut autrefois son amie, le jeune homme s’était jeté en hurlant sur les deux autres personnes présentes dans la pièce, à savoir Teubé et Saké.
« SI JE VOUS TUE TOUT DE SUITE, PEUT ETRE QUE LA DOULEUR PARTIRA ! »
D’un coup de poing d’une rare violence, Teubé fut éjecté plusieurs mètres plus loin. Il se tordait de douleur sur le sol tant l’impact avait été fort. Saké se sentit soulever par le col, et Sano, un sourire sadique sur les lèvres, le poussa violement contre le mur.
Ils étaient à présent face à face.
« Je vais te faire souffrir… Peut être que tu comprendras ce que j’ai ressentit pendant toutes ces années ! Peut être que tu vas comprendre ce que ça fait ! PRENDS CA ! »
Un coup de genoux dans l’estomac, bien placé, coupe le souffle de Saké qui en lâche sa baguette. Une erreur qui pourrait bien lui coûter cher.
Un deuxième coup est donné, suivit d’un troisième, et d’autres encore. Un rire emprunt de folie résonne dans la salle.

Doll ne pouvait pas rester sans réagir. Elle devait faire quelque chose. Elle se tourna vers Pini, qui lui demanda doucement :
« Rassure moi Doll, c’est un cauchemar ! Dis moi que c’est un cauchemar ! »
Mais la jeune femme baissa la tête, silencieuse. C’était la réalité. Tout simplement la réalité. Une réalité bien cruelle.
Sans répondre à son ami, elle se précipita sur Sano.
« Thunder… »
« No formula ! Courbaturis ! »
Sans se retourner, Sano avait infligé le sortilège interdit à celle qui avait été son amie. Doll se retrouva à terre, se tordant elle aussi de douleurs.
« Je m’occuperait de toi après Doll. Mais pour le moment… »
Un coup de poing frappe le visage de saké qui manque de tomber inconscient tant la souffrance est forte.
« Pour le moment, c’est toi que je vais crever ! »
Sano jouait avec ses victimes comme un chat joue avec une souris. D’autres coups pleuvent.
Et l’impensable. Sano laissa son père retomber lourdement sur le sol.
« Maintenant que tu sait à quel point tes efforts ont été pathétiques, tu peux mourir… »
Le laissant agoniser, il s’approcha de Doll qui tentait de se relever. Un coup de pied la fit retomber à terre.
« T’as vraiment cru que je me ferais avoir aussi bêtement Doll ? »
Un autre coup de pied est donné, et Doll hurla de douleur.
« T’as vraiment cru que je me ferais tué aussi facilement ? Répond ! »
Encore un coup. Encore un cri. Sano pointa sa baguette sur la jeune fille.
« J’vais t’envoyer rejoindre ce vieux con ! Ca t’apprendra ! »
« CATAPULTAS ! »
Sano venait d’être éjecté à l’autre bout de la salle par le sortilège de Bélial. Cette dernière, attirée par le bruit, avait quitté son bureau. Tout d’abord surprise par le retour de Sano, elle avait très vite déchanté en voyant l’état dans lequel avait mit Saké, Teubé, Doll et Pini.
« Je ne vous attendais plus jeune Rotter. Mais il semble que votre retour soit des plus mouvementés. »
Elle avait aperçut Saké qui ne bougeait plus, allongé sur le sol. Elle ne montra pas sa colère, cela aurait été idiot. Mais intérieurement, elle était en ébullition.
Plus loin, Sano s’était relevé, hurlant de rage.
« JE VAIS TOUS VOUS CREVER ! »
« C’est cela oui… Mais pour cela, il vous faut agir plutôt que de parler ! »
La pique de Bélial avait fait mouche. Sano, dans sa rage destructrice, fonça droit sur la directrice qui n’eut aucun mal à l’éviter.

Pini, qui avait enfin compris que le cauchemar ne prendrait pas fin sans rien faire, s’était approché de Doll.
« Doll ! Ca va ? »
« Il m’a fait mal ce con… Pini… Aide moi à me relever… »
« Qu’est ce que tu compte faire ? »
« La seule chose qui puise mettre fin à tout ça… »
Mais elle n’avait pas précisé quoi.

