Episode spécial : Noir comme les ténèbres [histoire complête

Invité

J'avais commencé ce truc il y a quelques mois. Y'avait déjà les deux premiers chapitres. J'suis retombée dessus et j'en ai ajouté un troisième. Y'a pas mal de pompage de mes vieilles histoires courtes, mais c'est peut être mieux de tout remettre ensemble et surtout à jour.

Noir comme les ténèbres

Prologue : La fin de Dolldemort

La jeune femme avançait dans les profondeurs de la nuit. Au loin, elle pouvait apercevoir la demeure de celui que la confrérie avait appelé le traître... L'avenue du vin était déserte à cette heure tardive, et seul le silence régnait. Telle une ombre, elle marchait silencieusement vers son objectif.
Enfin elle allait se venger...
Enfin elle allait le punir comme il se devait...
Soudain, elle s'arrêta. Quelqu'un la suivait, elle en était sûre et certaine. Elle se retourna et vit une autre ombre, semblable à elle même, qui s'avançait vers elle. Un large sourire s’était dessiné sur son visage.
« Charles ? Qu'est ce que tu fiche ici ? »
L'ombre ôta son capuchon, laissant son visage à découvert. C'était un jeune homme aux cheveux châtains, court. Il portait des lunettes, mais elles n'arrivaient pas à cacher son regard perçant couleur noisette. Il prit la parole.
« Je n'interférerais pas dans tes projets, mais j'ai promit à Eléonore de garder un oeil sur toi pour que tu ne fasse pas de choses insensées...
-Je n'ai pas besoin d'aide ! Retourne auprès de ta femme et de ta fille, tout se passera bien... Je te le garantit...
-Tu devrais te méfier Dolldemort... Ce Saké Rotter cache bien son jeu... N'oublie pas qu'à cause de lui...
-Je ne le sais que trop bien, Charles.. »
Elle l'ignora et continua son chemin.

Elle se trouvait devant la maison du coupable à présent. Dolldemort serra sa baguette et sonna à la porte. Après quelques instants, quelqu'un vint lui ouvrir : Saké Rotter...
« Tiens ? C'est toi ? Que veut tu ? »
Elle lui lança un regard rempli de haine, puis le pointa de sa baguette.
« Hein ? Mais qu'est ce que tu...
-SORT DE DESTRUCTION MASSIVE !!! »
Dolldemort avait prononcé la sentence en même temps que le sortilège. Saké Rotter retomba lourdement sur le sol. La jeune femme ne vérifia même pas si il était mort. Après avoir reçut un sortilège aussi puissant, comment le pouvait-il ? Puis elle pénétra à l'intérieur de la maison...

Au loin, Charles Badgranger avait tout observé. Et ce que qu’il craignait s'était finalement produit : Dolldemort avait disparut...

Chapitre 1 : Charles Badgranger

Charles Badgranger se trouvait à présent face à ce qui serait son école pour les quatre années à venir : Boudebar.
Le jeune garçon avait fait tous ses achats de rentré avec ses parents au chemin de dégrisement, comme eux avant lui. Dans la famille Badgranger, on était des sorciers alcoolo depuis une bonne dizaine de générations, si ce n’était plus. Personne dans la famille n’avait eut la bonne idée de faire un arbre généalogique, et Charles s’en fichait comme la première de ses chemises. Il allait passer quatre ans à étudier d’arrache pied comme il en avait si souvent l’habitude. Quand à se faire des amis, il n’y pensait même pas. Tout ce qui comptait, c’était de réussir ses examens, écraser ses camarades en grappillant les meilleures notes dans la plupart des matières et travailler au ministère de la beuverie comme son père. Il avait tout prévu à l’avance, comme d’habitude.

Les nouveaux élèves étaient emmenés dans la grande salle des banquets.
Charles savait très bien ce qui allait se passé : ses parents lui avaient longuement expliqués et répété. Le choixpeau magique devait l’envoyer dans une des quatre maisons de l’école, et il ne s’étonna même pas quand il dû se joindre à Sakédor : depuis la première génération, sa famille en faisait partie.

Les premières semaines passèrent calmement pour le jeune garçon. Il avait déjà apprit la quasi-totalité des livres de cours par cœur et n’avait aucun problème de ce côté-là. Il s’ennuyait plus qu’autre chose et Charles sentit que le temps serait très long dans cette école. De plus, il n’arrivait pas du tout à se faire des amis. Il était grandement admiré pour ses performances et son intelligence peu commune, mais tout le monde le fuyait comme la peste. Bien qu’un peu vexé, il s’en accommoda très bien, passant la plupart de son temps libre à la bibliothèque de l’école, engrangeant le plus de connaissance possible. Ce qui lui valut très vite le surnom peu racoleur de « Bibliothèque Ambulante ».
Si Charles Badgranger était un élève parfait, il n’en était pas de même concernant sa sociabilité ou tout était à faire.

Il avait commencé à développer son pouvoir très tôt. Trop tôt avaient dit certaines personnes, mais ses parents s’en moquaient éperdument. Charles était leur fils unique, un véritable génie de la sorcellerie. Il lui suffisait de se concentrer et de toucher un objet pour qu’il se glace à son contact.
Et Charles adorait ça.
Il avait l’impression de posséder un pouvoir supérieur à celui de toute sa famille, ce qui était le cas, malheureusement. Pouvoir figer n’importe quoi le fascinait. Personne n’aurait pu dire qui était le premier membre de la famille à pouvoir se prétendre posséder ce pouvoir. De toute façon, il était là depuis des générations, à différentes envergures.

Depuis son entrée à Boudebar, personne n’avait jamais vu Charles utiliser son pouvoir. Il le gardait précieusement au fond de lui, comme un secret, mais mourrait d’envie de s’en servir. Il ne lui aurait fallut qu’un geste pour geler cette fille qui se moquait de lui pendant le cours de cocktails, ou il aurait pu enfoncer des griffes glacées dans le cœur de celui qui l’avait bousculé pendant le cours de vol.
Ces pensées lui plaisaient, mais ils les cachaient au plus profond de lui. Il savait que c’était mal. Il faisait taire cette petite voix qui lui disait de faire souffrir les autres et de se venger.

Charles Badgranger était comme ça, doué de tous les pouvoirs que la nature lui avait conférée, mais cachant au fond de lui un cœur bien seul et bien sombre.

Chapitre 2 : Eléonore Pelforth

Eléonore piaffait d’impatience. Elle allait enfin quitter ce taudis qui lui servait d’orphelinat.
Elle détestait tout ceux qui se trouvaient ici, et elles leur faisaient bien savoir. Des blagues d’un goût douteux, des semblants de sortilèges, des coups en douce. C’était son quotidien depuis qu’elle avait été emmenée ici.

Elle avait une famille avant. Si on pouvait considérer qu’une mère à moitié folle et un père disparut était une famille.
Cet homme qui avait légué à Eléonore son nom et ses pouvoirs de sorciers n’avait pas cru bon d’en parler à celle qui était devenu sa femme. Et un jour, il est partit pour ne jamais revenir. Ce qui était sûr et certain, c’était que la mère d’Eléonore avait perdu la raison le jour où sa tendre enfant lui avait montré ses dons. Elle avait été enfermée dans un hôpital psychiatrique, et sa fille ne devait plus jamais la revoir. De toute façon, Eléonore n’avait pas le moins du monde envie de se retrouver à nouveau face à cette folle qui essayait de la tuer dès que l’envie lui prenait.

Une école où elle pourrait enfin montrer l’étendue de ses pouvoirs. Voilà ce que pensait la jeune fille en atterrissant à Boudebar. Cette lettre avait été pour elle une délivrance. Une porte s’ouvrant sur un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence et qui ne la jugerait pas comme sa mère ou les autres idiots sans pouvoirs qu’elle haïssait de tout son être.
Elle n’avait aucune idée de ce qui allait se passer le jour où elle pénétrerait dans cette école. Mais elle s’en fichait : elle allait pouvoir donner libre cours à ses pouvoirs et apprendre à s’en servir. Et peut être, qui sait, trouver quelqu’un qui partageait ses points de vue sur ceux que l’on appelait Boidelos.

