Sacré Rotter : OtherSide

Invité

Chapitre 14
Annihilation

Terreur, la flamme dans tes yeux
Ressens cette puissance
Douleurs,
La guerre se rapproche

Rébellion
La plaine est en feu
Les lames de l'ombre
Désirs d'un être diabolique

Les mines infernales de la douleur
Tel un ouragan
Fatal mégalomane,
Dévoré par la folie

L'ébullition de tout cette colère
Mettre un terme à l'obéissance
Le sang forme des taches sur les mains
Et leurs mensonges devient vengeance

Corps déchirés
Eparpillés dans la nuit
Cet avenir réside dans ce décor désertique
La foi lumineuse est morte

Noirci de fumée où ils sont tombés
Silencieux, comme si quelqu'un leur avait jeté un sort
De la terre ce fléau mortel
Au nom de l'enfer

Sacré jeta un regard circulaire autour de lui puis il se tétanisa, le regard fixé sur les arbres. Une ombre noire s'en détachait. Soudain, il eut un autre flash...
Il se trouvait à nouveau entouré de cadavres. Sacré entendait les râles d’agonie des mourants abandonnés sur le sol.
Il hurla de douleur, plaquant sa main sur son front brûlant, sa vision disparue. L’ombre qui lui faisait face, c’était lui même. Elle avança lentement en sa direction. Autour d'elle, une énergie d’un noir sans fond pulvérisait ce qui se trouvaient sur sa route, projetant des débris avec fracas. Rien ne semblait pouvoir l’arrêter dans sa marche lente et inexorable. Sacré, le souffle fort, observait la scène entre ses doigts crispés par l’appréhension et la douleur lancinante de sa tête. L'ombre eut un sourire mauvais et pris la parole de sa voix douce :
"Bonjour mon cher frère, Je suis heureux de te retrouver."
"Tais toi ! Qui es tu ? Que me veut tu ?"
"Tu m’ennuies, tu n’as pas perdu l’habitude de te poser un tas de questions inutiles au mauvais moment. La vraie question pour l’instant est : comment… Comment vais je bien pouvoir reprendre ma place auprès de toi ?" L'ombre fut satisfaite du visage interrogatif de Sacré visiblement déstabilisé.
"Il a fallut que tu te sépare de moi pour vivre éternellement... Mais je compte bien reprendre la place que cet enfant m'a volé... Quelle ironie, Rettdeboir... Toi seul as conduit à leur perte les seules personnes qui t’avaient accepté et tout ça à cause de ta stupidité. Tu es maudit, tu apportes la ruine et la destruction."
Sacré ne tenait plus debout, il contrôlait avec difficulté les violents tremblements qui le parcouraient et la haine qu’il éprouvait soudain pour cet homme.
"Arrête, plus un mot ou tu vas le regretter!" L'ombre l’ignora. De toute évidence, Sacré était totalement aveuglé par la colère.

Rettdeboir "Laisse moi m'en occuper !!!"
Sacré : "Mais on ne peut rien faire pour le moment, ta puissance est encore scellée..."
Rettdeboir : "Laisse moi faire !!!"
Rettdeboir avait prit le dessus contre le grès de son hôte.

"Tu cesses enfin de geindre pour faire face. Tu n’en restes pas moins un minable, tu ne connais même pas l’étendu de mes pouvoirs. Es-tu seulement conscient du fossé qui nous sépare?" Rettdeboir ne broncha pas. Il était déterminé à l’empêcher de nuire.
La culpabilité, les remords et la colère lui brouillaient l’esprit. Il attendait avec impatience le moment où il pourrait jeter toutes ses forces dans le combat jusqu’à oublier les sentiments qui le rongeaient.
"Eh bien soit, je vais te montrer. "Dit l'ombre amusée.
Rettdeboir dont la rage contenue explosa enfin se jeta sur cette... chose... Le jeune garçon fut frappé par une sensation inconnue. Il ne reconnut pas immédiatement la douleur vive qui le lacerait alors qu’une entaille précédée par une gerbe d’étincelles se format sur son épaule sans qu’il puisse voir le mouvement responsable de sa blessure. Il était incapable de détourner son regard des yeux rouge sang de son assaillant qui arborait un rictus de triomphe. Rettdeboir perdit l’équilibre et tomba à genoux aux pieds de son attaquant. Une douleur étrange le paralysait.
"Tu es faible. Je vais te faire ravaler ta prétention."
L'ombre présenta sa main ouverte devant le visage de Rettdeboir incapable de bouger.
"Tu n’as jamais rien contrôlé du tout, tu es un pantin et si peu de gens l’ont compris à l’époque. Même ce combat, je l’ai décidé."
Rettdeboir saisit brusquement le poignet de la silhouette de l'ombre, le serrant de toutes ses forces et dit dans un souffle rauque.
"Toi qui crois si bien tout contrôler, prends garde néanmoins à ne pas te brûler en te laissant dépasser par les conséquences de tes actes."
Les yeux rouge sang de l'ombre s'illuminèrent de plus belle sous l’influence du mépris. Elle perdit toute contenance et hurla :
"Ne me touche pas Rettdeboir !"
