Sano Rotter et le mystère mystérieux de Maître Kanter

Sano Rotter et le mystère mystérieux de Maître Kanter (titre non définitif)

Ceci est donc une histoire se déroulant pendant la troisième année de nos amis à Boudebar. Si le prologue est à tendance tragique, l'histoire se transforme en comédie dès le premier chapitre.
Quand au titre pourri, c'est cadeau.

Prologue

Le jeune homme avait courut pendant des heures.
Il lui semblait qu’il s’enfonçait dans les entrailles du bois de Bourgogne, toujours plus profondément. Les arbres se chevauchaient en désordre et les chemins étaient de plus en plus étroits et sombres, un silence lourd y pesait. Il leva la tête vers le ciel, essoufflé, observant les rayons argentés de la lune qui venait de se lever, laissant la place à une pénombre malsaine et froide, dessinant des ombres inquiétantes sur le sol.
Le bois révélait son cœur noir. Il ne semblait avoir aucune limite à la décrépitude ambiante, chacun de ses pas le plongeant un peu plus dans les ténèbres.
Il était suivit, il le savait, et il devait fuir coute que coute à ceux qui voulaient sa peau... S’il se faisait tuer maintenant, alors il n’y aurait plus aucun espoir pour le monde de la sorcellerie alcoolisée…
Derrière lui, des cris d’hommes qui ont jurés sa perte.
Il est la lumière qui brûle dans ce monde sombre, et les ténèbres veulent l’anéantir à tout jamais.
Puis d’un seul coup, il tombe. La chute est longue, les ténèbres l’entoure, les voix s’éloignent…
Était-ce la fin du monde de la sorcellerie alcoolisée ?

Chapitre 1 - Maître Kanter

Lorsqu’il il se réveilla, il était dans une infirmerie. Il n’arrivait pas à reconnaître cet endroit, et quand il essayait, sa tête lui faisait atrocement mal. Du couloir, des voix s’étaient fait entendre.
Teubé : « Il a atterrit dans ma baraque ! Il a déglingué mon toit ! Il y a un trou énorme maintenant ! Z’allez faire quoi pour ça Bélial ? »
Bélial : « On en sait même pas qui est ce jeune homme Teubé… Je ne sais pas d’où il sort, ni même comment il a pu atterrir sur votre bicoque ! Voyez bien que pour le moment, c’est le cadet de mes soucis ! »
Teubé : « Je veux qu’on répare mon toit ! »
Bélial : « Vous allez vous taire à la fin, stupide elfe de maison ? Allez donc vérifier qu’il aille bien… En attendant, moi j’ai du boulot ! On s’occupera de votre toit plus tard !»
Bélial s’éloigna, laissant là un Teubé fou de rage.
Teubé : « Putain de bordel de merde ! Mon toit ! J’vais le tuer ! »
Le jeune homme se releva doucement lorsque Teubé ouvrit la porte de l’infirmerie, le regard noir.
Teubé : « Toi ! Tu vas me rembourser mon toit !!! »
« Euh… Qu’est ce qu’il s’est passé ? J’suis où là ? »
Gros silence dans l’infirmerie. Teubé se tapait le front.
Teubé : « Bon sang. Fallait que ce soit un amnésique… »
« Je ne suis pas amnésique ! C’est juste que je ne sais pas du tout comment j’ai atterrit ici ! »
Teubé : « Ecoute mon gars, tes problèmes, j’en ai un peu rien à cirer ! Ce que je veux, c’est que tu me rembourse mon toit que t’as troué en tombant dessus ! Et je te raconte pas l’état de mon canapé ! »
« Désolé, hein… C’est juste que j’étais en train de courir dans la forêt de Bourgogne et d’un seul coup, pouf pouf, j’me suis réveillé ici… »
Teubé : « J’viens de te dire que j’en avais rien à cirer gars… »
« Bon bref, on est où là ? »
Teubé : « T’es à Boudebar, la super école de sorcier alcoolisés !
« C’est vrai ? »
Teubé : « Non, évidement. Je suis témoin de Jenova et je suis venu pour discuter de la terre promise avec toi. »
« Ah bon ? »
Teubé : « Oh my God, t’as l’air aussi éveillé que Pini toi, sérieux… »
« C’est pas très sympa de dire ça… »
Teubé : « Bref… Je suppose que ça va mieux, donc tu vas me rembourser mon toit ! »
« Mais… Mais j’ai pas un rond ! »
Teubé : « Oh la vache ! Si tu savais à quel point j’ai envie de te trucider là tout de suite ! »
« J’me doute un peu… »
Teubé : « J’me demande bien ce qui me retient de le faire ! »
A cet instant apparut dans l’encadrement de la porte deux garçons qui ne devaient pas avoir plus de treize ans.
Teubé : « Qu’est ce que vous fichez là vous deux ? Z’êtes pas censé être en cours ? »
Sano : « Pini a fait semblant d’être malade et moi j’ai séché le cours d’histoire. »
Pini : « Y’a que Crayonne pour supporter les cours du professeur Sevysious ! »
Sano : « Elle doit être un peut maso dans sa tête, c’est pas possible autrement ! »
Teubé : « Ouais bon. Voyez pas que j’suis occupé là ? Ce gars là me doit un toit tout neuf !!! »
Sano : « C’est lui qui a troué ta maison ce matin ? »
Pini : « Merde ! J’avais parié avec Doll que c’était une attaque des Détrakés ! Par contre il te regarde vraiment bizarrement Sano… »
En effet, le jeune homme avait les yeux rivés sur lui, comme si il venait de voir un fantôme.
Sano : « C’est normal Pini, on ne rencontre pas tout les jours le grand Sano Rotter ! »
Pini : « Elles vont biens tes chevilles ? Pas trop gonflées ? »
Sano : « Rooooh, Pini… Laisse-moi me la péter un peu… »
« Tu es Sano Rotter ? »
Sano Rotter : « Faut que je montre ma carte d’identité aussi ? »
« C’est que… J’ai beaucoup entendu parler de tes exploits… Tu as détruit celui dont on ne sait prononcer le nom deux fois, tu as fait face à Vic Vas-y sans tête, et puis la confrérie des sorciers maléfiques, et aussi… »
Sano : « J’me rappelle pas de cette histoire de confrérie… »
Teubé : « Toi tu dois prendre des cigarettes magiques pas très nettes… »
« Euh… J’me suis un peu emporté… »
Sano : « Mais au fait… T’es qui ? »
Le jeune homme réfléchissait à toute vitesse. Il ne pouvait pas dévoiler sa véritable identité maintenant.
« J’m’appelle Kanter et mon métier c’est… C’est pas important… »
Teubé : « Et on doit t’appeler Maître je suppose ? »
Kanter : « Euh ? »
Teubé : « Maître Kanter ! Arf, laisse tomber… »
Pini : « Ou alors Brau ! Parce que KanterBrau ! »
Personne n’avait rit à la blague de Pini.

Chapitre 2 - Au boulot !