Eléonore fut choisie pour intégré la maison Vinaigre. Peu lui importait où elle aurait atterrit, mais elle avait eu le temps d’en apprendre un peu plus sur cette Aroma Vinaigre et pensait qu’elle ne pouvait pas tomber mieux.
C’est ainsi qu’elle fit la connaissance de celle qui allait devenir sa meilleure amie, sa confidente, sa sœur : Dolldemort.
On ne pouvait pas les voir l’une sans l’autre, toujours fourrées ensemble, que ce soit pour les cours ou pour les mauvais coups. Elles aimaient particulièrement tourmentés leurs camarades issues de famille de Boidelos. Tout le monde ne voyait là que chamaillerie de gamins, mais si quelqu’un leurs avait parlé, peut être aurait-on découvert dans leurs cœurs des envies particulièrement meurtrières.

Personne ne voulait avoir affaire avec les deux jeune filles. Leur réputation avait gagné toute l’école, et malgré tout cela, elles étaient quand même de bonnes élèves. Les différents professeurs qui les suivaient n’avaient rien à redire sur leur travail et leur comportement en classe. Mais il y avait autre chose, et personne n’aurait pu deviner que Dolldemort et Eléonore deviendrait de véritables monstres sans cœur, sans foi et sans loi.
Peut être que leurs camarades se doutaient de quelque chose, à commencer par ce Saké Rotter, mais cela n’alla pas plus loin. De toute façon, ce dernier était plus occuper avec essayer d’attirer l’attention de cette Whyskyky Kronembourg. Eléonore et Dolldemort étaient les derniers de ces soucis.
Pour le moment.

Chapitre 3 : Ce mal qui est en toi

Charles avait déjà eut l’occasion d’observer les deux jeunes filles. Pendant les cours, tendit qu’elles piaffaient de rire tout en envoyant des sortilèges divers sur leur camarades. Regarder celui-ci se gratter jusqu’au sang après lui avoir jeter un sort Gratouille, ou celui-ci qui n’arrêtait plus de saigner du nez suite à un sort Fontaine de Morve, remanier pour l’occasion. Ca les faisait bien rire tous ces petits jeux cruels.
En y repensant, Charles aurait bien voulut rire avec elles et participer à ce genre de mauvaises blagues. Mais ce n’était pas dans sa nature, tout du moins, pas dans la nature qu’il essayait de paraître aux yeux des autres. Car il était de plus en plus difficile pour lui de cacher ce cœur assombrit par les ténèbres. Il ne voulait pas faire le mal, mais le mal était ancré au plus profond de lui, il le savait.
Et il savait aussi qu’il serait de plus en plus difficile de le cacher.

Le temps passait, ainsi que les années.
Elles étaient bien moroses et bien triste pour le jeune Charles qui, malgré ses excellentes notes, voyait son cœur être dévoré par la solitude.
Et par autre chose.

Combien de fois l’avait-il croisée au détour d’un couloir ?
Combien de fois avait-il passé des heures à l’observer pendant les cours ?
Combien de fois l’avait-il suivit juste pour la voir ?
Charles Badgranger ne pouvait plus s’arrêter de penser à elle : il aimait Eléonore comme un fou. Il n’arrêtait pas de penser à elle, et son cœur s’en morfondait. Ce serait si simple de la prendre par la force, lui murmurait une voix à l’oreille. Ce serait simple, mais ce n’était pas ce qu’il voulait. Il la voulait, pour lui, mais pas aussi facilement. Il avait découvert qu’il pouvait aimer quelqu’un d’autre.
Mais est ce que c’était réciproque ?
Il en doutait fortement.

Un jour, alors qu’il avait suivit Eléonore et Dolldemort jusqu’à la bibliothèque, il surprit les bribes d’un dialogue qui le laissa pantois. Eléonore s’acharnait sur ses crayons, les brisant en petits morceaux et maugréant à voix basse.
« J’en ai assez Dolldemort… Assez de savoir que ces Boidelos se la coule douce alors que nous en avons bavé à cause d’eux… Quand je repense à tout ça, je me dis qu’il faudrait qu’ils crèvent tous. A commencer par ma folle de mère. C’est à cause de cette tarée que j’ai dû subir toutes ces années dans cet orphelinat qui tombait en ruine. Un peu comme le plafond de la salle des banquets.
- Tu sais que tu viens de me donner une idée ? Je suis sûre qu’elle va te plaire… »
Un sourire malicieux apparut sur les lèvres de Dolldemort. Elle regarda autour d’elle, de peur que quelqu’un ne surprenne la conversation. Il n’y avait personne, mit à part Charles, mais elle ne le savait pas.
Elle continua :
« J’ai envie de créer un groupe. Mais pas n’importe quel groupe ! Un groupe de sorciers qui ont la haine des Boidelos et qui ne vivrait que pour les exterminer ! »
Eléonore se mit à applaudir discrètement.
« Je pourrais enfin me défouler comme il se doit ! Ici nous n’avons même pas le droit de faire nos petites farces sans nous prendre des heures de colle. Vivement qu’on se tire d’ici. Un jour, tout leur tombera dessus sans qu’il n’y comprenne quoi que ce soit, et ce jour là, ils goûteront notre vengeance ! »
Charles avait tout entendu. Mais il ne savait que faire. Tout au fond de son cœur, une voix sombre lui disait de les rejoindre. Mais sa conscience lui dictait l’inverse.
Les dénoncer et s’attirer les foudres de la jeune fille qu’il aimait par-dessus tout, ou bien alors…
« Excusez moi toutes les deux… »
Dolldemort et son amie relevèrent la tête vers le jeune homme. Charles regardait Eléonore, il la dévorait pour ainsi dire des yeux. Dolldemort le sortit de sa rêverie.
« Qu’est ce que tu veux ? Tu ne vois pas que nous sommes occupées ? »
Charles, le regard sombre tendit qu’il fixait Dolldemort, lui chuchota à voix basse :
« J’ai tout entendu… »
Un lourd silence s’était installé, puis le jeune homme répéta.
« J’ai tout entendu… »
Dolldemort avait haussé les épaules et détourné son regard du sien.
« Tu as entendu ? Et alors ? Tu peux bien aller le répéter à qui tu veux, personne ne te croira !
- Ce n’est pas ce que j’ai dit ! »
Charles avait presque crié, et son poing avait cogné la table en faisant un bruit monstre. Heureusement que la bibliothèque était déserte à cette heure ci de la journée. Dolldemort et Eléonore avait été surprise de sa réaction. Sous le poing du jeune homme, un morceau de la table s’était glacé. Les deux jeunes filles l’avaient remarqué. Charles bredouilla :
« Et je… Je ferais tout ce que vous me demanderez… »
Dolldemort s’était mise à pouffer de rire.
« Tu as entendu ça Léa ? Qu’est ce que tu crois mon pauvre ? Qu’on va prendre la première andouille venue ?
- Moi je pense qu’il pourrait nous être utile… »
Eléonore avait prononcé cette phrase très calmement. Elle continua de sa voix froide :
« Je l’ai déjà vu à l’œuvre, et il est plutôt doué… Plus que moi en tout cas… Et c’est maintenant qu’il faudrait commencer à recruter nos hommes de main pour cette confrérie des sorciers maléfiques… »

La suiiiiiite !
On en apprend pas mal sur les grands parents de Crayonne, ça me plait !

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LA SUIIIIIIIIIITE ! Ah merde, c'est vrai, c'est moi qui l'écrit XD

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La suite ! La suite !