«C’est tout ce que vous savez faire monsieur Rotter ? »
« LA FERME ! »
Un sort frôla la directrice de près. Si elle n’avait pas bougé à cet instant, s’en était finie d’elle.
Mais c’était un piège. Un piège grossier dans lequel elle s’était jetée.
Un sourire cruel déformait à présent le visage de Sano.
« CRUCIFIX ! »
Bélial n’avait rien vu venir et s’était retrouvée dans une position délicate. Le chat venait de piéger la souris.
« Ca fait quoi de se retrouver à ma merci ? Je pourrait vous tuer lentement et vous faire souffrir, je pourrait être un peu plus radical… Je pourrais juste vous arracher les membres un par un… Je pourrais… »

« MORTEMUS ! »
Une douleur vive perfora la poitrine de Sano qui tomba sur le sol. Il avait pu voir de ses grands yeux interloqué qui avait lancé le sortilège : c’était Doll. Soutenue par Pini, les larmes aux yeux, elle n’avait pas eu le choix.
Celui qui avait été le héros de Boudebar, qui avait vaincu Vic Vas-y Sans Tête, Dolldemort, qui avait survécut à la confrérie des sorciers maléfiques se traînait lamentablement sur le sol.
Il allait mourir. Il le savait. Et à cet instant, un seul mot lui venait à l’esprit. Plus qu’on mot, un nom.
Puis les ténèbres l’engloutirent.


Ainsi se termine cette première partie, consacrée à Sano. Il était nécessaire qu'elle soit aussi courte et directe.
Maintenant, qui sera le prochain personnage à subir mon courroux vengeur ?


Dernière édition par Crayonne le Ven 4 Mar - 14:09, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitimeJeu 24 Fév - 0:39

Oooooh Sano va mourir alors ? Et Saké il est agonisant ou mourant ? Sano a ressuscité Crayonne mais elle n'est plus que l'ombre d'elle même, c'est pour ça qu'il veut se venger ? Et le plus important de tout, Teubé a t'il fini par vaincre le Doppleganger ?
Vous le saurez dans la suite de Sano Rotter 5, la gue... ah euh non dans Sano Rotter 4 : Inserez un vrai titre ici ! (lol)
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MessageSujet: Re: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitimeJeu 24 Fév - 10:47

Les "réponses" se trouveront dans les autres parties (je suis méchante hein ?). Mais tout ce que je peut te dire, c'est que c'est un cauchemar qui recommence, toujours à partir du même point, et qui se déroule de manière tout à fait différente dans les autres "arcs" (ouais, c'est mieux de dire Arc plutôt que partie). Ca se finit aussi par la même chose à chaque fois : la mort du protagoniste principal de l'Arc.

La seule réponse que je peut te donnée, c'est que Sano est mort. Le reste faut se creuser la tête de manière tordue. Mais une fois que j'aurais tout fini d'écrire, je pense que je mettrai une partie en spoil pour expliquer un peu.

Le prochain sur ma liste : Saké Rotter.

A suivre...
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Redfish
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MessageSujet: Re: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitimeJeu 24 Fév - 13:31

Comme dans un jour sans fin ? o_o
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MessageSujet: Re: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitimeJeu 24 Fév - 14:05

Je ne connaissait pas ce film. A voir donc. ^^;
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MessageSujet: Re: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitimeJeu 24 Fév - 14:30

tu ne connais pas un jour sans fin avec Bill Murray ??? Sacrilège !!!
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MessageSujet: Re: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitimeJeu 24 Fév - 15:05

Pas taper ! Pas taper !
*Utilise Sano comme bouclier humain*
Il avait même pas vu Star Wars y'a trois mois ! (véridique)
*Fuit en courant et en laissant Sano là*
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Redfish
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MessageSujet: Re: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitimeJeu 3 Mar - 14:43

La suite !
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MessageSujet: Re: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitimeJeu 3 Mar - 17:30

Oui je sais je sais, mais j'hésite entre plusieurs façon de la commencer la suite ^^;
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MessageSujet: Re: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitimeVen 4 Mar - 14:26

Le début de la suite. Cette fois l'histoire se concentre sur Saké ^^

JEALOUSY


« La jalousie est une façon de dire qu’on aime, mais elle est si meurtrière… »

Saké était allongé sur le sol. Il avait froid. Très froid. Il était incapable de bouger après tout les coups qu’il avait pris. Ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait, mais cette fois là, il se doutait que ce serait la dernière.
Il tenta de bouger son bras droit. La douleur était telle qu’il renonça.
La douleur et la souffrance… Elles étaient plus que présentes à cet instant.
Saké s’était toujours demandé ce que ça faisait de mourir. Est-ce que c’était vrai qu’on revoyait toute sa vie défiler devant ses yeux ? Il essaya de sourire à cette pensée, mais même un simple sourire le faisait souffrir.
Il fallait dire aussi que Sano n’y avait pas été de main morte avec lui.
Il avait de plus en plus froid, et Saké ne faisait même plus attention aux bruits alentours.
Il allait mourir, il le savait. Il allait enfin rejoindre Whiskyky.
Enfin.
Le froid et le silence avaient finit par le rattraper.