Ce dernier fut aveuglé par une lumière noire qui explosa sur son front. Il fut projeté deux mètres plus loin et percuta un arbre dans un fracas avant de s’écrouler, le sang défigurant son visage. Il resta à terre tandis que l'ombre l’observait haineux.
"Et toi mon frère ? Pourras-tu payer le prix de tes actes passés ?"

Plus jamais le futur ne lui sourira. Car il n’y aurait plus de futur pour lui.
Il n’avait pas envie d’abandonner ce pour quoi il avait perdu ses proches, ses amis, sa famille. Il ne pouvait pas laisser derrière lui toute sa vie.
Peut importe si cela devait le mener à sa perte. IL continuerait.
Que son sort soit funeste lui importait si peu…
L'Amour et la Peur.
Les seuls sentiments qu’il n’avait jamais ressentit, et ils étaient pour lui indissociable. Il avait en permanence peur pour la seule qu'il aimait, la seule qui l'aimait.
Il était si tendre, si doux, si faible...
Il ne falait pas que ces erreurs passées ne le menace...
Il ferait tout pour le protéger...

Rettdeboir se releva, un sourire fendait son visage, et ses grands yeux verts ne reflétaient plus que la colère.
"Tu vas payer pour ce que tu as fait..."
L'ombre se rapprocha de lui.
"Payer ? Mais c'est toi qui m'a abandonné Rettdeboir, c'est donc à toi de payer avec la vie de cet enfant !!!"
La silouhette noire fonça sur lui.
Noire...
Si noire...
Elle le maintenait, le serrait de toute ses forces.
"Rend moi ce qui m'appartient..."
Rettdeboir ouvre la bouche pour parlé, mais aucun son ne sort. La douleur est atroce, elle lui dévore les entrailles. Il a l'impression de brûler de l'interieur. Cette sensation horrible, insoutenable. Et cette ombre qui l'enserre de toute ces forces...
"Rend moi ce qui m'appartient..."
Mais Rettdeboir sentait que ses forces l'abandonnaient.
Sa vue se brouillait...

"STUPEFIX !!!"
Le sortilège frappa l'ombre de plein fouet, et elle relacha le jeune garçon qui retomba lourdement sur le sol, épuisé.
"J'éspère qu'on arrive pas trop tard ?"
Cette voix, Rettdeboir la reconnait entre mille. Il sent q'on le prend dans les bras, et cette douce chaleur...
Rettdeboir : "Maman..."
Crayonne ne répond pas. Un léger sourire apparait sur son visage.
Crayonne : "Heal !!!"
Les blessures de Rettdeboir se referment d'elles même.
Sano : "IL est finalement arrivé..."

~~~~ A suivre ~~~~

Invité

trop génial !!! j'ai hâte de savoir ce qu'il va se passer dans la suite ^^

Invité

Pffiou... Ça se rapproche gentiment de la fin (qui est dèjà écrite...).
Sacré Rotter : OtherSide - Page 3 273p

Allez !!! Courage !!! Je peux le faire !!!

Invité

Chapitre 15
A game named Pain

Entrez dans l'arène frappée par les lumières
Il s'agit d'une guerre, n'est pas un jeu
Vous allez connaître l'enfer

Il vaut mieux que tu ne gâches rien
Les enjeux sont important,
Le prix est élevé, quelqu'un va payer

Pile je gagne, face vous perdez
Sur mon chemin,
Et je vais vous écraser, vous broyer

Vous cherchez des ennuis,
vous les avez maintenant trouvés

Le Dernier debout remporte la bataille
Je veux vous entendre crier
hurler toute la nuit
Cela va faire un petit peu mal

Pile je gagne, face vous perdez
Sur mon chemin,
Et je vais vous écraser, vous broyer

Maintenant, je vais vous balancez
Aucun second choix n'est envisageable
Et je vais vous écraser, vous broyer

Pas besoin de raison,
Les noms je n'en veut pas
Juste te foutre la haine
Laissez-moi vous expliquer
Le nom de ce jeu est "douleur"

Maintenant que nous vous avons trouvé,
Nous allons vous livrer...
Nous allons vous battre...
Nous allons vous éclater...
Nous allons vous écraser...
Nous allons vous broyer...

La nuit était claire et fraîche. Une légère brume descendait doucement. La nature frissonnait. Mais jamais le bois de Bourgogne n'avait ressentit autant de secousses que ce soir là.
Sano, baguette à la main, s'avança vers l'endroit où l'ombre se tenait, immobile.
Sano : Alors c'est à cela qu'IL ressemble ?"
Il se tourna vers le corps Sacré, que contrôlait Rettdeboir. Ce dernier se releva doucement, encore un peu sonné par le coup qu'il s'était prit.
Rettdeboir : "Fait gaffe... Il est plutôt balèze..."
Sano : "A voir l'état dans lequel il t'a mit, ça m'en a tout l'air..."

« Vous êtes si ridicules… Tellement pathétiques… Vous n'avez aucune chance !!! »
La silhouette était à présent entouré d'un nuage de ténèbres dans lequel on ne pouvait absolument rien distinguer.