Chapitre 4 : la confrérie des sorciers maléfiques

Dolldemort n’avait eut aucun problème à rallier plusieurs de ces petits camarades à sa cause. Elle savait trouver les mots justes, et n’hésitait pas à manipuler les sentiments des gens. Pour l’un, l’éradication des Boidelos lui permettrait de se venger, pour l’autre, elle lui permettrait tout simplement de ne plus avoir besoin de ce cacher de ces idiots sans pouvoir. Il y en a même que ça amusait, tout simplement. Faire souffrir des gens qui ne pouvaient pas se défendre, torturer pour le plaisir, voir la peur et l’incompréhension dans les yeux de leurs victimes, tout cela les tentait bien.
Ils étaient près à n’importe quoi pour cette confrérie, mais pour l’instant, ils devaient se contenter de minables coups en douce envers les enfants de Boidelos. Ils attendaient leur heure, lorsqu’ils auraient finis leurs études entre les murs de Boudebar. Ils attendaient patiemment l’instant où ils pourraient laisser cours à leur rage et à leurs envies meurtrières.
Il y avait pourtant un grain de sable dans les rouages de cette confrérie. Un grain de sable qui portait le nom de Saké Rotter.

Ce dernier avait décidé de rentrer dans la confrérie des sorciers maléfique pour la détruire de l’intérieur. Mit à part entendre ses congénères déblatérer des insultes et des menaces envers d’autres élèves, certains professeurs et des Boidelos, il n’avait pas assisté à d’actions concrètes. Pourtant, tant de haine dans un si petit groupe de personne ne pouvait qu’exploser à un moment ou à un autre. Saké Rotter décida donc de demander au directeur de l’école de dissoudre cette confrérie qui ne pouvait que mal finir.

« La confrérie des sorciers maléfiques ? Mais elle n’existe plus monsieur le directeur. »
C’était la voix mielleuse d’Eléonore qui avait répondu, très vite suivit de celle de Dolldemort.
« Ce n’était qu’une blague cette confrérie, mais il y en a qui l’ont prise au sérieux alors nous avons décidé d’arrêter. D’ailleurs il faudrait que vous vous mettiez à surveiller sérieusement certains de vos élèves : il y en a qui n’attendent qu’une chose, vous savez… »
Mais l’élève de Vinaigre n’avait pas dit quoi.

Charles les attendaient en dehors du bureau du directeur, et fut soulagé de les voir sortir un grand sourire aux lèvres. Tout trois s’assurèrent de ne pas être suivit et se rendirent discrètement à la bibliothèque.
« Je suis sûre qu’il y a un traître parmi nous… Et ce traître va devoir payer… »
Dolldemort s’énervait facilement quand il s’agissait de ceux qui ne lui obéissait pas au doigt et à l’œil. Mais pour l’instant, elle avait autre chose à annoncer à ses deux amis.
« Charles, Eléonore… Nous allons devoir nous faire discret jusqu’à la fin de l’année scolaire… Peut être même un peu plus… Et nous devrons dégager les personnes de la confrérie qui ne nous semble pas fiable…
-Ce Cédricus t’est un peu trop dévoué, je crois que ça cache quelque chose…
- Je ne pense pas que ce soit lui Eléonore. C’est même lui qui m’a soufflé l’idée de dissoudre la confrérie pour le moment. »
Charles avait lancé le nom qui lui venait à l’esprit :
« Saké Rotter ?
-C’est vrai qu’il est bizarre lui… Je ne serais pas mécontente d’en être débarrassé. »

Le reste de l’année se déroula sans incident majeur, et chacun réussit ses examens. Ils allaient donc être séparés quelques temps, chacun de leur côté. Cela rassura Charles, car il savait qu’en compagnie d’Eléonore et de Dolldemort, il était à tout. Même au pire. La petite voix ténébreuse au fond de lui se tairait un peu. Mais si peu.

Chapitre 5 : les mystères du ministère

Comme son père avant lui, Charles Badgranger devait faire ses trois ans de stage au ministère de la beuverie. Il n’avait pas beaucoup de temps libre avec toutes les paperasses qu’on lui donnait à remplir et à classer. Il aurait préféré faire autre chose, mais c’était trop tard. Et de toute façon, on ne lui aurait pas laissé le choix.
Son père était le chef du DESPE, Département Egaré Sur les Paperasses Expresses. Il s’occupait de toute la paperasse du ministère, le triait et le distribuait aux différents départements. Une poste interne en fait, mais extrêmement rapide et fiable.
Charles ne parlait pas beaucoup. Ni avec son père, ni avec ses collègues de bureaux. Il faisait son travail avec zèle, et personne ne pouvait lui reprocher quoi que ce soit. Où alors le peu de discussion qu’il pouvait avoir. Une de ses collègues l’avait invité une fois, à prendre un verre après le travail. Mais Charles avait refusé, poliment. Il n’acceptait jamais les invitations, quelle qu’elles étaient.

Ses deux premières années passées au ministère de la beuverie étaient des plus calmes. Et la troisième et dernière s’annonçait comme telle. Charles avait eut de vagues messages d’Eléonore et de Dolldemort. Il ne savait pas ce qu’elles faisaient actuellement et elles ne lui en avait pas parlé. Cela valait mieux, pour ne pas attiré les soupçons.
Charles continuait donc son travail mortellement ennuyeux. Il triait les papiers, les envoyait dans les différents départements du ministère. Ce qu’il aimait faire, une fois le travail terminé, c’était se reposer dans la salle des archives. Des centaines de milliards de dossiers reposaient ici. Ils concernaient tout et n’importe quoi, les accidents banal des sorciers, les intrusions de Boidelos dans le chemin de dégrisement, des informations sur les fondateurs de la sorcellerie alcoolisée… Charles aimait lire tout ces dossiers, se plonger dans la vie des autres.

« Alors comme ça tu travail ici Charles ? »
Si il s’était attendu à retrouver Saké Rotter entre les murs du ministère, il ne l’aurait jamais crut. Et pourtant il était là. Il faisait son stage pour devenir agent du DESASTRE. Charles lui avait répondu de sa voix monotone :
« Mon père est le chef du DESPE… Enfin, il l’était jusqu’au début de l’année.
-J’ai appris ça. Il a glissé sur une plaque de verglas dehors, et manque de pot, y’avait des escaliers… Toutes mes condoléances Charles. »
Saké avait dit ça mais sans aucune compassion pour le jeune homme. Il se doutait de quelque chose. Il n’aurait fallut à Charles que d’un seul geste pour le faire taire. Un simple geste. Mais il ne le fit pas, ravalant sa colère et ne montrant qu’un visage impassible à Saké.
« -Mon père a toujours été très maladroit. Il passait son temps à se casser la figure. Cela ne m’étonne pas plus que ça qu’il soit mort de cette manière… »
Tout en parlant, Charles dirigeait Saké vers la salle des archives. Et dans ce labyrinthe de dossiers à ne plus savoir quoi en faire, s’arrêta en face d’une immense étagère pleine à craquée de dossiers.
« Le dossier que tu cherches doit être ici… Je te le sors si tu me laisses deux minutes.
- Et bien fait donc, je ne suis plus à ça près… »
Charles fouillait les dossiers. En même temps, il interrogea Saké.
« C’est un truc important pour ton maître de stage, c’est ça ?
-Plutôt ouais. Il m’a dit que ça pourrait changer la face du monde la sorcellerie alcoolisée, mais je ne suis pas trop sûr de ça. Il était complètement bourré quand il m’a demandé ce dossier.
-C’est celui là ? La Prophétie, c’est ça ? »
Saké acquiesça. Charles dépoussiéra le dossier, y jeta un coup d’œil rapide et lui donna.

Le soir même, Charles avait envoyé un message urgent à Dolldemort. Ce message parlait d’une prophétie, d’un héritier du bien, d’un hériter du mal et d’un protecteur…

Chapitre 6 : la vengeance d’Eléonore

Il faisait encore frais ce matin là. Le petit parc était recouvert d’une fine couche de neige, et ce n’était pas aujourd’hui que les patients pourraient sortir se dégourdir les jambes. C’était une petite maison de repos de banlieue, sans histoire. Sans histoire jusqu’à aujourd’hui.