Un peu plus tard, dans le bureau de la directrice.
Bélial : « Dois je comprendre que vous avez sciemment séché les cours messieurs Rotter et Weaslate ? »
Pini : « Moi j’étais malade… »
Bélial : « Allez faire croire ça à quelqu’un d’autre… »
Un coup de fouet claqua près des deux élèves qui sursautèrent. Bélial s’approcha du fameux Kanter et le détailla de haut en bas. Cheveux noir mi longs, deux grands yeux azur et l’air innocent, habillé un peu n’importe comment mais bon, on s’en fiche un peu.
Bélial : « Donc, Kanter, notre gardien des clefs souhaiterait que vous remboursiez son toit… Vous avez quel âge ? »
Kanter : « Bientôt dix huit ans madame… »
Claquement de fouet vers le jeune homme.
Bélial : « Madame la directrice ! »
Kanter : « Oui madame la directrice ! »
Bélial : « Si on vous fait bosser ici quelque temps, vous devriez gagner suffisamment de quoi rembourser Teubé ! Vous serez l’assistant du professeur Daniel, il a bien du mal avec… Certains de nos élèves… »
En disant cela elle lançait un regard noir vers Sano et Pini qui, rappelons le, étaient toujours dans un coin du bureau.
Bélial : « Enfin bref, vous allez commencer cet après midi ! Compris ? »
Kanter : « Oui madame la directrice ! »
Bélial : « Quand à vous deux… Vous connaitrez ma vengeance un peu plus tard… Vous allez comprendre ce qu’il en coute de sécher les cours avec moi ! Quelques heures de colle avec le professeur Sevysious vous feront le plus grand bien… »
Elle claqua pour la énième fois son fouet sur la table.
Bélial : « Sortez d’ici et au boulot ! »
Les personnes présentes ne se le firent pas dire deux fois.

Kanter : « Euh, Sano… Où est ce que je pourrais trouver le professeur Daniel ? »
Le jeune homme était complètement perdu et suivait Sano depuis que Bélial les avais mit à la porte de son bureau.
Sano : « Bah on va aller à son cours… Vous n’avez qu’à nous suivre… Enfin, me suivre. Parce que si vous suivez Pini, c’est mort pour vous. »
Pini : « Sano… »
Donc, tous trois se rendirent dans la salle de classe de Jack Daniel qui attendait devant la porte son nouvel assistant.
Kanter : « C’est lui le professeur Daniel ? »
Pini : « Oui… Vous vous attendiez à quoi ? A un mec qui a trop la classe en plus d’être un double agent et qui est du côté des forces du bien mais qu’en fait on n’est jamais sûr ? »
Kanter : « En fait, j’me disais qu’on pourrait faire cuire une tonne de frite avec la graisse de ses cheveux… »
Pini et Sano étaient mort de rire. Plus loin, Jack Daniel s’impatientait.
Daniel : « Eh l’assistant ! Vous êtes ici pour travailler, pas pour vous amuser ! »

Kanter s’aperçut très vite que le professeur Jack Daniel aimait beaucoup taquiner ses élèves. Il leur sortait des tirades à en faire pâlir Jean Pierre Coffe.
« Vous n’êtes qu’une bande de minable, espèces de ratés ! On ne pourra jamais rien faire de vous ! Vous n’êtes que des futurs SDF, tous ici présent ! Sauf les whiskytards bien entendu.»
Seuls les verts de la salle aimaient les cours au professeur Jack Daniel, car ce dernier était injuste avec les autres, et c’est pour cela qu’il était aimé de ses élèves whiskytards. Et il le savait ce sadique. Elégamment, il fit tourner sa cape noire tel Batman sans son masque prenant son envol, avant de venir s'écraser lamentablement contre le tableau noir d'en face.
Et là, Kanter su qu’il n’allait pas supporter cela très longtemps. Mais il fallait bien rembourser le toit de Teubé, sinon ce dernier lui arracherait la figure avant de le balancer dans un puits.
De plus, il fallait qu’il trouve un moyen pour repartir de là où il venait.

Chapitre 3 - Epic Fail

A la fin de la journée, Kanter était épuisé. Il avait du se retenir de rire quand Sano et Pini avaient envoyé un sortilège « Soins spécial cheveux gras » sur le professeur qui avait passé le reste du temps à hurler.
Il ne demandait qu’à se poser quelque part et dormir…
C’était sans compter sur Sano et sa clique.
Crayonne : « Tu a séché les cours ! C’est normal que tu te payes des heures de colle ! Si seulement t’était moins idiot des fois… »
Sano : « Mais ma p’tite Cray’… Les cours de Sevysious sont si soporifique… Explique lui toi, Pini ! »
Pini : « C’est qu’il a rai… »
Crayonne : « Toi tu te tais ! Faire semblant d’être malade pour quitter le cours, t’es pas bien malin toi non plus ! »
Doll : « Tu me dois trois tablettes de chocolat Pini, j’ai gagné mon pari ! »
Pini : « J’étais pourtant sûr qu’elle n’engueulerait que Sano… »
Kanter les observait, songeur, la tête un peu ailleurs.
Sano : « Hey ! Faut arrêter de me fixer comme ça où je vais me faire des idées ! »
Kanter : « Désolé, j’étais ailleurs… Vous allez faire quoi maintenant que les cours sont finis ?»
Crayonne : « Moi je vais réviser. L’année prochaine y’a les examens et j’ai pas envie de les rater… »
Kanter : « Ca risque pas d’arriver… »
Crayonne : « Hein ? »
Kanter : « Avec les notes que tu te payes, t’auras aucun mal à faire ce qui te plait par la suite… »
Crayonne (rougissante) : « Heu… Si vous le dites… »
Puis elle partie en courant vers la bibliothèque, suivie de près par Doll qui essayait de la rattraper.
Les garçons restaient donc entre eux.
Sano : « c’est moi ou t’essaye de draguer ma copine ? »
Kanter : « Ca va pas la tête ? J’suis pas comme ça moi ! C’est… Euh… Laisse tomber… »
Pini : « En même temps, Crayonne et Doll explose tout les autres élèves de la classe au niveau des notes. Donc il a pas tort… »
Sano : « Et moi j’vous trouve un peu louche Mister Kanter… Z’seriez pas un échappé de l’hôpital Pikatrik ? Ou un Mangemort ? »
Kanter : « Mais ça va pas la tête ? Et dire que t’es mon… Enfin bref… Je ne suis ni un Détraké, ni un mangemort ! Plutôt mourir plutôt que d’entendre ça plutôt que d’être sourd ! »
Pini : « Hey, c’est pas une de mes vannes pourries ça ? »
Kanter : « C’est possible… Le bouquin s’est plutôt bien vendu… Les meilleures vannes de Pini, un best seller, mais finalement… Euh, non, rien… »
Pini : « Mais j’ai jamais sortit de bouquin moi ! »
Kanter : « Oublie ça… Vous allez faire quoi maintenant que les cours sont finis ? »
Sano : « On va squatter chez Teubé… Z’avez qu’à v’nir avec nous. »
Intérieurement, Sano espérait qu’il s’en prendrait plein la tronche après ce que Kanter avait fait au toit de la superbe cabane de Teubé.