"DOLORIS !!!"
A ce moment, le sortilège lancé par ce dernier fit s'effondrer Rettdeboir, haletant, un faible gémissement de douleur s'échappant de ses lèvres, il retint ses larmes de souffrances, ne voulant pas supplier son adversaire d'arrêter sa torture sadique. L’ombre stoppa le sort et s'avança vers le vaincu, il le retourna sur le dos et se pencha lui.
« Mon pauvre petit, n'as-tu donc pas compris que j'avais TOUT prévu depuis le début ? »
Le jeune garçon perdait de plus en plus contact avec le monde réel, ne pouvant rouvrir les yeux sans voir les couleurs tourbillonner devant lui, ou se sentir envelopper dans un écrin de brume, il avait tellement mal, il pouvait à peine bouger. Il pensa alors qu'il allait sûrement mourir, il allait le tuer pour pouvoir reprendre sa place. Il refusa de fermer les yeux face à son ennemi et les rouvrit avant de les poser sur l’ombre qui lui apparaissait flou
« Crois tu vraiment que je me serais donné tant de mal à te mettre dans cet état si c'était pour te tuer maintenant ? fit la silhouette aux yeux couleur rubis, devinant la pensée du jeune garçon rien qu'en voyant son regard...il s'agenouilla près de lui:- J'aurais pu le faire tout de suite ça.....mais franchement....»
Sa voix avait pris une intonation un peu triste et l'autre se sentit envahit par une légère culpabilité. La silhouette sombre glissa sa main dans les cheveux du blessé et vit qu'il sombrait dans l'inconscience, il poursuivit toujours d'un ton incroyablement doux :
« J'ai beau être un peu en colère contre toi..... Ce n'est pas au point de te tuer quand même... J’ai besoin de ton corps pour reprendre ma place !!!"

"Fire Wall !!!!"
Le sortilège frappa l'ombre de plein fouet. Rettdeboir se retourna vers celle qui avait lancé la magie élementaire de feu.
Rettdeboir : "Hallyn ?"
Hallyn : "Menteur !!! Tu ne nous as pas preévenut que le moment était venu !!! Alors nous sommes venus de nous même !!!"
Aux côtés de la jeun fille se trouvaient Smirnoff et Gin.
Rettdeboir : "Bande de crétins... Je vous avais dit de ne pas vous en mêler !!! C'est entre lui et moi !!!"

L'ombre se releva et dévisagea les personnes présentes avec une expression sadique.
« Vous allez tous me le payer… Je me vengerai… Puis je vous exterminerais tous un à un !!! Ma rage est sans limites !!! »
A nouveau, il était entouré d'une aura de ténèbres.

Rettdeboir tentait de se relever, mais ces blessures étient vraiment sérieuses. Dans osn esprit, la voix de Sacré résonnait de plus belle.
Sacré :« Je ne suis pas capable de me défendre seul, je ne suis pas aussi fort que toi… »
Rettdeboir : « Ne fait pas cela !!! Je t’en supplie !! Je ne veux pas que tu te sacrifie pour moi !!! »
Sacré : « Tu dois rester et te battre, car tu en es capable et que moi je ne le suis pas… »
Rettdeboir : "Sacré, arrête..."
Sacré : "Je vais utiliser ce qu'il me reste de puissance magique pour te protéger... Promet moi de te débarasser de lui !!!"
Rettdeboir : "Saaaaaacrééééééé !!!!"
Sacré : « Mon ami… Mon frère… » Murmura t-il pour lui-même avant de s'éteindre, et le cri d’horreur de Rettdeboir qui éclata résonna douloureusement à ces oreilles.

Rettdeboir frappa contre le sol qu’il aurait voulut détruire de ses poing. Si fort, mais pourtant si faible. Incapable de le protéger. Il hurlait comme un damné. Jamais il ne pourrait laisser cela arriver.
Il s’arrêta, les poings serrés. Ce corps scellant un destin. Un instant tout était devenu silencieux. Puis il hurla de désespoir. Cela marqua un tournant dans sa vie. Désormais, il était seul au monde. Et à chaque seconde, sa haine augmentait.
Rettdeboir se relava, doucement. Ses compagnons le voyaient à présent distinctement. Comme le fantôme d’un passé mystérieux aux traits figés de douleurs. Figés dans un temps qui leur semblait si lointain.
Rien à ce moment précis n’aurait pu les faire détourner le regard de ses yeux si verts, si envoûtants et emplies d’une colère inimaginable. Tout dans ces deux iris les chamboulait. C’était comme si leurs cœurs avaient été transpercés de lames chauffées à blanc, comme si on leur broyait les entrailles, comme si une flèche leur perçait les flancs. Personne ne pouvait bouger, comme foudroyés sur place.
Leurs corps étaient devenus rigides, leurs souffles laborieux. C’était comme si le propriétaire de ces pupilles d’émeraudes lisait en eux, qu’il sondait leurs pensées et leur transmettait son dégoût. Dégoût qu’ils voyaient bien dans ce regard. Le visage du jeune garçon était pourtant de marbre, tel un masque sans expression. Seuls ses yeux parlaient pour lui, un miroir de l’âme pour ceux qui lui faisait face.