Eléonore s’était couverte jusqu’au cou. Elle n’aimait pas le froid. Le froid lui rappelait Charles sans qu’elle ne sache trop pourquoi, et elle n’aimait pas ça.
Elle se trouvait en plein territoire Boidelos et se retenait pour ne pas occire tout ceux qui passaient à sa portée. Elle marchait rapidement, sachant très bien où elle devait aller. Intérieurement, elle brûlait d’envie de la revoir, mais pas par amour pour elle. Non, ce qu’elle voulait, c’était lui refaire sentir la peur et la terreur d’antan. La faire se tortiller de douleur à ses pieds, l’entendre supplier pour sa vie. Et la voir agoniser.

Dans sa chambre, une femme est allongée sur son lit, regardant le plafond jauni et strié de craquelures. Elle semble ailleurs. Elle est dans cet état depuis des années, et son histoire n’est
pas banale.

Il y a longtemps, elle a épousé un homme par amour. Ce qu’elle avait cru être un homme. Il avait décidé de l’abandonner pour une autre par la suite. Mais ce qu’il ne savait pas, c’est qu’elle attendait un enfant.
Une adorable petite fille.
Une petite fille qui avait grandit, qui était devenue un monstre.
Une sorcière.
La femme avait bien tenté de se débarrasser de cette enfant du démon, en vain. Ses crises répétées, ses hurlements, sa folie l’avait amenée ici. Et jamais elle ne devait revoir sa fille. Ca lui suffisait.

« Vous avez de la visite madame Pelforth. »
L’infirmière avait fait entré la jeune femme avant de refermer doucement la porte derrière elle. Elle avait d’autres chats à fouetter.
Eléonore s’approcha doucement du lit et se pencha sur sa mère. Elle la fixa de ses grands yeux bleus remplis de haine et lui murmura :
« Je suis de retour… Maman… »

Cela faisait une bonne heure que la visiteuse était dans la chambre de madame Pelforth. L’heure des visites étaient terminée, et l’infirmière entra dans la pièce pur lui dire gentiment qu’il était temps de partir et qu’il fallait la laisser se reposer.
En poussant la porte, elle s’arrêta net devant le spectacle horrible qui s’y trouvait. La pauvre madame Pelforth baignait dans son sang, ses membres étaient tordus dans tout les sens et sa tête était carrément retournée. L’infirmière s’était évanouie, et les personnes qui étaient venues par la suite avaient du mal à réprimer leur envie de vomir en voyant le carnage.

Eléonore s’était vengée. Et sa vengeance sanglante n’allait pas passer inaperçue dans le monde des Boidelos.

excellent ! la rencontre entre Saké et Charles est tendu. La prophétie c'est toujours assez flou comme sujet je sais toujours pas qui l'a annoncé, qui l'a entendu à l'époque ect... mais peut être vas tu developper tout ça.
Eléonore est une psychopathe !
la suite !

Invité

En même temps, entre Saké et Charles, c'est toujours tendu, surtout que Charles à des doutes sur sa fidélité envers Dolldemort. Après, l'histoire de la prophétie, j'voulais juste faire un clin d'oeil au volume 5, mais j'vais voir ce que je peut faire (ce qui implique qu'on reverra le passage du début du volume 5 mais du point de vue de quelqu'un d'autre :p hé hé).
Eléonore est une véritable psychopathe et j'aime ça. Par contre je ne sais pas du tout de quels genre de pouvoir elle peu être doté. C'est aussi un peu parce que t'écrivais HOC que j'hésitais à en montrer plus à son sujet. Aussi parce que je ne savais pas trop ce que tu voulais lui donner comme pouvoir exactement.
Bon, maintenant, on sait que Crayonne tiens sa super maladresse de son grand père paternel. Ca sert à rien, mais c'est toujours marrant de mettre des clins d'oeil comme ça..

Oui en parlant de clin d'oeil y'en a un que j'ai apprécié dans les chapitres précedents et que j'avais oublié de signaler. C'est celui des pouvoirs magiques de Charles à base de glacE. C'est rapport au puissant storm gust de Crayonne non ?
HOC j'avais une idée très particulière ça se voulait inspirer du crossover House of M de marvel.
J'en dirais + peut être plus tard mais déjà au début de HOC tu peux voir qu'Eléonore peut envouter les objets comme à travers de la scène de souvenir qui apparait sur la télévision de Madame Cibois (jme rappelle du nom car j'avoue c'est le nom de famille d'une collègue lo). Et elle avait de grandes inspirations pour sa futur descendance !

Invité

Redfish a écrit:: Oui en parlant de clin d'oeil y'en a un que j'ai apprécié dans les chapitres précedents et que j'avais oublié de signaler. C'est celui des pouvoirs magiques de Charles à base de glacE. C'est rapport au puissant storm gust de Crayonne non ?
HOC j'avais une idée très particulière ça se voulait inspirer du crossover House of M de marvel.

Yes ! En plein dans le mille ! Un pouvoir aussi balèze ne pouvait être qu'héréditaire(comme dans naruto même si c'est pas une super référence)

Redfish a écrit:: J'en dirais + peut être plus tard mais déjà au début de HOC tu peux voir qu'Eléonore peut envouter les objets comme à travers de la scène de souvenir qui apparait sur la télévision de Madame Cibois (jme rappelle du nom car j'avoue c'est le nom de famille d'une collègue lo). Et elle avait de grandes inspirations pour sa futur descendance !

J'veux bien en savoir plus maintenant :3
En tout cas, ça m'en dit un peu plus, je vois ce que je vais pouvoir lui faire faire à ma douce psychopate.
Par contre je suis curieuse de savoir quelles étaient les inspirations qu'elle avait pour sa descendance.

Je finirais jamais HOC je voulais le faire en deux partie mais je veux bien essayer d'abreger la première partie pour que tu vois dans pas longtemps le début de la deuxième. Ca devrait te plaire.

Invité

OWI OWI !
Ca te permettrait de faire une pause dans le 5 et ça te ferais du bien ! (et moi ça me ferait de la lecture XD )

Oui pas faux dans le sens de pause même si j'ai du écrire que deux paragraphes en 6mois lol. Je m'y met ce soir !

(300 ème message \o/ )

Invité

GG \o/
Pressée de lire tout ça... Quand à moi, je vais potasser sur la suite du 5, voir ce que je peux pondre comme baston :p

Invité

Chapitre 7 : La prophétie

Charles avait poliment refusé de reprendre le poste de son père au DESPE. Il avait brillamment passé ses trois années de stage et était maintenant diplômé pour le plus grand bonheur de sa mère. Cette dernière aurait voulut le voir continuer le travail de son père, mais Charles avait su se montrer clair là-dessus. C’était vraiment dommage, mais elle espérait maintenant que son fils trouverait une gentille femme qui lui donnerait plusieurs petits enfants. Elle lui en avait parlé, vaguement. Mais il n’avait pas répondu.
Ce n’était pas que Charles n’avait jamais pensé à fonder une famille. C’est juste qu’il ne pensait pas la fonder avec quelqu’un d’autre qu’Eléonore. Et il ne savait toujours pas si elle éprouvait un quelconque sentiment à son égard.

Ce jour là, au ministère de la Beuverie, c’était la panique.
Il y avait un monde fou, chacun courrait dans tout les sens, des journalistes de la Gazette du Saké étaient là. Et pour cause : un meurtre horrible avait été commis, et à en juger par l’état de la victime, seul un sorcier pouvait être derrière tout ça.
Tout en vacant à son travail habituel, Charles écoutait les discussions. Une femme avait été tuée dans une maison de repos de Boidelos.
Eléonore était très attendue au ministère. Et pour cause, c’était sa propre mère qui avait été assassinée !
Elle était arrivée, en larmes. Elle sanglotait, faisant mine d’avoir de la paine. Charles l’avait vue de loin et avait tout de suite cerné son manège. Elle était vraiment une excellente manipulatrice.