Dans la cabane de Teubé…
Ce dernier se faisait une petite partie de Ragnarock Online quand des coups retentirent à la porte.
Teubé : « Foutez moi le camp, je ne veux pas de témoins de Jenova ici ! »
Sano : « C’est pour la croix rouge ! »
Teubé : « J’ai déjà donné… »
Sano : « Oh puis merde ! On entre ! »
Teubé (se relevant après avoir sauvegardé sa partie) : « Putain Sano, mais t’es pas chez toi ici ! Tu ne peux pas faire comme ta copine et squatter la bibliothèque pour une fois ? »
Sano : « Ca va pas la tête ? J’suis pas maso ! »
Pini : « On a ramené le gars qui a troué ton plafond ! »
Kanter : « Heu… Hello ? »
Teubé : « J’ai toujours autant envie de te buter, tout en sachant que t’es en train de bosser ici pour gagner de quoi réparer mon toit ! Donc… »
Teubé reprit sa respiration.
Teubé : « J’attendrais que tu m’ais remboursé avant de te casser la gueule ! »
Kanter : « Au moins, j’aurais le temps de prendre la fuite… »
Teubé : « Hein ? »
Kanter : « Je disais : au moins, j’me prendrais une bonne cuite ! »
Sano et Pini : « … »
Teubé : « Au fait, t’es qui ? »
Kanter : « Je suis… Ton père ! »
Gros silence gêné.
Kanter : « C’était tellement tentant… »
Teubé : « Ouais bah retient toi de faire des Pinades ! »
Kanter : « ‘fin bref. Moi c’est Sa… Kanter. Mais je suis sûr de l’avoir déjà dit dans le chapitre précédent… »
Teubé sortit son script. Il lui montra la page en question.
Teubé : « Pas dans le chapitre précédent, dans le premier. Regarde :

Citation :

« J’m’appelle Kanter et mon métier c’est… C’est pas important… »
Teubé : « Et on doit t’appeler Maître je suppose ? »

J’avais même fais une superbe Pinade, mais personne n’a rit. Et c’était encore pire parce que Pini en a sortit une autre derrière… »
Kanter : « Effectivement. Au temps pour moi… »
Teubé : « Bon, du saké café sans café, ça vous va ? »
Sano, Pini, Kanter : « Ouais ! »

youhou j'adore !
la suite ! Kanter serait en fait Sacré ? Ou un descendant de Sano et Crayonne ?
la suite !

Ouais ! Un commentaire ! \(^_^)/
Le secret de Kanter serait-il celui que tout le monde croit ?
La suite lundi sans fautes...

Chapitre 4 – Alcoolo Singstar

Kanter avait passé une bonne nuit.
Ou pas.
Ses rêves étaient peuplés par un terrible sorcier dont il ne pouvait parler sans menacer l’équilibre du monde de la sorcellerie alcoolisée. Un sorcier qui avait très vite basculé du côté obscur de la force, suite à sa rencontre avec Dark Vador dans un bar. Tout deux partageaient la même vision de la philosophie : conquérir le monde, éradiquer les plus faibles et passer du Lorie en boucle pour les torturer.
Il repensait à la terrible nuit où son père avait été tué sous ses yeux. Puis la fuite avec sa mère, le plus loin possible… Avant qu’il ne la retrouve et ne la tue aussi.
Et il était le dernier.
Le seul à pouvoir mettre fin au règne de du terrible sorcier qui lui avait tout prit.

De bon matin, dans la salle de cours de Jack Daniel. Les élèves n’étaient pas encore arrivés.
Daniel : « Kanter… Aujourd’hui, je vais essayer d’apprendre quelque chose aux élèves, à planter… »
Kanter : « … Du canabis ? »
Daniel : « Pas avant la dernière année ! Mais vous n’avez jamais été en cours ou quoi ? »
Kanter : « Sachant que mon école a été détruite peu après ma naissance, non. Ce sont mes parents qui m’ont appris les rudiments de la magie alcoolisée monsieur. »
Daniel : « Ces gens là ne devraient pas se reproduire… »
Kanter : « En attendant, ma mère avait quand même les meilleures notes de sa promo… »
Daniel : « Allez faire croire ça à quelqu’un d’autre… Bon… Nous allons planter… »
Jack Daniel fit apparait un ordinateur portable.
Daniel : « … Un ordinateur. Pour celui là, ça va être simple, il est sous Windows. »

Kanter découvrait les joies de Boudebar, tout en travaillant comme assistant sous les ordres de Jack Daniel, qu’il finissait par supporter peu à peu. Mais il lui fallait toujours trouver un moyen de retourner de là où il venait, sinon s’en était fini du monde des sorciers alcooliques qu’il connaissait. Il pourrait passer son temps à la bibliothèque à éplucher la tonne de bouquins qui s’y trouvaient, mais il ne s’appelait pas Crayonne et abandonna vite cette idée qui lui prendrait un temps fou.
Puis, tendit qu’il prenait une pause bien méritée, il fut appelé par Jack Daniel qui lui demanda de venir illico presto surveiller la chorale. Car, oui, Jack Daniel, en plus de ses cours de cocktails, s’occupait aussi de la chorale de Boudebar cette année. Ca le faisait royalement chier, mais la directrice menaçait de le fouetter tout les soirs s’il ne s’en occupait pas. Il n’avait pas vraiment eut le choix.

Jack Daniel : « Taisez vous tous ! La ferme ! Shut the fuck up ! Vos gueules !»
Le professeur avait tenu cinq minutes de plus que la dernière fois sans hurler et battait son record. Kanter riait dans son coin : décidément, c’était amusant.
Jack Daniel : « Pourquoi a-t-il fallu que ça tombe sur moi cette année ? Miss Lindanagall sait très bien que je hais ces mômes et que je préférerais les voir morts ! Encore une idée stupide… Reprenons avec calme..»
Les élèves : « Boudebar, Boudebar, le bout du bar… »
Jack Daniel : « La ferme ! Qui s’est mit à chanter du Lorie ?»
Gros silence dans la foule…
Jack Daniel : « J’offre une tablette de chocolat à la personne qui se dénonce ! »
Pini : « Alors c’est moi ! C’est moi ! Je veux la tablette de chocolat ! »
Jack Daniel : « Même pas en rêve ! »
Pini : « Mais vous êtes un menteur ! »
Puis la répétition continua. Les chants de beuveries se succédaient, résonnant sur les parois de l’école. Puis quelqu’un interrompit à nouveau ce magnifique spectacle inaudible que n’importe quelle personne ayant un cerveau normalement constitué aurait préféré mourir plutôt que d’entendre ça plutôt d’être sourd.
Sano : « J’ai trop la dalle… »
Jack Daniel : « Rotter ! Vous venez d’interrompre La Danse des Canards, et pour cela vous devriez rôtir en Enfer ! »

