Oui je sais, bouh la grosse floodeuse !!!
Mais pour me faire pardonner, je vous sert le second chapitre sur un plateau...
Chapitre 2
Le chemin de dégrisement Ton âme retourne gentiment au ciel
Que puis-je faire pour te venger ?
La douleur gît de la plaie qui ne peut se fermer
J'ai juré de ne jamais l'oubliée
J'agiterai mes ailes brisées
Effacerai cela un jour
Vous verrez
Jusqu'à ce que la dernière cloche du chant funèbre cesse
Tu m'as dit
Vit ceci comme si tu devais mourir demain
Ressent ceci comme si tu devrais te réincarné maintenant
Fait Face comme si tu devais vivre éternellement
Je n'avais rien à perdre, rien de vrai
Tout ceci s'effondre parmis de sombres souvenirs
Le dernier sourire hésite puis disparait
Ce corps seul consacré
Aux combats non finissants Sacré émergea de son rêve, une étrange chanson flottant autour de lui, enveloppant l'air de sa chambre.
"Je me sent bizarre aujourd'hui..."
Il se retourna dans son lit et s'emmitoufla dans sa couverture, prêt à se rendormir. Une journée de vacances aussi ennuyeuse que d'habitude allait commencer.
Grossière erreur.
"Saaaaacrééééééé !!!"
Le jeune garçon sursauta en entendant les hurlements de son père. Il en tomba de son lit. Et tandis qu'il tentait de se relevé, Sano était apparut dans l'encadrement de la porte de sa chambre. Il semblait l'attendre depuis un bon moment déjà.
"Bah alors ? C'est aujourd'hui qu'on va acheté tes affaires d'école ! Dépêche toi de t'habiller, et avale quelque chose qu'on puisse décoller. "
Une heure plus tard, Sacré et son père se trouvaient dans le RER A.
"Papa..."
"Oui fiston ?"
"On est obligé d'aller aussi loin pour acheter mes affaires de cours ?"
"Mouais... Tu vas vite comprendre pourquoi..."
Ils descendirent à la station Nation et prirent la correspondance du métro 9. Sacré s'impatientait.
"Au moins, à côté de chez nous, y'a la fouarfouille... Quelle idée d'habiter un patelin aussi paumé..."
Le métro s'arrêta à la station Voltaire. Ils sortirent tout deux à l'air libre et marchèrent jusqu'à Konci. Sano s'assit sur le banc qui faisait face au magasin.
"Qu'est ce que tu fais papa ?"
"Assis toi et tu verra..."
Sacré obéit et son père récita la fameuse formule magique.
"Chemin de dégrisement !"
En un instant, le père et le fils avaient été transportés dans une grande avenue.
"Où on est là ???"
"Au chemin de dégrisement. Prend ta liste de fournitures, on va en avoir besoin..."
Sacré observait les alentours. De nombreux magasins se trouvaient ça et là. Sano s'adressa à son fils.
"Tout d'abord on a besoin de capsules !"
"Capsules ? Quesako ???"
"La monnaie locale... Viens avec moi, on va passer à la banque Grignotte.."
Grignotte était la banque officielle des sorciers alcoolisés. Sur la porte d'entrée du bâtiment, Sacré avait pu lire :
"Entre ici étranger si tel est ton désir,
mais à l'appât du gain renonce à obéir
car celui qui veut boire et ne peut pas gagner,
de sa soif le prix devra payer,
si tu veux t'emparer tavernier
d'une chope convoité qui jamais ne fut rien
alcoolique tu trouvera en guise de richesses
le juste châtiment de ta folle ivresse"
Un elfe de maison se trouvait derrière le comptoir. Il ajusta ses lunettes et s'adressa à Sano :
"En quoi puis je vous aidez monsieur ?"
"J'aimerai retirer un peu d'argent, et prendre un chéquier pour ma femme par la même occasion."
"Votre nom je vous prie ?"
"Sano Rotter"
L'elfe partit dans un fou rire tel qu'il lui fallut au moins dix bonnes minutes pour s'en remettre.
"Si c'était une blague monsieur, elle fut bien drôle; Mais tout le monde sait que Sano Rotter est mort il y a onze ans..."
Sano sortit sa carte d'identité alcoolisée et son permit de vol en râteaux. L'elfe cessa immédiatement de sourire.
"Mais... Mais c'est impossible... Vous êtes censé être mort !!!!"
"Tu l'as dit toi même : Censé... "
Quelques minutes plus tard, Sano et son fils étaient sortit de la banque. Ce dernier se posaient quelques questions, mais il n'en fit pas part à son père. Ils s'arrêtèrent devant un magasin de baguettes magiques dont le nom semblait vaguement rappelé quelque chose à Sacré.