« Mademoiselle Pelforth, qui aurait pu en vouloir à votre mère d’après vous ?
- Je ne sais pas… Je ne savais même pas qu’elle vivait encore hier soir ! J’ai appris cette horrible nouvelle ce matin dans le journal ! Si vous saviez comme je m’en veux ! Ma mère… Savoir ce qui lui est arrivé… C’est vraiment horrible.
- Personne ne pouvait en vouloir à votre mère ?
-Je pense à mon père bien sur. Il a toujours détesté ma mère par ce que c’était une Boidelos. Mais vous croyez vraiment qu’il aurait pu faire une chose pareille ?
- Est-ce que vous avez une idée de l’endroit où se trouve votre père aujourd’hui ?
- Je ne sais pas du tout. Il est partit quand j’étais toute petite et je ne l’ai jamais revu ! »
A chaque question qu’on lui posait, Eléonore savait rejeter insidieusement la faute sur quelqu’un d’autre. Son père par exemple. Si il n’était pas mort, alors il paierait dans les jours à venir la trahison dont il a pu faire preuve à l’époque.

« Ce n’est pas habituel de te voir pleurer ainsi Eléonore.
- Cesse tes idioties Charles. Si je suis dans ce ministère, c’est contre mon gré.
-Je m’en doute bien… »
Ils étaient tout deux à l’écart, dans le bureau de Charles, éloignés des journalistes de la Gazette du Saké qui bombardaient Eléonore de questions.
« Ca à l’air de t’amuser de travailler ici, je me trompe ?
- Oui. Mais ça me permet d’apprendre pas mal de choses. J’ai accès à beaucoup de dossiers, et comme j’en parlais à Dolldemort, il y en a un qu’il faudrait que je récupère.
-Il est si important que ça ce dossier ?
-C’est au sujet d’une prophétie. Je pense qu’elle est concernée.
-Si tu lui en as parlé, alors elle ne devrait pas tarder à passer par ici.»

Il faisait nuit noire ce soir là. Avec l’aide de Charles, Dolldemort avait réussit à pénétrer à l’intérieur de l’imposante bâtisse qu’était le ministère de la Beuverie. Mais c’était seule à présent qu’elle se dirigeait dans les couloirs du DESPE, vide de toute vie à cette heure ci. Dolldemort pénétra dans la salle des archives, immense.
Au loin, au détour d’un rayon, elle aperçut une petite lueur. Une porte entrouverte. Elle s’approcha doucement, évitant soigneusement de faire du bruit. Derrière, une voix se fait entendre. Une voix que Dolldemort connaît.
« L’héritier du mal renaît, l’héritier du bien le suivra
Les forces du chaos s’étendront, le protecteur s’érigera
Le signe annonciateur fera son apparition, annonçant la guerre des deux peuples et son extermination, le signe annonciateur fera son apparition, alors nous connaîtrons le protecteur au tire bouchon… »
Il s’agit de Saké Rotter. Le jeune homme étudie de près cette prophétie sur les ordres de son maître de stage. Il réfléchit à voix haute.
« Je ne sait pas d’où sort cette prophétie, mais en tout cas, elle m’a pas l’air aussi fiable que ça. Deux héritiers, un protecteur au tire bouchon… Ce qui est sûr et certain c’est qu’une guerre se prépare… QUI EST LA ? »
La porte derrière se cachait Dolldemort venait de grincer. Elle allait être à découvert si elle ne faisait pas quelque chose tout de suite. Saké ouvre la porte en grand et se retrouve face à elle. Mais elle le pointe de sa baguette, et avant qu’il n’ait eut le temps de faire quoi que ce soit, une lueur magique l’atteignit au front.
« Memory Hole ! »

En sortant de cet endroit Elle avait prit sa décision.
Il était temps pour Dolldemort de reformer la confrérie des sorciers maléfiques avec ceux qui lui étaient vraiment fidèles.

Chapitre 8 : Celui qui devait mourir à tout prix

Racoon City était une petite bourgade très calme. Enfin, elle était redevenue calme quand la famille qui habitait le manoir avait finalement décidé de déménager. Le coin était abandonné depuis ce temps là, et Dolldemort avait eut la bonne idée de faire de la taverne jouxtant le manoir le repère des membres de la confrérie.
Tout ceux qu’elle avait appelés avaient répondu à son appel. Ils étaient là, prêts à passer à l’action.

Le meurtre de la mère d’Eléonore n’était qu’une entrée en la matière.
Ce furent bientôt des familles entières de Boidelos qui disparaissaient dans des circonstances encore inconnue. La seule chose qui était sûre et certaine, c’est que les corps retrouvés massacrés ne pouvaient indiquer qu’une seule chose : ils s’agissait de personnes qui n’avaient aucun sens moral et qui n’hésitaient pas à tuer homme, femme et enfant.
Chez les Boidelos, on ne parlait plus que de cette affaire de meurtres en série. Ils avaient peur, et cela amusait tout particulièrement Dolldemort et ses camarades.
Du côté du ministère de la Beuverie, c’était le branle bas de combat. Tout le monde se doutait que ces meurtres n’avaient rien de naturel, et qu’ils ne pouvaient être commis que par des fous furieux armés de baguettes.

Presque tous les soirs, ils se réunissaient dans leur repère. Tuer le plus de Boidelos possible était même devenu un jeu. Un jeu cruel auquel Eléonore arrivait facilement la première. Elle n’éprouvait rien face à ses misérables vermines sans pouvoirs comme elle aimait si bien les appeler.
Ce soir là, Charles lui avait rapporté les informations qu’elle voulait. Elle s’empressa de lui arracher le papier des mains et le parcouru d’une seule traite.
« Tu es sûr de tes infos Charles ?
- C’est bien celui que tu cherches, j’en mettrais ma main à couper.
- Dans ce cas là, je vais aller le voir tout de suite.
- Tu ne veux pas attendre demain Eléonore ? »
La jeune femme ne se retourna même pas pour lui répondre.
« Plus vite il paiera, et mieux je me porterais. »

Si elle était en retard, il allait encore lui passer un savon, et retirer une partie de son salaire. Elle détestait s’occuper des personnes âgées à leur domicile. Mais c’était son boulot, elle l’avait choisit. Et ce vieux monsieur Pelforth était une véritable plaie, toujours à râler pour un rien. D’après ses divagations, il était sois disant un grand sorcier. Elle pensa qu’il vaudrait mieux l’enfermer à double tour dans une chambre à l’asile.
Ce matin là, elle était en retard. Il y avait eu des embouteillages sur le chemin. C’est donc avec une certaine appréhension qu’elle monta les escaliers du vieil immeuble délabré, jusqu’au troisième étage. Dernière porte, au fond du couloir.
Etrangement, la porte est entrouverte.
Elle entre, doucement. Il fait bien sombre dans cet appartement. Le salon est vide.
« Monsieur Pelforth ? »
Pas de réponse.
Elle avance, la peur au ventre. La porte de la chambre est fermée. Un mince filet sombre s’écoule sous la porte. Elle ouvre, toute tremblante.
Sur le tapis, il y a quelque chose. Une toute petite chose qui l’observe. Une chose répugnante et fascinante à la fois. Un œil.
Et lorsqu’elle relève la tête, c’est pour apercevoir le corps méconnaissable du vieil homme, allongé sur le lit.
Alors elle se met à hurler à plein poumons.