Chapitre 5 – Rencontre avec un troisième type

La chorale était enfin finie, et les pauvres élèves avaient gagnés la fin de la journée pour être tranquille. Kanter devait aider Jack Daniel à ranger la salle, et lança à Sano et Pini :
« Les mecs, vous m’attendez, j’en ai pour dix minutes… »
Sano : « Mais on a des trucs à faire super important là… »
Kanter : « Ah ouais ? Et vous allez où ? »
Sano : « Aux putes. »
Gros coup de savate de la part de Crayonne dans la tronche de Sano.
Crayonne : « Nan mais ça va pas la tête toi ! Tu as pensé à nos lecteurs mineurs ? »
Sano : « Bon sang ! Mais tu m’as fait super mal ! »
Crayonne : « C’est bien fait ! Ca t’apprendra à parler aussi mal en publique. »
Doll : « Fait tourner le chocolat Pini ! »
Pini : « J’me ruine en tablettes à cause de toi ! »
Kanter aimait bien les observer tout les quatre. Il se demandait si sa vie aurait été aussi insouciante si il n’y avait pas eut le terrifiant sorcier sur le dos.
Sano : « Sans déconner, on va voir mon père… Il est de passage dans le bureau de la directrice… »
Kanter : « Ton père ? Le célèbre Saké Rotter ? »
Sano : « Lui ? Célèbre ? Dans sa tête peut être… »
Kanter n’y croyait pas. Il allait enfin voir Saké Rotter, l’agent du DESASTRE, l’un des plus grands sorciers du monde de la magie alcoolisée, celui qui a infiltré la Confrérie des Sorciers Maléfique pour la détruire de l’intérieur, celui qui avait découvert la prophétie de l’hérité avant tout le monde, celui qui avait connu Charles Ingalls, retrouver Charlie du premier coup, qui avait préconisé le Nutella comme arme de destruction massive et qui avait même serré la main de Chuck Norris.
Sano : « C’est moi ou y’a un gros délire derrière tout ce qui vient d’être énoncé ? »
Kanter : « Mais je jure que c’est vrai ! »
Doll : « On ne jure pas, on a des lecteurs de moins de dix huit ans ici ! »

Donc, Kanter suivit les quatre élèves jusque au couloir où se trouvait le bureau de la directrice qui les attendait.
Bélial : « Sano, votre père vous attends dans mon bureau. Mais qui est ce délicieux jeune homme qui vous accompagne ? »
Kanter : « Kanter madame la directrice. Vous m’avez demandé de bosser jusqu’à ce que j’ai remboursé le toit de la cabane de Teubé… »
Bélial : « Diantre, pourquoi ne me met-on jamais au courant de rien dans cette école de sous doués ! Donc, pour en revenir à nos moutons. Sano, vous devrez récupérer l’indice de cet épisode n’importe nawak qui se trouve là-haut, vous avez cinq minutes, dès que j’aurai tourné ce sablier…Mais où est passe-partout ? Teubéééé !»
Mais ce dernier était trop occupé à s’amuser sur son ordinateur. Il venait de créer un nouveau groupe sur FesseBook : « Fan du Paradis du FrouFrou » et s’extasiait devant sa popularité grandissante.
Sano monta dans le bureau, suivit par ses amis (et aussi par Kanter qui venait déchapper à un malheureux coup de fouet de la part de Bélial pour lui souhaiter la bienvenue).
Saké : « Putain t’as mit le temps ! »
Sano : « Pourquoi t’es déguisé en père Fourasse ? J’croyait que c’était finit tes délires avec tes fausses barbes ! »
Saké : « Moi ça m’éclate ! Tu me trouve pas sexy comme ça ? »
Sano : « Non j’aurais plutôt dit moche… »
Crayonne : « Horrible… »
Pini : « Très laid… »
Doll : « Monstrueux… »
Kanter : « Excellent ! »
Les élèves le regardaient d’un œil noir.
Saké : « Enfin quelqu’un qui a bon goût ! »
Doll : « Ou pas… »
Sano : « Bon, c’est quoi l’indice de cet épisode ? »
Saké : « Je suis un méchant sorcier, j’ai travaillé au paradis du FrouFrou pour arrondir mes fin de mois… »
Sano : « Jack Daniel ? »
Saké : « Non… J’ai rencontré Dark Vador et j’ai formé une armée de puissants sorciers très méchant avec qui j’ai conquis le monde de la sorcellerie alcoolisée… Je suis… Je suis… »
Sano : « Lorie ? »
Saké : « C’est dommage. Tu ne remporte pas l’indice, ni même la tablette au chocolat que je vais manger sous tes yeux pour bien te dégouter de pas avoir trouvé ! »

Chapitre 6 – Rendez vous

Sano : « Bon bah qu’est ce qu’on fait maintenant ? »
Pini : « Papapoulapalapapa ! (sur l’air d’une célèbre chanson de Benny-B) »
Doll : « T’as qu’à aller signer des autographes ! »
Crayonne : « Moi je vais à la bibliothèque. Je trouverais peut être quelque chose sur un sorcier qui trainait avec Dark Vador… »
Doll : « Je t’accompagne, parce que l’auteur à décidé que nous serions inutiles dans cette histoire… »
Les deux filles s’éloignaient gentiment.
Pini : « Et nous ? »
Sano : « On a qu’à aller se balader dans le bois de Bourgogne ! »
Kanter : « J’peux v’nir avec vous ? »
Sano : « Pourquoi pas ? »
Il avait plutôt en tête de l’abandonner dans le bois avec le Petit Poucet et ses frères, avec un peu de chance, peut être tomberait-il sur les parents d’Hansel et Gretel et pourrait-il survivre un peu plus longtemps.

Plus tard, au bois de Bourgogne.
Kanter : « On va où très exactement ? »
Sano : « Vu qu’on a déjà Crayonne et Doll en bibliothèque, on a des gens à perdre… »
Kanter : « Quoi ? »
Sano : « Oups, lapsus, du temps à perdre… On va à la grotte de toutes les solutions !»
Kanter : « Pour comprendre ce qu’à dit Saké Rotter ? »
Pini : « Pour avoir les réponses au prochains contrôle d’histoire de la sorcellerie alcoolisée. Y’a un fou qui a gravé ses cours sur les murs il y a très longtemps alors on copie comme des cancres que nous sommes. »
Sano : « Les filles ne sont pas au courant, sinon, elles nous arracheraient les yeux… »

Après avoir aidé Sano et Pini à tricher et leur avoir promit de ne rien dire à Crayonne et Doll sous peine de se voir atrocement torturer en écoutant du Lorie sans interruption pendant deux jours d’affiler, Kanter n’était toujours pas plus avancé concernant ces problèmes.
Il décida que le soir même, il irait demander conseil aux filles, qui avaient quand même l’air vachement plus responsable que les deux imbécile qu’il avait décidé d’accompagner.
Ayant terminé de recopier quelques unes des gravures pour les remettent à leurs sauces pour ne pas se faire griller parce qu’ils trichaient, le trio ne savait pas quoi faire pour terminer la journée. Ils décidèrent alors de voter avec papiers.
Sano : « J’ai deux « on rentre à Boudebar ! » et un « Paradis du FrouFrou » ! Donc c’est décidé, on rentre. »
Mais qui donc avait voté pour aller dans cet endroit de débauche et de dépravation ?