« Vous allez tous mourir !!! Je suis l’incarnation de la haine absolue !!! »
Rettdeboir leva la tête vers celui qui avait prononcé ces paroles. L'ombre avait changé, prit forme humaine. Et son visage était déformé par une haine infinie.
« Sacré ?! »
« Je lui ressemble à ce point ? Pourtant c’est toi qui te trouve dans son corps…»
« Qu’est-ce que tu lui a fait ? »
« J’ai juste prit… Forme humaine… »
« Tu pouvais aussi bien rester mort ! »
« Mon frère… Puisque tu as perdu ton petit ami, ta peine doit être grande. Alors, pour me faire pardonner, je te propose de t’aider à mettre fin à tes jours. »

Invité

Chapitre 16
Tornado of Souls

Ce matin j'ai fait cet appel
Celui qui met fin à tout
J'ai voulu pleurer
Mais bon sang, ce puit est à sec
Pas pour l'argent,
pas pour la gloire,
Pas pour le pouvoir,
Mais maintenant je suis en sécurité dans l'oeil du cyclone
Je ne peux remplacer les mensonges,
Plus de vivant enfermé dedans
Je mourrai sûrement à sa manière
Dans l'oeil du cyclone, emporte-moi

Tu en viendras à détester mon nom
Tu me détesteras tout autant
Tu n'auras plus besoin de ton souffle
Et bientôt tu seras face à ta mort
Causée non pas par les années, pas par l'usure
Pas par les larmes mais par abus de toi-même

Qui va dire, que dois-je dire... être... faire
Car pour moi ce sera un grand vide
La terre des opportunités
L'occasion en or pour moi
Mon avenir paraît si brillant
Maintenant que j'ai vu la lumière

Je ne peux dire ce que j'ai à l'esprit
Je ne peux faire ce dont j'ai envie
Je t'ai prévenu du destin
ça s'est révélé vrai trop tard
Ta langue dénature tout
Maintenant viens boire cette malédiction
Tu sens le bout de mes doigts
Tu n'oublieras pas mes lèvres
C'est le baiser de la mort

« Je ne mérite plus de vivre ? Pourquoi as-tu changé d’avis ? »
Rettdeboir « Prouve-moi que j’ai eu tort. C’est un combat à mort maintenant. »
Rettdeboir tendit ses mains vers son adversaire.
« FIRE BALL !!!! ».
Ses balles se heurtèrent à un bouclier invisible. Il vit le sol former un cercle blanc sous ses pieds, et se jeta sur le côté à temps pour éviter la colonne de foudre qui s’éleva.
D’un geste du poignet, l'ombre fit apparaitre une épée de lumière et frappa d’un coup de tranche. Rettdeboir réussit à reculer suffisamment pour ne pas être coupé en deux. Mais la lame lui fit une entaille profonde sur tout le torse à hauteur du cœur. Il cria de douleur, et la voix de l’ombre lui répondit.
« C’est ça ! Je vais te démembrer !!! »
Sano s'interposa de justesse pour ne pas que Rettdeboir se fasse tuer.
L'ombre le frappa au visage. Sano tomba à terre, crachant du sang. Sans attendre que ses jambes cessent de trembler, il chargea sur son adversaire qui arrêta son coup à mains nues.
« Ce n’est pas suffisant. »
Il le poussa en arrière et lui lança à nouveau un sortilège de foudre. Sano réussit à esquiver trois éclairs, mais le quatrième le jeta à nouveau à terre. « Ca c’est mieux, lui dit-il avec un sourire. »
Puis il se tourna vers Rettdeboir, un sourire sauvage aux lèvres.
« J’ai su qu’il te restait un être cher… »
Rettdeboir baissa les yeux et blêmit.
« Je vais réparer ça. »
« NON ! »
Tout se passa en quelques secondes Crayonne sut qu’elle ne pourrait pas éviter la décharge d’énergie négative de l’ombre. Elle se releva et s’obligea à ne pas fermer les yeux. Soudain, quelqu’un s’interposa entre elle et le sort mortel. Rettdeboir se jeta sur l’ombre, fou de rage. Il allait payer pour tout ce qu’il avait subi. Pour sa mère, pour ses proches, pour ses amis, pour Sacré. Et pour Crayonne aussi, bien qu’il la sût saine et sauve. Sano tomba en arrière, dans les bras de Crayonne.
« Merci… »
« Heureusement pour toi que j’avais lancé un bouclier de protection… Sinon tu aurait été tué à l’heure qu’il ait…. »
« Toujours aussi prévoyante, Crayonne »
Elle tourna la tête vers le combat. Cela ne tournait pas aussi bien qu’elle l’aurait souhaité. Elle voulut se lever, mais il la retint.
"Laisse le... C'est son combat..."
"Je sais mais..."
"Fais lui confiance, ce n'est plus un bébé..."

Rettdeboir voulut courir rejoindre Sano, mais il tomba à genoux. Ses blessures le faisaient souffrir.
"Thunder Wave !!!"
Hallyn se jeta sur l'ombre. La décharge magique de cette dernière la manqua de peu.
"Fire Storm !!!"