Invité

Chapitre 9 : Un cœur plus noir que les ténèbres

Eléonore était soulagée. Ses parents étaient à présent dans un autre monde, et elle n’aurait plus besoin d’y penser. Pourtant, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Elle en voulait plus. Beaucoup plus. Les faire souffrir le martyr pour les exécuter sans le moindre remord lui avait procuré une grande joie intérieure.
Elle était donc retournée dans le repaire de la confrérie maléfique au petit matin, tendit que le soleil pointait doucement à l’horizon. Là bas, ils n’étaient que deux à l’attendre. Dolldemort la félicita, mais pourtant, elle pensait que rien ne pourrait arrêter Eléonore. Rien ni personne. Et à ses côtés, Charles pensait exactement la même chose. Si Eléonore prenait goût au meurtre, si elle continuait à être aussi sauvage dans ses actes, il la perdrait pour toujours.
« Je te trouve bien silencieux Charles. Tu es déçu de ne pas avoir tué aujourd’hui ?
- Tu sais très bien que tuer ne m’amuse pas plus que ça Eléonore. Si toi tu te délectes en prenant la vie des autres, ce n’est pas mon cas.
- Pourtant je vois ton regard quand tu achèves ces moins que rien, ce regard qui est en tout point identique au mien… »
Et disant cela elle s’était rapproché du visage de Charles, plongeant ses deux grands yeux bleus dans les siens. Il su qu’elle avait raison. Charles n’aimait pas tuer. Et pourtant, lorsque l’occasion se présentait, il n’hésitait pas, et prenait même plaisir à ça.
« Fiche moi la paix Eléonore. Ca t’amuse de me troubler comme ça ?
- Pour tout t’avouer, oui. C’est très amusant. Presque autant que de tuer ces misérables vermines sans pouvoirs… »
Et elle s’était mise à rire. Un rire diabolique qui résonna dans toute la salle. Charles Badgranger avait frémit, et s’était étonné de voir une lueur de peur dans le regard de Dolldemort qui les observait sans un bruit depuis le début. Cette dernière décida de couper court à leur conversation.
« Charles, Eléonore, on a encore pas mal de personnes à éliminer de la surface de cette planète. D’ailleurs, j’ai une mission à te confier Charles…
-Il s’agit de tuer qui cette fois ? Encore des Boidelos sans défenses ? »
Il avait dit ça très rapidement, et on pouvait entendre de la lassitude au son de sa voix. Il n’aimait pas tuer ceux qui ne pouvaient pas se défendre. Il détestait ça. Car malgré tout, au fond de lui, il aimait les combats équilibrés, pouvoir se battre avec quelqu’un qui lui donnerait du fil à retordre, et qui se défendrait de toutes ses forces. Mais il n’avait pas encore eut l’occasion de faire face à des sorciers alcoolos. Juste des Boidelos.
Dolldemort avait sourit. Un sourire à glacer le sang.
« Non, ce n’est pas un Boidelos. C’est juste quelqu’un que tu connais, que nous connaissons tous ici. Quelqu’un qui nous a forcé à dissoudre la confrérie la première fois.
- Le directeur de Boudebar ?
- Ancien directeur. Ce vieux schnoque ne mérite pas de vivre plus longtemps. Je pensais envoyer Eléonore mais j’ai besoin de quelqu’un de discret dans ses manières de faire… »
Eléonore s’était retournée vers Charles, le regard noir. Mais elle n’avait rien dit du tout.
Ce soir là, Charles allait devoir tuer. Et il le redoutait, comme toujours. Son cœur se noircirait un peu plus. Bientôt, il serait aussi noir que les ténèbres.

Chapitre 10 : Une pluie de sang

Le parc était froid et brumeux, et l’aube commençait à poindre. Le sinistre Novembre avait envahi la ville, gelant tout ce qu’il trouvait sur son passage. Charles Badgranger remarqua que les étoiles brillaient encore lorsqu’il quitta, silencieux et solitaire, le repaire de la confrérie des sorciers maléfiques, à Racoon City.
Il avait accepté de faire ce que Dolldemort lui avait demandé. Il avait accepté d’assassiner l’ancien directeur de Boudebar.
Un sourire était apparut sur son visage, tendit qu’il survolait la ville sur son râteau. Tout le monde devait dormir sur ses deux oreilles. Il allait arriver un malheur, et Charles était ce malheur. Il était calme et aussi froid que la glace qu’il allait utiliser pour mettre fin à la vie de cet homme. En espérant qu’il n’y ait personne avec lui. Et si il y avait quelqu’un, alors tant pis pour lui. Il subirait la morsure de glace de Charles.
Généralement, il se fichait des Boidelos et ne leur accordait aucun intérêt. Il les tuait, mais seulement pour faire plaisir à Dolldemort.
Et à Eléonore.
Mais la jeune femme avait très vite compris que tuer ne l’intéressait pas et s’amusait le plus souvent à le taquiner à ce sujet. Elle voulait le pousser à faire le mal, à basculer dans les ténèbres, ses ténèbres. Charles avait très vite compris qu’Eléonore essayait de l’engloutir dans sa folie. La sienne. Celle d’une femme qui se réjouie de tuer encore et encore, de se sentir toute puissante face aux autres, de les dominer totalement en tenant leur misérable vies au creux des mains.
Mais il aimait cette femme. Il ne pourrait pas la faire changer, alors il avait décidé de l’accompagner. Jusqu’en enfer, sans aucun doute. A cette pensée il se traita de sadique, ce qui le fit intérieurement sourire.
Charles avait finalement réussit à faire le vide dans sa tête et se mit en route vers la petite maison. La grande porte d’entrée s’ouvrit doucement, sans un bruit. Charles savait que l’ancien directeur dormait à l’intérieur. Mais était-il seul ?
« Il y a eu une réunion familiale. C’est toute une famille de sorciers que tu va devoir éliminer Charles, te sens tu à la hauteur de cette tache ? »
C'était la voix d'Eléonore.
Elle l’avait suivit. Lorsqu’il leva vers elle un visage empreint d’une fureur glacée, elle comprit qu’elle était allée trop loin en remettant en cause ses compétences en magie noire. Charles était plus qu’exaspéré, plus qu’en colère. Il semblait prêt à lui faire du mal. Son regard, presque fou, la clouait sur place. Il avança vers elle, sans la quitter du regard, ses yeux si noirs vrillant les siens. Eléonore réalisa soudain qu’il était très grand.
Il était son ami, il ne pouvait pas lui faire de mal… Et pourtant… Son regard…
Un regard remplis de ténèbres. Un regard sombre.
Elle lui fit face avec le sentiment de se préparer à un combat. Ils étaient à présent à quelque centimètres l’un de l’autre, et elle sentait l’aura de fureur qui se dégageait de lui. Elle avait baissé les yeux. Elle ne pouvait soutenir son regard plus longtemps. C’était la première fois que ça lui arrivait. Habituellement, ça l’amusait de se moquer de lui, il ne répliquait pas. Mais à cet instant…
Lui en revanche, avait les yeux rivés sur son visage. Elle pouvait en sentir la brûlure. Elle l’entendit lui dire, chuchotant, et d’un ton presque badin :
« Je connais des sortilèges dont la seule évocation pourrait te donner des cauchemars jusqu’à la fin de ta vie. »
Il se pencha davantage, tout près de son oreille.
« Veux tu les entendre ? »
Elle se sentait très mal. Il était trop près. Il avait trop d’emprise sur elle. Trop. Sa respiration devenait de plus en plus saccadée, et elle sentait qu’elle allait craquer d’un moment à l’autre. Il répéta, d’une voix glaciale : « Le veux tu ? »
Manifestement, c’est ce qu’il souhaitait. Elle acquiesça silencieusement.
Un sourire se forma sur le visage de Charles. Il recula. Il posa sa main sur le mur du hall d'entrée.
« Storm Gust… »
Une pellicule de glace se forma, rafraîchissant l'atmosphère dans toute la maison. Les murs, les meubles, le sol et tout les objets s'étaient glacés.
Eléonore n’avait encore jamais rien vu de semblable. Elle n’avait jamais vu Charles se battre de cette manière. Elle savait qu’il était puissant, mais pas à ce point là.
Un cri avait retentit à l'étage.
Un vieil homme avait descendus les escaliers en trombe, l’ancien directeur de Boudebar. Il s’était retrouvé face aux deux anciens élèves et les avaient reconnus immédiatement.
Il n'eut pas le temps d'aligner trois mots que Charles avait déjà tendu sa main vers lui.
« Ice Blade ! »
Des pics de glaces s'étaient formés, puis foncèrent droit sur la victime, la transpercent de toute part, ne lui laissant aucune chance de survie.
Puis la même scène se répétât plusieurs fois par la suite, sur chacun des membres de la famille. La mission qu’avait donnée Dolldemort à Charles avait été accomplie avec succès.
Ce dernier se tourna vers Eléonore, un sourire aux lèvres.
Elle aurait voulu lui lancer un regard ironique. Elle aurait voulu lui faire une remarque acerbe.
Elle aurait voulu être tranchante. Elle aurait voulu lui faire mal.
Elle ne put que baisser les yeux et s’abandonner quand, dans une attitude prédatrice et majestueuse, le regard sombre, il s'avança vers elle. Et avant même de comprendre ce qui le retenait encore, elle se retrouva dans ses bras.
Elle eut la sensation qu’il allait la tuer à la serrer ainsi, mais elle se sentait prête à mourir, dans une telle étreinte. Elle sentit son souffle près de son oreille, son coeur battait de plus en plus vite. Elle crut qu'il allait exploser.
Puis Charles chuchota d'une voix douce : « Sois à moi pour toujours Eléonore... »
Elle le regarda droit dans les yeux, et un sourire apparut sur son visage. Oui, elle serait à lui, le mage noir le plus puissant après sa meilleure amie.

excellent ! L'ancien directeur de Boudebar c'est celui qu'on voit un peu dans saké rotter 1 ? si oui il est encore directeur à cette époque.
Le sadisme de charles n'a aucune limite j'adore.