Le soir, après le diner, qui consistait en plats surgelés à moitiés décongelés, Kanter demanda à Crayonne de venir le rejoindre dans la classe de Jack Daniel pour une conversation privée.
Sano : « Il va te draguer pendant que je serais pas là ? »
Pini : « Moi aussi je trouve ça louche… Et je dirais même plus, cuillère ! »
Doll : « La ferme Pini ! Et il t’a dit de quoi il voulait parler ? »
Crayonne : « C’est confidentiel. Même le DESASTRE n’est pas au courant. »
Doll : « Ca ne nous avance pas à grand-chose tout ça… Mai c’est vrai qu’il est mignon. Laisse tomber Sano et saute sur cette occasion !»
Sano : « C’est pas sympa Doll ! »
Crayonne : « T’es vraiment jaloux hein ? »
Sano : « Bah oui je suis jaloux ! Depuis quand tu t’intéresse à un vieux ? »
Crayonne : « Pas si vieux que ça… On quatre ans d’écart… »
Sano : « Argh ! Ne joue pas sur les mots ! »
Crayonne : « De toute façon, j’irais. Et pour être sûre que ce n’est pas un traquenard, Doll viendra avec moi. On ne nous à pas assez vues dans cette fanfic, faut bien qu’on ait notre heure de gloire nous aussi ! »
Pini : « Je sent bien que nos lecteurs vont s’endormir en lisant cette partie… »

Donc, plus tard, dans la salle de cours de Jack Daniel. Crayonne et Doll sont en avance.
Crayonne : « Je crois qu’on est en avance… »
Doll : « C’était une phrase inutile, l’auteur vient de le dire. Tu gâche ta salive pour rien ! »
Crayonne : « Ouais, mais bon, faut bien meubler en attendant qu’il arrive ! »
Quelques minutes plus tard, on frappe à la porte de la salle de classe.
Kanter : « Il y a quelqu’un ? »
Doll : « Non personne !»
Kanter : « Je repasserais alors ! »
Doll : « Il est aussi crétin que Pini ou quoi ? Entrez bon sang !!! »
Le pauvre Kanter entra tout penaud dans la salle, honteux de s’être fait avoir de manière aussi bête.
Kanter : « Je crois que j’ai besoin d’un coup de main, et je pense que vous êtes toutes les deux assez intelligentes pour comprendre… »
Crayonne : « En même temps, faut pas trop compter sur Pini à ce niveaux… »
Doll : « D’ailleurs il me doit encore des tablettes de chocolat celui là ! »
Kanter : « Donc, Il faut que je trouve un moyen de retourner d’où je viens, mais en plus de ça, il faut que je trouve aussi le moyen de mettre fin au règne de… TADADAAAAAAAAAA ! »
Doll : « Il nous la joue ‘’J’raconte la suite dans le prochain épisode’’… »

La suite tout de suite alors ^^

Chapitre 7 – Le hasard ne fait pas si bien les choses

Dans les épisodes précédents :
Teubé : « Je veux qu’on répare mon toit ! »
« J’m’appelle Kanter et mon métier c’est… C’est pas important… »
Bélial : « Enfin bref, vous allez commencer cet après midi ! Compris ? »
Doll : « Tu me dois trois tablettes de chocolat Pini, j’ai gagné mon pari ! »
Saké : « Enfin quelqu’un qui a bon goût ! »
Sano : « Bon sang ! Mais tu m’as fait super mal ! »
Pini : « Je sent bien que nos lecteurs vont s’endormir en lisant cette partie… »

Kanter : « Donc, Il faut que je trouve un moyen de retourner d’où je viens, mais en plus de ça, il faut que je trouve aussi le moyen de mettre fin au règne de… De Celui-qui-a-un-nom-beaucoup-trop-long-pour-être-dit-sinon-ça-prend-quatre-lignes-de-texte. »
Doll : « Qui ça ? »
Kanter (en prenant son souffle) : « Charles Edward Marvin Jean Pierre Roger Hugo René Paul de la Villarrière, que l’on appelle aussi Jacques Martin Kévin Thomas Nicolas Vincent David Julien Jonathan Karamasoff de chez Renault, ouf ! »
Crayonne : « Ah ouais quand même… Et il est si dangereux que ça ? »
Kanter : « Il a détruit mon école, tué toute ma famille, mes amis, à fait main basse sur l’univers de la sorcellerie alcoolisée, fait des soirées disco avec Dark Vador, mange du Justin Bridou, possède la totalité des pots de Nutella sur le marché, donc, oui, il est extrêmement dangereux ! »
Doll : « Dolldemort avait l’air d‘un ange à côté ! »
Crayonne : « Et donc ? Il est où ce sorcier au nom super long ? »
Kanter : « Bah à mon époque… Oups ! »
Gros silence dans la salle.
Doll : « Tu pense à ce que je pense ? »
Crayonne : « Affirmatif. Il est taré…»
Doll : « Twingo ! »
Crayonne : « On dit Bingo, pas Twingo »
Kanter : « Mais c’est vrai ! »
Crayonne : « D’accord… Tu nous la joue à la Terminator ? »
Doll : « Le coup qu’il a reçut sur la tête quand il a explosé le toit de Teubé lui a détruit quelques neurones je pense… »
Kanter : « Bon, bah croyez moi ou pas, je dois retourner chez moi et trouver le moyen de mettre une raclée à Celui-qui-a-un-nom-beaucoup-trop… »
Doll : « C’est bon ! On n’est pas débile non plus, on a compris… »
Crayonne : « Alors qu’est ce qu’on devient dans le futur ? »
Kanter : « Vous êtes morte depuis longtemps, c’est tout ce que je peux préciser. »
Crayonne et Doll : « … »
Kanter : « Mais vous êtes des légendes vivantes de là d’où je viens, faut pas l’oublier non plus ! »
Crayonne : « Bon… Et comment est ce que nous pouvons te venir en aide Kanter, si c’est là ton véritable prénom… »
Kanter : « Ce n’est pas mon vrai prénom, je confirme. Pour m’aider, comme je sais que tu passe ton temps à la bibliothèque et que tu es une encyclopédie vivante, je pense tu aurais des informations pour moi… »
Crayonne : « Raté. J’ai rien, que dalle, niet, nada sur les voyages dans le temps ! »
Doll : « Tu oublie la trilogie Retour vers le futur qu’on a étudié la dernière fois avec le célèbre sorcier Emmett Brown ! »
Crayonne : « Oui, mais je doute fort que ça compte comme informations… »
Doll : « Non de Zeus ! Moi qui pensais que ça nous servirait… »
Kanter : « Me v’là bien embêté maintenant… »
Doll lui tapota le dos tendit qu’il commençait à faire ses yeux de chien abattu (oui, on dit battu normalement, mais bon.).
Doll : « Mais non, on va bien finir par trouver une solution… »
Crayonne : « Je vais voir ce que je peux faire pour te filer un coup de main… Faut que je passe à la bibliothèque, puis que j’aille aux archives, puis… »
Kanter lui sauta au coup de joie. Crayonne, surprise, tomba sur le sol, Kanter au dessus d’elle. Et bien entendu, comme par hasard le hasard, c’est à cet instant que Sano et Pini décidèrent de rentrer dans la salle de classe.

Chapitre 8 – Ce n’est pas ce que tu crois !