« Tu vois que je me suis améliorée », dit-elle en souriant à Rettdeboir.
Il lui rendir son sourire.

Gin : "Où est Sacré ?"
Smirnoff : "Rett !!! Tu as pris sa place ???"
Rettdeboir s’était renfermé sur lui-même, doucement, silencieusement, laissant voir à quiconque le regarderait cet air de tristesse et de lassitude marquant son visage.
Il avait trouvé sa véritable force dans son désir de protéger ceux qui l’avait aidé alors qu’il n’était pour eux qu’un inconnu. Ceux qui l’avaient accepté sans poser de questions.
Smirnoff : "Rett ? Il est arrivé un truc à Sacré ?"
Il regardait le sol, visage impassible. Il était impossible de savoir s’il écoutait les paroles de ses amis.

L'ombre s'avança vers le petit groupe d'adolescents.
"Vous allez mourrir... Je ne tolererai pas que vous puissiez vivre un instant de plus sur cette terre..."
Il fit un revers de main et une bourasque balaya Hallyn qui tomba, inconsiente, dans le granc lac qui bordait le bois de Bourgogne.
Rettdeboir : "Hallyn !!! Noooooooon !!!!"
"Je t'avais dit que tu souffrirai, mon frère... Je t'enlèverai tout ceux qui te sont cher, un par un... Mwaaaaaahaaaaaahaaaaaa !!! "

« Oui, on sait, tu deviendras le maître absolu du monde et tout le monde rampera à tes pieds. On va faire court et passer directement à la victoire du gentil, tu veux bien ? »
C'était la voix de Saké Rotter. L'ombre s'énèrva.
« Tu n’as aucune chance ! »
Saké haussa les épaules.
« Et alors ? J’en ai pas besoin, j’ai ça. »
Il sortit sa baguette et la pointa sur l’ombre.
"Sort de destruction massive !!!"

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Chapitre 17
Impardonné

Du sang nouveau touche la terre
Et rapidement il se soumet
Rongé par une honte perpétuelle
Le jeune garçon apprend leurs lois

Avec le temps le gamin rentre dans le moule
Ce souffre douleur qui a mal agi
Dépossédé de toutes ses pensées
Le jeune homme continue son combat et il a compris
Il s'est promis
Que jamais à partir de ce jour
Ils ne lui prendront sa volonté

Ce que j'ai éprouvé
Ce que j'ai appris
N'a jamais transparu dans mon attitude
Jamais été
Jamais vu
Je ne verrai pas ce qui aurait pu se passer
Ce que j'ai éprouvé
Ce que j'ai appris
N'a jamais transparu dans mon attitude
Jamais libre
Jamais moi même
Aussi je te surnomme l'impardonné

Ils ont voué leur vie
A tout gouverner de la sienne
Il essaie de tous leur plaire
Homme amer qu'il est
Tout au long de sa vie, la même chose
Il a livre bataille continuellement
Un combat qu'il ne peut gagner
L'homme fatigué qu'ils voient n'en a désormais plus rien à faire
Le vieil homme se prépare
A mourir à contrecoeur
Ce vieillard c'est moi

Tu m'as catalogué
Je te cataloguerai
Aussi je te surnomme l'impardonné

Sous la surface…
Hallyn glissait vers le fond. Etendue comme si elle semblait endormie, elle descendait lentement vers le fond de ce lac tranquille et froid. Son adorable visage ne pourrait plus rayonner. Les sentiments de joie et d’amusement qu’elle communiquait tout autour d’elle, la colère qu’elle avait et les larmes qu’elle avait eut dans la douleur… Plus rien de tout cela ne reviendra. Son corps allait être réduit au silence pour l’éternité.

Rettdeboir tendit sa main vers la jeune fille et lui attrappa le bras avant de la remonter vers la surface du lac.
Il la déposa doucement sur le sol et rougit légèrement. Puis il la regarda. Encore une fois. Elle était évanouie.
Une jeune fille qui semblait paisible contre lui. Une jeune fille à laquelle il était lié.
Une jeune fille qu’il voulait à tout prix protéger.
Et aussi garder près de lui.

"Sort de destruction massive !!!"
Saké avait lancé le puissant sortilège en direction de son adversaire, mais il se heurta à un bouclier de protection.
"Merde !"
Une colonne de foudre se forma à côté de lui, manquant de le toucher de peu.
L'ombre fit un pas en avant mais Saké se mit en travers de sa route. L’ombre se retourna et prit l’homme par la gorge. Une énorme quantité de ténèbres sortit de la main de la silhouette et celle-ci cria avec une voix démoniaque.
« Ne vous mettez pas en travers de ma route, sinon vous mourrez maintenant »
Saké hurla de douleur et il s’affala au sol sous les airs désabusés des autres personnes présente.

Hallyn ouvrit les yeux, puis se blottit contre le garçon, l’entourant de ses bras. Et alors, elle prononça un mot. Un seul mot qui n’était que pour lui. Ce n’était qu’un murmure mais il sembla à Rettdeboir que ce mot résonnait à l’intérieur de lui et qu’il vibrait, qu’il se répandait en lui comme une douce chaleur…
"Sacré..."