Saké Rotter se réveilla en sursaut. Le souffle court, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine, il se releva d’un seul coup et prit sa tête entre ses mains.
Le cauchemar qu’il venait de faire était horrible.
« C’est pas tout les jours que je rêve de ma propre mort, mais pour le coup, c’était vachement réaliste ! »
Saké resta quelque minutes de plus assis au bord de son lit, le temps de se reprendre complètement. Son regard parcourut sa chambre et la détailla rapidement.
C’était le foutoir. C’était déjà le foutoir la veille, et l’avant-veille, la semaine d’avant, et ça l’était depuis si longtemps. Depuis qu’il s’était installé ici, incognito, peu après la mort de Whiskyky.
Whiskyky n’aurait pas supporté tout ça. Des vêtements traînaient sur le sol, en vrac. Au point que Saké ne savait même plus ce qui était propre ou non. Oh, plusieurs fois il s’était dis qu’il rangerait tout ça. Et il avait oublié. Ou n’avait pas eut le temps. Ou tout simplement, il n’en n’avait pas envie.
Sa femme lui faisait des tonnes de remontrance à l’époque, quand il laissait traîner ses affaires. Mais elle n’était plus là pour lui dire de ranger. Elle ne serait plus jamais là pour lui dire de toute façon.
Et Saké s’en voulait.
Il se dirigea dans la cuisine et se prépara un Café Saké. Avec beaucoup de café. Il n’eut même pas la force de le finir et laissa la tasse à moitié vide sur la table avant d’attraper quelques fringues qui se trouvaient là et de les enfiler.
Sa baguette se mit à sonner, ce qui acheva de lui donner un bon mal de crâne matinal.
« Qui est ce qui a décidé de m’emmerder de bon matin ?
- C’est Teubé qui t’emmerde ! Et profond en plus ! T’as une drôle de façon de dire bonjour !
- Désolé, mais j’suis pas de bonne humeur aujourd’hui… Qu’est ce qui se passe ?
- Y’a ton mioche qui est de retour. Je pensais que ça te ferais plaisir de savoir qu’il va bien tout ça tout ça. Si tu veux le voir, tu connais l’adresse hein ?
- J’arrive Teubé… Mais j’te préviens, y’a intérêt à ce qu’il y ait des canettes de Saké Café dans ton frigo, parce que je sens bien que je vais en avoir besoin aujourd’hui… »
Saké déposa la baguette sur la table.
Alors il était revenu. Après quatre ans d’absence.
Saké soupira en regardant le ciel bleu par la fenêtre de la cuisine. Il était bleu et sans nuages. Juste bleu. Il repensa à Sano, à son fils, à celui qui avait disparut parce qu’il n’avait pas supporté la mort de sa copine. De tout façon, elle passait en premier dans le cœur du gamin, devant tout le monde. Devant son propre père.
Oui, Saké était jaloux de l’attention que Sano portait à Crayonne. Mais lui était un adulte responsable, pas un gamin, et il avait tenté d’étouffer ce sentiment, se disant que ce qui comptais le plus aujourd’hui, c’était le bonheur de son fils.
« Le bonheur hein ? Tu parles d’un bonheur ! »
Disant cela, il donna un coup de pied dans la chaise qui se trouvait non loin de lui et qui retomba dans un grand fracas sur le sol carrelé.
« Tu parles… Putain… »
Il avait vu les yeux de Sano ce soir là. Des yeux vides de toute envie de continuer à vivre. Des yeux qui lui rappelaient les siens lorsque qu’il avait perdu Whiskyky.
Il n’avait pas su protéger son propre bonheur, quand à celui de son fils, il était arrivé trop tard. Et il s’en voulait.
Aujourd’hui il allait revoir son fils. Un garçon qui avait appris à grandir sans lui, qui n’avait jamais compté sur quelqu’un d’autre, qui avait des problèmes, et qui avait perdu un être cher.
Saké s’en voulait de ne pas avoir été là pour lui. Il se disait qu’il n’avait pas eu le choix, mais au plus profond de son cœur, il savait que ce n’était que de futiles excuses.
Il ne savait même pas ce qu’il allait pouvoir lui dire. Parler avec son fils allait devoir lui demander un effort surhumain, mais il le ferait.


A suivre...
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MessageSujet: Re: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitimeVen 11 Mar - 21:03

J'ai écrit un pauvre paragraphe depuis le temps. Je posterais ça quand j'en aurait rajouté un peu quand même.
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MessageSujet: Re: "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici)   "Engloutis par les ténèbres" (insérez un vrai titre ici) Icon_minitime

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