Sano : « Qu’est ce que… ? »
Pini : « Je croyais que c’était important, mais là… »
Crayonne et Kanter, confus et rougissants tout les deux, se relevaient maladroitement.
Crayonne : « Ce n’est pas ce que tu crois Sano, je… »
Sano : « Dis tout de suite que je suis aveugle aussi ! »
Le jeune garçon commençait à s’énerver d’avoir vu sa petite amie dans une position des plus équivoques.
Kanter : « Elle dit la vérité, j’ai… »
Sano : « J’avais raison depuis le début, en fait, c’était juste pour me piquer MA Crayonne ! »
Crayonne : « Ta Crayonne ??? »
Nous avons donc dans la salle de classe un Sano énervé face à Crayonne, Doll et Kanter qui ont du mal à comprendre. Quand à Pini, bah c’est Pini, et il n’y comprend pas grand-chose pour changer.
Doll : « Arrête donc de râler Sano ! Crayonne n’est pas un objet que tu te serais attribué ! Et si tu veux mon avis, elle a plus à y gagner avec Kanter qu’avec toi…»
Gros blanc. Tout le monde regarde Doll.
Kanter : « Mais je n’ai pas l’intention de… »
Crayonne : « Ca va pas la tête ?! »
Sano : « Très bien, puisque c’est comme ça, c’est décidé, j’me barre !!! »
S’en suit un Sano qui quitte la salle en claquant la porte, très très énervé. Puis le silence qui suit est rompu par une Crayonne en larmes.
Crayonne : « J’en ai marre, à chaque épisode c’est la même chose ! »
Doll : « Oui mais peut être que là, ça le fera réfléchir un peu… »
Kanter : « Ouais mais maintenant, on fait quoi ? »
Pini : « C’est moi, où j’ai encore rien compris ? »
A grand renforts de gestes, Doll essaya de faire comprendre la moitié de l’histoire à ce pauvre Pini.
Pini : « Donc c’était pas vrai ? Crayonne et Kanter sortent pas ensemble ? »
Crayonne et Kanter : « NON !!! »

Le lendemain, les cours avaient repris ainsi que les devoirs, au grand dam des élèves qui avaient pour beaucoup perdu une partie de leurs capacités intellectuelles, déjà peu garnies à la base. Sano faisait la tête à Crayonne qui elle semblait totalement déprimé. Déprimée au point qu’elle sécha les cours de l’après midi. Cours de l’après midi qui étaient, bien entendus, les cours de Cocktails avec ce cher Jack Daniel.
Jack Daniel : « Miss Badgranger est absente ? C’est assez inhabituel, tout comme c’est un miracle de voir Sano Rotter à mon cours… C’est aussi un miracle de voir le jeune Weslate ne pas ronfler aussi… Enfin bref, ouvrez vos livres page 164. Aco, lisez nous le titre du chapitre que nous allons étudier aujourd’hui… »
Aco : « Co… Cock… Tail…Et… Et… Dé… Dédou… Double… Doublement… »
Jack Daniel : « C’est très bien, vous avez fait de gros progrès en lecture… »
Kanter se retint de rire, mais voir le regard noir de Sano posé sur lui le coupa de toute joie possible. Ce dernier lui en voulait à mort. Jack Daniel continuait gentiment son cours soporifique, jusqu’à ce qu’il demande aux élèves de se mettre aux travaux pratique.
Jack Daniel : « Le cocktail que vous allez devoir réaliser pendant la dernière heure est compliqué. Aussi, je vous demande de suivre les instructions du livre A LA LETTRE ! Je ne veux pas de cocktails bizarres, ou d’accidents, même si perdre quelques uns d’entre vous me ferait extrêmement plaisir, mais ce n’est pas du gout de la directrice. Est-ce que c’est bien clair ? »
Doll en sont fort intérieur : « Pini et Sano dans la même team, un Sano énervé, un Pini toujours aussi bête, une Crayonne qui n’est pas là, je le sent pas du tout, mais alors vraiment pas du tout ce cours… »

Bah y'a pas trop longtemps à attendre ;p

Chapitre 9 – Quatre à la douzaine

Tous les élèves s’étaient donc gentiment attelés à la tâche que leur avait confié leur gentil professeur de Cocktails.
Jack Daniel : « Si au bout d’une heure vous n’avez pas réussit, je vous jure que vous passerez les plus longues heures de colles de votre vie… »
En prononçant cette phrase, il regardait Sano et Pini d’un œil noir. Donc, pendant une heure, Kanter devait surveiller les élèves, tendit que Jack Daniel était convoqué par Bélial pour « propos mortels envers certains élèves ». Le jeune homme en profita pour parler avec Sano.
Kanter : « Sano… »
Sano : « Fout moi la paix… »
Kanter : « Sano, il faut que tu m’écoute… Je… »
Sano : « Que j’écoute quoi ? Que tu me dises que tout se passe très bien avec ma copine ? Que tu va m’envoyer un carton d’invitation pour votre mariage, ce genre de choses ? »
Kanter : « Putain, qu’est ce que tu peut être immature quand tu t’y met, maman avait raison… »
Sano : « Dégage ! Tu me les brises ! »
Et Kanter s’éloigna, laissant un Sano encore plus énervé.

Jack Daniel : « Bon, il est temps de tester le cocktail que vous venez de préparer. Si vous avez suivit les instructions à la lettre, vous devriez vous dédoubler pendant cinq minutes environs. Gare à ceux qui n’auront pas réussit ! »
Tout le monde avait à peu près réussit son cocktail, quand vint le tour de Sano et Pini.
Jack Daniel : « Rotter, montrez moi donc comment vous avec réussit ce cocktail en le buvant… »
Sano avala la mixture un peu ragoutante, sentit sa tête lui tourner violemment, et tout le monde le regardait, les yeux remplis d’horreur.
Sano : « Bah quoi ? J’ai raté mon cocktail, et alors, fallait vous en douter… »
Il se tourna vers Pini qui secouait doucement la tête avant de pointer quelque chose derrière lui. Et Sano, en se retournant, se retrouva face… A trois autres Sano.
Sano 1 :« Qu’est ce que c’est que ce merdier ? J’étais censé me dédoubler, pas me quadrupler ! »
Sano 2 : « Putain, mais tu te sens obliger de gueuler comme un cochon qu’on égorge ? »
Sano 3 : « C’est génial ! On est plein ! »
Sano 4 : « Je doute fort que ce soit aussi génial que tu le dis… »
Et devant une classe effarée, les quatre Sano commençaient à se battre et à se crier dessus. Jack Daniel se tapait la tête contre un des murs de la salle. Pini et Doll se regardaient, dubitatif.
Pini : « Quatre Sano ? Tu te rends compte, il y en a quatre ! »
Doll : « Je ne suis pas aveugle, Pini… Il va nous pourrir la vie quatre fois plus que d’habitude… »
Pini : « On va tous mourir ! »