Elle pleurait. Il la serra longtemps contre lui, cherchant des paroles pour la consoler, mais il n’y avait pas de consolation possible.
Alors le garçon oublia tout et il ne pensa plus qu’à elle.
Il ne vivait plus que pour elle.

Sano se releva, aidé par Crayonne. Saké était à terre, méchamment sonné. Les deux seule personnes encore debout étaient Smirnoff et Gin.
L’ombre fonça sur ses adversaires qui esquivèrent facilement sauf Gin qui fut éjecté par une boule de feu en pleine poitrine. Il vint s’écraser sur un arbre et avec un bruit sourd, il s’effondra.
Smirnoff : "Gin !!!! Merde, c'est pas le moment !!!!"
La boule de feu que lança l'ombre se dirigea droit sur Smirnoff qui n’avait pas bougé, stupéfait par l’arrivée de l’immense flamme. Il aurait fini en viande grillée si Sacré n’avait surgi au dernier moment :
« Shield !!!» .
La muraille fut presque rompue au moment de l’impact mais elle tint bon. Un grand filet de vapeur s’élevait sur le lieu du combat
« Tu refuse toujours d’admettre que tu ne PEUX pas gagner ? Pathétique idiot ! »
Il y avait toujours un espoir. Et il avait quelque chose de très précieux à défendre.
"Mon frère… Donne-moi ta force."
Rettdeboir sentait son adversaire faiblir. Aussi lentement que lui, mais c’était déjà ça. Il fit un geste à l’intention de Crayonne, qu’elle comprit bien. Dégagez si ça tourne mal. Elle hocha de la tête. Pour refuser. Avec un sourire, il attaqua à nouveau. Et prit l’avantage.
« Que feras-tu lorsque tu auras mis fin à tout cela, hein ? »
L’ombre semblait blessé. Mais Rettdeboir répondit au lieu de lui porter un coup fatal.
« Je me mettrai au jardinage. Tu ne me persuaderas pas que j’ai besoin de toi. Le seul truc dont j’ai besoin te concernant, c’est ta mort. »
« Si tu le prends sur ce ton… »
L’ombre se releva étonnamment vite et frappa, prenant Rettdeboir au dépourvu.
Il ne la vit pas arriver sur lui. Elle l’enchaîna avec une force monstrueuse et il fut projeté par terre avec un immense fracas. Il s’était enfoncé d’un mètre, mais il bougeait encore.
« Je VEUX vivre ! FLAAAARE !!!! »
Rettdeboir lui lança le sortilège. D'immenses flammes sortirent du sol, entourant l'ombre, l'empêchant de fuir. Elle tomba au sol.
Saké rattrapa le jeune garçon, blessé au ventre.
« T’as fait du beau boulot gamin... »
« C’est qui le… Gamin ici ? J’ai au moins… Quelques centaines d’année de plus que toi !!! »
«Crayonne va te soigner. »
« Il n’est pas mort. »
Rettdeboir essaya de se relever, mais retomba aussitôt à terre. Crayonne le fit s’allonger.
« Tu ne peux plus te battre. »
« Lâche-moi. Il faut en finir. »
Sano posa sa main sur l’épaule du garçon.
« Je vais le faire. »
« Hors de question. C’est mon combat. »

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Chapitre 18
Liberté

Si je pars d'ici demain
Te souviendras-tu encore de moi ?
Car je dois voyager maintenant
Il y a beaucoup trop d'endroits que je dois voir

Et si je reste ici avec toi
Les choses ne pourraient plus être les mêmes
Car je suis comme un oiseau maintenant
Et tu ne changeras pas cet oiseau
Et tu ne changeras pas l'oiseau
Et tu ne changeras pas cet oiseau
Dieu sait que je ne peux changer

Ce fut un tendre amour
Malgrés ce sentiment, je ne peux pas changer
Ne le prends pas si mal
Car Dieu sait que je suis à blamer

Dieu aide moi je ne peux changer
Dieu je ne peux changer
Ne voleras donc tu pas, petit oiseau ?

Rettdeboir « Tenez-vous à l’écart. Je ne tolèrerai aucune couverture. »
« Si tu insistes », dit Crayonne en préparant un sort.
« C’est toi le chef », ajouta Sano
Rettdeboir « Partez. Je vous rejoindrai dehors dès que ce sera terminé. »
Crayonne « Sois prudent. »
Rettdedeboir « Je ne suis pas seul. J'ai Sacré avec moi... »
Et puis, il y avait quelque chose de fort entre eux. Il ne savait pas quoi exactement, mais ce quelque chose existait bel et bien. Sa peur était absurde. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher.

La voix maléfique retentit. Elle semblait venir de partout à la fois.
« Je vais te broyer! »
Rettdeboir se retourna, furieux.
« Viens toujours ! »
IL préparer un sortilège, discretement.
« Me voilà. »
L’ombre fut engloutie par l’énorme boule de feu et ils crut avoir le dessus. Mais au dernier moment, elle fit un geste horizontal de la main droite et la boule de feu fut étouffée par ce vent soudain. Il esquiva le coup suivant, non sans mal.
Il était mort de peur, mais il avait aussi confiance en lui.