Invité

Oui, c'est bien le même directeur (tu lui avait donné un nom d'ailleurs, j'm'en rappelle plus pour le coup).
Charles est sadique envers les autres, mais encore plus envers lui même :p

Invité

Chapitre 11 : Un mort de plus, un mort de trop

Charles savait que son union avec Eléonore ne pouvait le conduire qu’au désastre. Au désastre, ou pire, à la mort. Mais même en sachant tout ça, il avait décidé d’épouser cette femme au cœur encore plus noir que le sien.
Entre temps, les activités de la confrérie des sorciers maléfiques continuaient. Des dizaines de Boidelos disparaissaient, et lorsqu’on les retrouvait, ils étaient tellement défigurés qu’il était parfois impossible de les identifier.
Le DESASTRE était bien sur une piste, mais ils n’avaient aucune preuve contre les personnes qu’ils soupçonnaient. Ils n’avaient aucune preuve, pour le moment…

« Charles, toi qui travaille au ministère, tu as pu en apprendre plus sur cette prophétie ? »
Dolldemort avait posé la question à Charles, et ce dernier lui avait répondu, froid comme d’habitude.
« Cette prophétie fait jaser le DESASTRE, mais je pense sérieusement que nous n’avons aucun crédit à accorder à ce papier. On ne sait même pas qui a écrit ce texte !
- Peut être, mais si il est coincé dans le ministère, je pense que c’est important…
- Personne n’a encore réussit à trouver ce que signifie cette prophétie. L’héritier du mal pourrait être n’importe lequel d’entre nous. Toi, Moi, Eléonore… Laisse tomber cette prophétie foireuse Dolldemort. Pour le moment nous devons atteindre notre objectif… Et pour cela, il va falloir commencer à faire le ménage dans le ministère.
- Tu veux que nous nous occupions du DESASTRE Charles ? »
Le jeune homme acquiesça d’un léger signe de tête. Il essayait de pousser les autres membres du groupe à se battre contre autre chose que des Boidelos sans défenses. Et il allait peut être réussir.

Ce soir là, ils étaient trois. Charles ouvrait la marche, suivit de près par Eléonore et Dolldemort. Ils allaient tuer, encore.
Mais ils allaient tuer William Pitterson. Ce dernier était connu pour avoir rapporté la fameuse prophétie qui faisait tant parler d’elle. Il l’avait ramenée lors d’un de ces nombreux voyages il y a bien longtemps. Car William Pitterson était presque un vieil homme à présent. C’était bientôt l’heure de la retraite, et la dernière personne qu’il avait formée était Saké Rotter.
Il était rentré chez lui, un petit appartement au milieu d’une banlieue sans histoire. Il ne lui restait plus que trois mois à trimer, et s’en serait finit du DESASTRE. Il pourrait prendre de bonnes vacances bien méritées. En Allemagne pour la fête de la bière par exemple. William avait déjà fait quelques projets de voyages.
Il ne savait pas qu’il ne pourrait jamais concrétiser ses projets.
On frappa à la porte. Et William fut assez inconscient pour aller ouvrir. Et lorsque la clef tourna dans la serrure, il était beaucoup trop tard.
Les trois ombres avaient pénétrées dans l’appartement en l’espace de quelque seconde. William Pitterson n’avait pas eut le temps de faire quoi que ce soit. Il sentit son corps se glacer d’un seul coup. Charles Badgranger n’avait pas lésiné avec son pouvoir. Le vieil homme était recouvert de glace jusqu’au épaules. Il ne pouvait pas bouger. Il pouvait juste voir ceux qui allaient lui faire passer un sale quart d’heure.
Eléonore avait tout d’abord arraché son bras gauche, brisant la glace d’un seul coup, lui arrachant des cris de douleurs. Elle avait fait de même avec le bras droit. Et le pauvre homme hurlait à la mort. Personne n’entendait rien aux alentour. Et personne n’entendrait plus jamais rien de toute façon vu la manière atroce dont les trois sorciers s’étaient débarrassés de tous les témoins gênants.
Dolldemort avait finit par se lasser des pleurs et des cris de l’agent du DESASTRE et avait finit par le faire taire, définitivement.
William Pitterson ne retournerait pas travailler au ministère de la Beuverie le lendemain.

aaaaah c'est le chainon manquant qui a conduit à la mort du couple Badgranger!
La goute d'eau qui fera que Saké et ses hommes se défouleront si violemment sur Charles et Eléonore. Un maitre à penser pour Saké qui se fait assassiner de cette manière, en effet c'est "un mort de trop". Bien joué Cécile !

Invité

On va dire que c'est une grosse goutte d'eau alors ^^
J'avance gentiment, mais j'ai vraiment l'impression d'écrire beaucoup sur le traitement de texte et ça donne presque rien sur le fofo XD

Chapitre 12 : « Heureux » évènements

C’était un véritable massacre. Les agents du DESASTRE qui étaient intervenus au petit matin avaient eux même du mal à retenir leurs émotions face à ce spectacle affreux. Tout l’immeuble avait été vidé de toute vie en l’espace de quelques heures.
Saké avait très vite été obligé de sortir de la pièce où reposait le corps démembré de celui qui s’était occupé de lui pendant trois ans. Il se sentait mal et plusieurs hauts le cœur l’avait prit à la gorge. Qui avait pu être assez ignoble, qui avait pu être assez fou pour faire une chose pareille ? Il retenait ses larmes, alors qu’elles se bousculaient pour sortir, tout comme la colère qui lui mordait le cœur. Ceux qui avaient fait ça payeraient, il s’en fit la promesse.

Par la suite, ils furent plusieurs à être assassinés de manière aussi sauvage. Et il n’y avait aucune trace des personnes responsables. Car il était certain qu’elles étaient plusieurs. Une bande bien organisée, capable de tout juste pour le plaisir de massacrer des innocents. Ils frappaient partout à la fois, et disparaissaient rapidement dans les ténèbres de la nuit.
Ils étaient comme tout le monde pendant la journée, travaillant ici, faisant cela, souriant faussement à leur entourage pour devenir des monstres la nuit.
C’est ce que pensait Charles au fond de lui. Il était un monstre. Et c’est dans cet état d’esprit qu’il était lorsque sa femme était venue le voir dans le grand salon de leur maison. Une maison que Charles payait avec son salaire d’employé du Ministère de la Beuverie, alors que la nuit venue, il se débarrassait de ses collègues.
Un monstre.
« Charles, il faut que nous parlions.
- Je n’ai pas envie de discuter ce soir…
-C’est important. »
Le ton était sec, froid. C’était un ordre. Charles poussa un long soupir avant de relever son visage vers celui d’Eléonore. Il allait ouvrir la bouche pour parler, mais elle lui annonça de but en blanc :
« Je suis enceinte. »
Un grand silence s’était fait. Charles n’avait pas hurlé de joie, rien. A cet instant, il se trouva encore plus horrible. Il était un monstre, sa femme en était un aussi. Elle allait donner naissance à un enfant. Un monstre aussi ?
« Je pensais que ça te ferais plaisir d’être père, Charles.
-Ce n’est pas ça… C’est…
-Tu as peur ? »
Les deux grands yeux bleus d’Eléonore avaient fixé les siens si intensément en disant cela qu’il se serait noyé dedans avec plaisir à cet instant. Et il acquiesça, les larmes aux yeux. Eléonore le regarda d’un air hautain avant de regagner sa chambre.
Cet enfant, son enfant, saura lui être utile en temps voulut.