"Bon, Sacré, v'la quelques capsules. Tu t'achète ta baguette et après t'as qu'a faire un tour dans le chemin de dégrisement. On se retrouve au Saké Baveur, tu sais, la petite taverne qu'on a vu tout à l'heure..."
Sacré acquiesça, puis il pénétra dans le magasin tandis que son père s'éloignait. De toutes part se trouvaient des boites avec des étiquettes indéchiffrables. Un vieil homme était affalé sur son bureau, trop occupé à faire ses comptes. Le jeune garçon se rapprocha, peu rassuré. Il sursauta quand le vieil homme lui adressa la parole.
"Tu viens pour une baguette magique? Toi aussi tu veux devenir comme Harry Potter ?"
"Non, je veux juste une baguette monsieur..."
"C'est pour quelle école ? Poudlard ? Boudebar ?"
"Boudebar..."
"Toi aussi tu vas jouer à détective Conan comme Sano Rotter ?"
"Quoi ???"
"Laisse tombé..."
Il lui tendit une boite. Sacré en sortit une baguette qui fit un magnifique bruit de bouteille de Whisky qu'on décapsule.
"Jinglepops !"
"Ca fera 20 capsules mon p'tit gars. Et on rend pas la monnaie..."
Après cet épisode un peu étrange, sacré se balada dans le chemin de dégrisement, flânant ici et là. Il s'acheta une crème glacée goût whisky avant d'observé la devanture du magasin de beblate. Il passa devant le magasin de prêt à porter de Mme Kipu, puis devant la papeterie Walker, avant de s'arrêter à la libraire Pourri et Bof. Le dernier tome d'Harry Potter était sortit, mais il ne lui restait plus assez de capsules pour l'acheter. Il abandonna donc cette idée et se dirigea vers une boutique appelée "les prédictions de Xéo". Juste sous la grande pancarte, il y'en avait une plus petite où était écrit "Aujourd'hui, toutes les prédictions sont à 5 capsules, profitez en !!!". Sacré poussa donc la porte de la boutique. Autour de lui se trouvaient tout un tas d'objets plus étranges les uns que les autres. Le jeune garçon tendit la main vers une peluche qui disait s'appeler Tux quand une voix se fit entendre.
"Bonjour à toi mon jeune ami ! Tu viens pour écouter mes prédictions? "
L'homme qui venait d'apparaître était habiller à la manière de Willy Wonka. Il s'approcha de Sacré et lui tendit une tablette de chocolat.
"Offert par la maison. Mon cousin en produit à la pelle !"
"Merci..."
"Je te prédit ton avenir pour 5 capsules, ça t'intéresse ?"
Sacré hocha la tête. Xéo lui prit la main et l'observa attentivement.
"Je vois... Je vois... Noir... Si noir... Esclave de ton destin, n te dit vivant, mais tu es déjà mort... Ta mémoire refait surface, conflit entre ténèbres et lumière... Ensemble, vous n'aurez rien à craindre, mais jamais tu ne devra en être séparé..."
Sacré recula, impressionné, et mut par une terrible peur.
" Ca te fera 5 capsules..."
"Mais... Qu'est ce que ça veut dire ?"
"Je ne sais pas... Seul l'avenir te le dira..."
Sacré sortit en courant du magasin, terrorisé. Il prit la fuite le long du chemin de dégrisement avant de se cogner contre quelqu'un.
"Regarde où tu vas gamin !!!"
Il venait de rentré dans un elfe de maison. Ce dernier lui lança un regard noir.
"Bah dis quelque chose ! Reste pas planté là !"
"Euh... Je suis désolé..."
L'homme qui se tenait aux côtés de l'elfe se pencha vers Sacré et le dévisagea.
"Purée, comme tu lui ressemble... S'en est presque effrayant..."
L'elfe acquiesça.
"C'est vrai qu'il y a un petit quelque chose, mais ça s'arrête là... Il à l'air trop coincé..."
Le jeune garçon, dont la curiosité avait été aiguisé, osa demander :
"Il y a quelqu'un à qui je ressemble ?"
L'homme lui fit un sourire qui lui parut d'une extrême tristesse. Mais néanmoins, il lui répondit.
"Tu ressemble à mon fils. Les mêmes cheveux noirs corbeaux, ébouriffés, la même forme du visage, les mêmes yeux, quoi que les tiens soient bleus..."
"Votre fils aussi va rentré à Boudebar ?"
"Mon fils est mort il y a onze ans. Il s'est battu avec l'un des fondateurs de l'école où tu vas aller."
"Je suis désolé..."
Sacré se sentait triste pour lui. L'homme lui tapota gentiment la tête.
"Fait pas cette tête là, le passé, c'est le passé, on ne peut rien y changer..."
Sacré avait rejoint son père au Saké Baveur, mais il ne lui parla pas des deux hommes qu'il avait rencontré, ni de la prédiction étrange qu'on lui avait faite...