« Tu n’as pas peur de mourir ? Je suis invincible ! »
L’ombre semblait venir de partout à la fois. D’un revers de la main, il balaya Rettdeboir qui tomba, à moitié assommé. Il le prit comme une poupée et la jeta dans le vide qui s’ouvrait dans le sol et donnait sur un abîme brûlant.
« Pauvre gamin… TON CORPS EST A MOI ! »
« Tu y crois trop… »

Ils étaient arrivés au pied de l'école. Crayonne ne tourna vers le bois, et ses pensées étaient remplies de craintes.
"Sacré... Rett..."
Un petit couinement la sortie de ses pensées. Blackjack s'était mit devant elle. Il voletait, et semblait inquiet. Crayonne souria.
"Tu veux y aller ?"
Hochement de tête de la part du petit dragon.
"Je peux te donner la puissance magique qu'il me reste, mais je ne sais pas si ce sera suffisant..."

Un cri parvint aux oreilles du jeune garçon, un avertissement.
« Derrière toi ! »
Trop tard. La colonne de feu lui avait atrocement brûler le dos, et Rettdeboir s'effondra sur le sol.

Et je vais mourir. Tout s'écroule autour de moi. Ce que j'ai bâtit n'est que chimère. Le lien avec Sacré qui me semblait si précieux, important…
J'ai été faible et naïf.
Comment ai-je pu croire ne serais-ce qu'une seconde qu'il y avait quelqu'un pour moi ?
Je ne me cherche pas d'excuses non. Je suis conscient de mes actes.
De l'horreur et de la souffrance que j'ai causée. Du sang que j'ai versé. C'est ce qui m'a amené où je suis.
Dans l'état pathétique où je me trouve : faible sous leurs coups, faible à l'attaque. Et la mort m’attend à bras ouverts…

"Alors, c'est fini ? Tu as épuiser toute tes réserves de magie ? Le combat aura été moins long que je le pensais... Tu vas le rejoindre, ton petit ami... Mais je te ferai d'abord souffrir comme tu m'a fait souffrir..."
Il tendit sa main vers Rettdeboir, encore sonné.

Quelqu'un s'interposa entre eux. L'ombre recula, décontenancée.
"Qu'est ce que c'est que ça ???"
Devant Rettdeboir se trouvait une créature, mi homme mi dragon, d'un noir de jais. Le jeune garçon se releva, encore sous le choc, mais il le reconnu presque immédiatement.
"Blacky ?"
La créature aquiesca par un couinement, puis se rua sur l'ombre. Il griffait, mordait, mais son adversaire prit rapidement le dessus et le plaqua au sol.
Rettdeboir se releva à nouveau, une lueur d'espoir dans les yeux, un sourire aux lèvres.
« Je vais finir ce que mon père a commencé, dit-il avec ce qui semblait être plusieurs voix à l’unisson. »
Il se rua sur l'ombre et frappa.
Il frappa avec la force de ceux qui ont tout à perdre.
Il frappa avec le désespoir des vaincus. Il frappa avec la haine des bannis.
Il frappa avec la peine de ceux qui ont perdu un être cher.
Il frappa jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien, jusqu’à ce que le cri d’agonie de cette ombre diabolique se fut dissipé. Jusqu’à ce qu’il n’eut plus de forces et qu’il s’écroule à terre.

Il était enfin heureux, enfin en paix avec lui-même. Il n’avait qu’un seul désir, celui que cette situation se prolonge éternellement. Il ne pensait plus. Il voulait aimer, et être aimer.

Pourquoi la mort aurait-elle toujours le dernier mot ?
Comme mon père, j’ai décidé de vouer ma vie à la destruction du mal.
Et quand j’aurai réussi ? Nous savons tous que je ne verrai pas ça de mon vivant.
Le Mal revient toujours.
C’est aussi à ça qu’on le reconnaît.

Invité

Chapitre 19
Renaissance

Ca commence avec une chose
Je ne sais pas pourquoi
Cela ne compte même pas quelque soit les efforts que tu fais
Garde ça à l’esprit
Tout ce que je sais
Le temps est une chose qui a de la valeur
Regarde le voler tandis le pendule se balance
Regarde le compter à rebours jusqu'à la fin de la journée
Les montres font tic-tac
C’est si irréel
Regarde le temps sortir par la fenêtre
Essayant de s’agripper
Sans même savoir
Que je venais de le gaspiller pour te regarder partir
J’ai tout gardé en moi et bien que j’ai essayé
Tout s’écroula
Ce qui signifia pour moi
Sera peut-être un souvenir du temps quand

J’ai tellement essayé et été si loin
Mais au final ça ne compte même pas
Je devais tomber et tout perdre
Mais au final ça ne compte même pas

Une chose
Je ne sais pas pourquoi
Cela ne compte même pas
Garde ça à l’esprit
J’ai tellement essayé
Malgré la façon que t’avais de te moquer de moi
Agissant comme si j’étais une partie de ta propriété
Me rappelant de toutes les fois où tu t'es battu avec moi
Je suis surpris que ça a été si loin
Les choses ne sont plus comme avant
Tu ne me reconnaîtrais même pas
Pas que tu me connaissais avant
Mais tout me revient à l’esprit
Finalement tu garda tout en toi et bien que j’essayais
Tout s’écroula
Ce que cela signifie pour moi
Sera peut-être un souvenir du temps quand

J'ai mis ma confiance en toi
Poussé aussi loin que possible
Et pour tout ça
Il y a qu’une chose que tu devrais savoir...