Plus tard, dans le bureau de Bélial…
Sano 1 : « C’est une erreur à cause de ce cocktail débile que Jack Daniel nous a demandé de faire ! »
Sano 2 : « Moi ça ne me dérange pas d’être séparé de ces abrutit ! »
Sano 3 : « Ouais, bah tu ferais bien de la fermer avant de recevoir mon poing sur la gueule ! »
Sano 4 : « Des vrais gamins ceux là… »
Bélial : « FERMEZ-LA TOUS AUTANT QUE VOUS ETES !!! »
Gros silence dans le bureau de la directrice qui venait de faire claquer son fouet de rage.
Bélial : « Et bien Jack Daniel va se faire un plaisir de trouver une solution à ce problème, car j’ai d’autres chats à fouetter… »
Sano 2 : « Au sens propre ? »
Bélial : « Taisez-vous ! Retournez d’où vous venez… Vous me fatiguer, déjà un seul Sano c’est à peine supportable mais alors quatre…»

De son côté, Crayonne avait passé la fin de la journée à se morfondre à la bibliothèque. Elle continuait malgré tout à faire des recherches pour le compte de Kanter. Et alors qu’elle essuyait ses larmes pour la cinq centième fois de la journée, elle tomba nez à nez avec…
Aco : « Tiens, le rat de bibliothèque est de sortie ? »
Lyte : « Et sans son petit copain tu remarqueras… »
Si ce deux imbéciles étaient là, leur copain ne devait pas être bien loin. Et Crayonne n’eut pas à attendre bien longtemps.
Loico : « Qu’est ce que vous foutez les gars ? Tiens donc… Badgranger… »
Le whiskytard s’approcha de la jeune fille qui reculait, dos au mur. Elle aurait tellement voulut qu’on lui fiche la paix à cet instant. Mais le garçon qui se trouvait en face de lui n’en avait rien à faire…
Loico : « Il est où ton prince charmant ? Il t’a plaqué c’est ça ? »
S’en était trop pour Crayonne qui fondit en larmes devant un Loico qui était plus que surprit.
Loico : « Hé, je ne pensais pas que tu le prendrais comme ça… »
Il fit signe à ses deux acolytes de dégager, ce qu’ils firent tout en se posant quelques questions. Loico s’approcha de Crayonne qui pleurait toute les larmes de son corps et la prit par les épaules.
Loico : « La Crayonne que je connais se serais énervée et m’en aurait fait voir de toute les couleurs ! C’est quoi ton problème ? »
Et contre toute attente, Crayonne continuait de pleurer dans les bras de Loico qui, lui, voyait là une super occasion…
Loico en son fort intérieur : « Le moment est enfin venu pour moi de piquer la petite amie de mon ennemi juré ! Vas falloir mettre le paquet mon grand ! »

Chapitre 10 – Colère, calme, bizarrerie et normalité

Quatre Sano pour le prix d’un, Kanter qui ne sait toujours pas comment retourner chez lui, ni même comment battre celui-qui-a-un-nom-trop-long, et Loico qui tente une approche pour séduire une Crayonne complètement déprimée.
Pendant ce temps, Pini et Doll qui continuent à faire des paris stupides, Teubé qui râle toujours à propos de son toit et qui passe son temps sur son super groupe Fessebook, Bélial qui s’occupe de tout en même temps dans cette école pourrie et Saké qui est retourné au Paradis du Froufrou.
Tout va bien dans le meilleur des mondes à Boudebar !

Dans la salle commune des Sakédors, le soir même. Les quatre Sano passaient leur temps à se chamailler pour tout et n’importe quoi.
Doll : « Ca va pas être simple de les différencier tout les quatre, mais j’ai déjà ma p‘tite idée sur le sujet… »
Pini : « T’es sérieuse ? »
Doll : « Observe les bien, tu verras… »
Dix minutes plus tard.
Pini : « Ils sont pareil, j’vois pas la différence ! »
Doll : « Boulet va ! Ils n’ont pas le même caractère ! Regarde bien, y’en a un colérique et jaloux, un calme et intelligent, un a peu près normal, et un… Bizarre… »
Oui, le dernier était très bizarre. Il passait son temps à draguer toute les filles du coin, ce qui lui valut plusieurs baffes, dont une de Doll.
Doll : « On va vous filer des numéros pour vous reconnaitre les gars… Numéro 1 (elle montra le colérique et jaloux), numéro 2 (elle montra le calme et intelligent), numéro 3 (elle montra le Sano à peu près normal) et enfin numéro 4 (elle montra le bizarre). Est-ce bien clair ? »
Sano 1 : « Putain la honte ! Etre appelle avec des numéros à la con ! »
Sano 2 : « Ce n’est pas une si mauvaise idée en fin de compte… »
Sano 3 : « Mouais, j’aimerai bien redevenir normal… »
Sano 4, qui vient encore de se prendre une baffe : « Fa Fe Fé Pfa ! (ça je sais pas) »
Sano 3 : « Et elle est où Crayonne ? »
Doll : « Elle a séché les cours de cet après midi pour rester à la bibliothèque… »
Sano 1 : « Pour changer… Putain, elle a que ça à faire ou quoi ? »
Le numéro 3 venait de prendre par le col le numéro 1.
Sano 3 : « Comment tu parle de ma copine toi ? »
Sano 1 : « J’croyais que t’en avais plus rien à faire depuis hier soir ? Faudrait savoir ! »
Sano 3 : « Je t’interdit de parler d’elle comme ça ! Tu sais très bien que… »
Sano 1 : « Qu’elle est du genre à sauter dans les bras du premier venu ? Ouais… »
S’en suivit une bagarre entre les deux Sano, séparés par les deux autres Sano restant. Le numéro 1 sortit de la salle en claquant la porte…

Loico : « Ouais, j’avoue que sur le coup, il a fait fort cet imbécile… »
Crayonne et Loico étaient toujours à la bibliothèque, et la jeune fille, larmes aux yeux, avait raconté la scène dans la salle de classe en omettant certains détails qui auraient pu nuire à Kanter.
Crayonne : « Je ne sais plus quoi penser… »
Loico : « Tu devrais lui donner une bonne leçon et sortir avec quelqu’un d’autre… »
Loico (en son fort intérieur) : « Je suis disponible par exemple… »
Crayonne : « Non, non, NON ! »
Elle le regardait un peu méchamment, ce qui voulait dire qu’elle allait un peu mieux.
Crayonne : « Je ne veux pas… Sano est… Il est… »
Mais elle ne finit pas sa phrase. Sano numéro 1 venait d’entrer dans la bibliothèque et restait là, face à eux, le regard plus noir que jamais.
Sano 1 : « Putain, j’pensais pas que t’étais comme ça Crayonne ! »
Crayonne : « Je n’ai pas le droit de parler avec qui je veux maintenant ? »
Sano 1 : « Surtout pas avec celui là ! »
La jeune fille s’avança devant Sano qui continuait à la regarder fixement.
Crayonne : « Je fais ce que je veux, et je n’ai pas besoin de ton approbation ! Que ce soit clair entre nous Sano ! »
Puis, se tournant vers Loico : « Tu viens ? On s’en va ! »
Crayonne sortit de la bibliothèque, suivie de loin par un Loico qui ne pu s’empêcher d’envoyer un sourire narquois au Sano qui se trouvait là.