Dans une autre banlieue, dans une autre maison, un jeune homme restait prostré sur son siège, retenant ses larmes. Saké Rotter avait du mal à digérer la mort brutale et sauvage de celui qui avait été son mentor. Une main se posa sur son épaule, et une douce voix se fit entendre dans la pièce.
« Saké… Arrête de te faire des reproches… Tu devrais te reposer…
-Me reposer ? Comment est ce que je pourrait me reposer Whiskyky ? On s’est encore vu y’a pas trois jours au bureau. Il comptait les jours qui le séparait de la retraite et nous parlait même des projets qu’il avait. Et hier matin, on m’appelle en urgence. William est mort. Et de quelle manière horrible ! Faut vraiment être taré pour faire ça, je vois pas d’autre mots…
-Saké…
-J’ai peur pour toi et pour le bébé, ces malades s’en prennent à ceux qui font partit du DESASTRE. Entre eux et les autres qui s’attaquent aux Boidelos, on prend des risques.
-Si ça peu te rassurer, je peux aller chez mes parents le temps que le DESASTRE mette fin aux agissements de ces… monstres ? Je ne vois pas d’autres mots. »
Saké s’était relevé péniblement et avait enlacé sa femme. Si jamais il leur arrivait quelque chose par sa faute, il ne se le pardonnerait jamais.

Invité

Chapitre 13 : La fin de la confrérie

Il faisait sombre. Très sombre. Charles n’y voyait pas grand-chose mais il entendait des cris qui venaient de plus loin. Et de la lumière. Doucement, sans un bruit, il avança jusqu’à se retrouver devant la grande porte de fer. Elle était entrouverte. Charles tremblait. Il poussa doucement la porte qui grinça. Dans la grande salle, ils étaient plusieurs. Des sorciers. Ils se battaient.
« NON! NON PAS CA! »
Une voix qu’il connaissait. Dolldemort. Elle était là.
Mais elle ne le voyait pas, comme personne dans cette pièce étrange. Il était là, mais personne ne prêtait attention à lui. Et face à Dolldemort, plusieurs sorciers. Des enfants, un elfe de maison et un adulte. Charles les observait, sans rien dire. Qui aurait pu l’entendre de toute façon ?
Il s’avança vers les deux enfants qui se trouvaient au plus près de Dolldemort. Au cas où. Il les détailla rapidement. Le garçon était affalé sur le sol. La fille le soutenait pour qu’il se relève, tout en lançant un regard noir à Dolldemort. Et cette dernière, un large sourire aux lèvres, avait dit d’une voix claire : « Ce regard plein de haine… Oui je le connais… Ta mère avait le même… »
Charles n’entendait plus rien. Tout était devenu flou.

Il s’était réveillé en sursaut, tremblant. Eléonore s’était tournée vers lui.
« Qu’est ce qu’il t’arrive Charles, un cauchemar ?
-Oui… Un cauchemar… »
Les yeux grands ouvert, il regarda sa femme qui s’était retournée dans le lit pour se rendormir. A cet instant, il eut un immense sentiment de dégoût. De lui-même.
Charles se leva et se dirigea rapidement vers la chambre d’enfant.
Crayonne dormait à poings fermés.
Il posa sa main près de celle de la petite qui lui tenait dans un réflexe purement inconscient. Il avait peur. Peur de lui, peur de sa femme, peur pour sa fille. Elle allait avoir un an. Elle était innocente, mais allait-elle le rester ? N’allait-elle pas devenir un monstre elle aussi ? Un monstre qui n’hésiterait pas à enlever la vie des autres ?
Et pour la première fois depuis longtemps, Charles Badgranger pleura.

Saké se prépara rapidement ce soir là. Le DESASTRE l’avait appelé. C’était une urgence. Il avait fait part de ses soupçons à ses supérieurs. Il s’était souvenu de cette histoire de confrérie, de cette blague ainsi qu’avait dit Dolldemort. Tout cela confirma ce que le DESASTRE savait déjà. Ils ne leur restaient plus qu’à les prendre sur le fait, dans leur repère.
Saké repensa à son fils et à sa femme. Ils étaient en sécurité pour le moment. Et si le ciel lui était clément, il pourrait même être de retour pour fêter l’anniversaire de son fils la semaine prochaine. Si il était encore vivant.

Cedricus était venu rejoindre Dolldemort et les autres dans la petite taverne abandonnée de Raccoon City. Ce soir là, il y avait des absents : Charles et Eléonore s’occupaient de leur fille, et Louisus avait été retenu dans une réunion mortellement ennuyeuse à l’hôpital Pikatrik. La chef de la confrérie des sorciers maléfique avait prit la parole en voyant que la plupart des membres étaient ici.
« Si je vous ai demandé de me rejoindre ce soir, c’est parce que j’ai une nouvelle intéressante à vous annoncer. Ce soir, nous… »
A cet instant, ce fut la panique totale, suivit d’un carnage sans nom. Plusieurs vitres de la taverne avaient été brisées en même temps. Des agents du DESASTRE arrivaient de partout, armés de baguettes et les pointant sur les personnes présentes dans la salle. Mais Dolldemort n’allait pas se laisser faire aussi facilement. Non. Elle n’avait pas fait tout ça pour abandonner maintenant devant une bande d’imbécile qui se prétendait l’élite de la sorcellerie alcoolisée.
« MORTEMUS ! »
Elle avait lancé ce sort indigne sur le premier agent qui était entré. Les membres de la confrérie l’imitaient. Ce fut rapidement un véritable bain de sang. Il y avait des morts et des blessés dans les deux camps.
Voyant la tournure que prenaient les choses, ce ne fut pas sans mal que les sorciers noirs prirent la fuite. Ceux qui avaient réussit seraient traqués. Ceux qui avaient été rattrapés seraient punis en conséquences.

Saké avait participé à l’assaut. Et pendant la bataille qui lui avait valut quelques blessures légères, il avait reconnu ses anciens camarades. Ceux qui faisaient partit de la confrérie des sorciers maléfiques. Et lorsque il alla voir son supérieur, il lui demanda : « Vous les avez tous attrapés ?
-Désolé Saké, il y en a quelques uns qui se sont enfuis. Mais avec les prisonniers qu’on a fait, il sera facile de les faire parler pour obtenir des informations. »
Saké Rotter souhaita pour que cela soit le cas.

good good ça avance tout ça. j'avais pas vu le chapitre hier pourtant il me semblait avoir lu ta réponse tu avais édité ?
En tout cas le maitre à penser de saké qui se fait tuer, puis l'attaque de la confrérie, puis la mort de Whiskyky et la vengeance contre le couple Badgranger, le cercle vicieux est lancé.

Invité

Bah en fait c'était posté depuis hier soir Smile

Ça m'étonne quand même que tu n'ai pas grillé ce que signifiait le cauchemar de Charles ^^

siii lol
c'est la scène de Sano Rotter 2 ^^

Invité

Hé hé ^^
Après, comment est ce qu'il peu voir ça, je sais pas trop hein. On va dire qu'il est tellement préoccuper par l'avenir de sa fille qu'il se fait des films (et des vrais films).

oui nan mais comparé aux rêves que font Crayonne et Sano c'est tout à fait approprié et pas du tout choqué.
En parlant de Sano... hum il me semble avoir aperçu "dans les ténèbres de la nuit" quelqu'un portant un bandeau rouge qui cour à toute vitesse pour échapper au danger.
Ah mais nan ça c'est dans le premier chapitre de House of Cray :p (putain jsuis crevé ce soir mais faut quand meme que j'écrive un peu pour sortir un minimum des idées qui ont emergé dans mon cerveau toute la journée -_-')

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