Un dédale tortueux. Des ombres.
Et « Elle ».
Toute seule. Il doit la sauver. Mais il ne peut rien faire. Il veut bouger, hurler, courir vers elle et prendre sa main…
Mais c’est impossible.
Elle s’éloigne et disparaît dans l’obscurité.
Le garçon se réveilla en sursaut, couvert de sueur.
Un cauchemar.
Ou était-il ?
Il entrouvrit les yeux, mais la lumière était trop vive.
"Où suis-je ? »
Il tenta de se redresser, mais il était trop faible et il retomba lourdement sur le lit encore humide de sueur.
« Et elle, où peut-elle bien être ? Ai-je réussi à la sauvée ? Ai-je vaincu ce monstre ? »
Il essaya à nouveau de se redresser, il y parvînt avec difficulté à s’asseoir et regarda autour de lui. Il se trouvait dans une salle d'hôpital.
Mais aucune trace d’Elle.
Que pouvait-il donc bien lui être arrivé ?
Et lui, que lui était-il arrivé ?
Il semblait être en vie, mais comment cela était-il possible ?
« C’est forcement Elle qui m’a sauvé »
Le garçon se releva, il parcourut les environs du regard mais ne vit rien. Elle n’y était pas. La terreur se saisi de lui, le rongeant de l’intérieur.
« Et moi, comment ai je réussis à survivre sans... Lui ?"
Il repensa au garçon qui avait donné sa vie pour qu'il en sauve d'autres et son coeur se serra. Peut avant qu'il disparaisse, il lui avait promit de veiller sur leur proches...
« Elle doit être là, elle est forcément là… Elle ne peut pas être…. Je sais qu’elle est en vie."
Et, plein de détermination, le garçon se mis en marche à la recherche de la fille. Il regarda tout d’abord dans le couloir adjacent à la chambre, mais ne trouva rien. Il fouilla les alentours sans plus de résultats.
Il s’assit un moment en massant sa tête douloureuse. Une vague de douleur le traversa. Ayant perdu assez de temps, il se remit debout. Et il commença à marcher. Il regardait dans le moindre recoin. Et il l’appelait. Il criait aussi fort qu’il le pouvait, mais sans résultat.
Il était fatigué. Et il commençait à perdre espoir.
N'y avait-il personne dans cet hôpital ?
Il voyait mal. Il entra dans une autre chambre.
Dans le lit, une forme était allongée. Et là il comprit.
C’était elle !
Sa peau laiteuse presque blanche se confondait avec la lumière du soleil. Elle dormait, épuisée. Il n’osait pas y croire…. Il avançait maintenant aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Il s’effondra sur le lit, tout près d’elle. Il la souleva délicatement. Et très lentement. Comme si un mouvement trop brusque pouvait briser son corps en mille morceaux. Il frôla sa peau. Le seul mouvement qui animait son corps était sa poitrine qui se soulevait au rythme de sa respiration lente et calme Il approcha sa tête de la sienne. Tout doucement. Il approcha sa bouche de son oreille. Et alors, dans un murmure à peine audible il murmura un mot, un seul mot pour Elle.
"Hallyn..."
Au début, elle ne réagit pas. Elle dormait paisiblement. Enfin, il sentit la jeune fille frémir dans ses bras. Elle entrouvrit les yeux et tourna vers le garçon un visage étonné. Elle ouvrait de grands yeux innocents, fixant le garçon avec une moue intriguée. Elle paraissait totalement perdue.
"Tu vas bien ?" Interrogea le garçon. "C’est toi qui m’as sauvé hein ? J’en suis sûr."
Hallyn le fixa intensément, ne sachant que faire. Elle prit enfin la parole :
"Qui est tu ?"
Le jeune garçon semblait étonner par une telle question.
"Mais c'est moi, Sacré ! Tu ne te rappelle pas ?"
"Menteur... Regarde toi dans un mirroir..."
Il se tourna vers la fenêtre et y vit son reflet. Celui d'un jeune garçon aux long cheveux blanc.
Alors il se souvint de tout...

Invité

Chapitre 20
Solitude

Un jour de solitude
Le jour le plus long de ma vie
Un jour pareil devrait être interdit
Je ne peux pas tenir

Un jour de solitude
Un jour de solitude

Un jour pareil devrait être interdit
Le jour le plus long de ma vie
Et c'est un jour que je vis

Un jour de solitude

Si tu t'en vas,
Je viendrais avec toi
Et si tu meurt,
Je mourrais avec toi
Prend ma main...

Un jour de solitude
C'est un jour que je suis heureux
D'avoir survécu.

Il n'avait rien senti. Le choc avait été violent, évidemment, mais il n'avait aucunement eu le temps de réaliser ce qu'il lui arrivait.

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