Un peu plus tard, dans les couloirs de Boudebar.
Crayonne : « J’ai besoin d’une bonne nuit de sommeil… Ca fait bizarre de devoir te dire ça, mais… Merci Loico… Je me sens un peu mieux… »
Loico (bredouillant) : « Geuh… Euh… De rien »
Loico (en son fort interieur) : « Yes ! Elle va peut être finir par devenir ma petite copine ! »
Puis tout deux se séparèrent, Loico sur son petit nuage, et Crayonne marchant pensivement le long des couloirs qui menaient à la salle commune des Sakédors.

Ca marche ma grande XD

Chapitre 11 - On est dans la mouise !

Crayonne marchait le long des couloirs, perdue dans ses pensées. Puis d’un seul coup, elle sentit quelqu’un qui l’attrapait par le bras pour l’attirer contre le mur. C’était Sano.
Crayonne : « Lâche moi ou je t’en colle une ! »
Sano : « Ma p’tite Cray’… »
Il blottit son corps contre le sien, et Crayonne se mit à rougir.
Crayonne : « Arrête ça ! Ca… Ca ne te mènera nulle part ! »
Sano : « Est-ce que tu en es certaine ? »
Crayonne se tortillait, se débattait, mais rien n’y fit. Sano était beaucoup plus fort qu’elle. Le seul effet qu’elle avait réussit à obtenir, c’était de l’exciter encore plus vu qu’à présent il lui murmurait des paroles obscènes au creux de l’oreille.
Sano : « On pourrait se trouver un coin tranquille… Toi et moi… »
Crayonne ne savait plus quoi penser. Il n’y a pas dix minutes, Sano l’avait engueulée pour avoir discuté avec Loico, et là il voulait… Elle secoua la tête et le repoussa avant de prendre la fuite vers la salle commune des Sakédors.
Et elle tomba sur Kanter en chemin.
Kanter : « Tout le monde te cherchait cet après midi ! Tu étais où ? »
Crayonne : « A la bibliothèque… Je cherchais comment pouvoir t’aider et puis… Et puis… »
Elle raconta rapidement ce qui s’était passé, puis Kanter la rassura.
Kanter : « En ce moment, Sano a beaucoup à faire avec sa personnalité… Multiple… »
Crayonne : « C'est-à-dire ? »
Kanter : « Tu comprendra quand tu le verra… Quand tu les verras… »
Crayonne : « J’ai pas tout compris ? »
Kanter : « C’est normal, tu n’a pas assisté au cours de Cocktails cet après midi, tu es un peu larguée là… Je pense que tes camarades sauront te raconter ça mieux que moi… »
Quand la jeune fille arriva dans la salle commune, elle tomba sur les quatre Sano. Elle eut droit à un résumé de Doll, et là, Crayonne était au bord de la crise de nerf : il fallait qu’elle aide Kanter, mais aussi qu’elle trouve le moyen de ramener Sano à son état normal.

Le lendemain matin, salle des banquets. Crayonne avait passé toute la nuit à réfléchir…
Crayonne : « Bonjour »
Doll : « Salut, bien dormit ? »
Crayonne : « A peine une heure… Tu as trouvé quelque chose de ton côté ? »
Doll : « Pas grand-chose, à part une histoire de statuettes qu’il faut enrouler dans du jambon à la pleine lune, enfin tout un tas de conneries. »
Crayonne : « Je pense qu’il faudrait procéder méthodiquement. Le plus important est de se poser les bonnes questions. »
Pini : « Par exemple « Quand est-ce qu’on mange ? »
Crayonne regarda le garçon qui venait d’arriver avec de gros yeux. Doll éclata de rire.
Pini : « Bah quoi, c’est vrai non ? »
Doll : « Et les Sano sont où ? »
Pini : « Numéro 1 fait encore la gueule, numéro 2 a dit qu’il avait des devoirs à faire, numéro 3 et 4 ne devraient pas tarder à venir prendre le p’tit déj’ ! »
Et quand on parle du loup, enfin, des loups, ils se pointent.
Sano 3 : « Salut la compagnie ! »
Sano 4 : « Yo ! »
Crayonne n’arrivait pas à maintenir le regard de Sano, peut importe lequel, après ce qui s’était passé la veille. Elle était déchirée entre plusieurs sentiments : elle lui en voulait à mort, elle l’adorait malgré tout, mais elle lui en voulait. Numéro 4 s’installa à côté d’elle, tendit que numéro 3 rigolait bêtement aux blagues de Pini.
Sano 4 : « Alors Crayonne, comment va depuis hier soir ? »
Crayonne : « Fiche moi la paix ! »
Sano 4 : « J’aime bien quand tu t’énerve, tu es encore plus mignonne… »
Décidément, ce Sano là était vraiment bizarre. Il s’approcha doucement pour lui mordiller l’oreille, ce qui la fit sursauter.
Crayonne : « T’es… Tu n’es qu’un obsédé ! »
Puis elle se leva de table pour se rendre à son endroit favori où elle avait une carte de fidélité : la bibliothèque. De loin, le Sano numéro 4 ne cessait de la regarder, tendit que Doll et Pini étaient à côté de la plaque.

Bibliothèque de Boudebar.
Il n’y avait pas un chat, mit à part numéro 2 qui faisait ces devoirs. Crayonne se décida quand même à aller le déranger pendant son travail.
Crayonne : « Je peux t’embêter un peu ? »
Sano 2 : « Si tu m’aide à faire le restant de mes devoirs, y’a pas de problèmes… »
Crayonne : « C’est quelque chose qui ne change pas hein ? »
Sano 2 : « Non, je suis désolé, mais c’est comme ça… »
Crayonne : « Je m’en doutais… Mais c’est d’accord… Qu’est ce que tu as mit dans le cocktail de Jack Daniel pour le foirer à ce point ? »
Sano 2 : « Pour tout t’avouer, j’ai suivit les instructions, mais comme j’étais plutôt énervé, alors… J’ai dû rajouter un peu trop de Vodka-Pomme… »

Chapitre 12 – Mais y’a-t-il au moins une solution pour Kanter ?

Kanter, de son côté, commençait sérieusement à en avoir marre. Il ne savait toujours pas comment rentrer chez lui, à son époque. Il avait vendu la mèche à Crayonne et Doll, il s’en voulait mais il n’avait pas eut le choix. Ou plutôt, sa langue avait parlé plus vite que lui. Comme la journée d’aujourd’hui avait été libre pour les élèves, il déambulait ça et là dans l’école.
Kanter : « Bordel, le titre de l’histoire comporte mon nom, mais on me vois de moins en moins. C’est vraiment naze… Et pour couronner le tout, je suis pas plus avancé… »
Et c’est lors d’un croisement dans un des couloirs qu’il tomba nez à nez avec Doll.
Kanter : « Waouh ! L’histoire va peut être enfin revenir sur moi ! »
Doll : « Avec qui tu parles ? »
Kanter : « Le quatrième mur, tu connais ? »
Doll : « Tu parles aux murs toi ? Mais t’es pas bien mon grand ! »
Kanter : « Oublie ça… Du nouveau ? »
Doll : « Pas vraiment, comme je le disais dans le chapitre précédant, juste une histoire de statuettes qu’il faut enrouler dans du jambon à la pleine lune, enfin tout un tas de conneries. Tu vois le genre ? »
Kanter : « Ca veut dire que je suis coincé ici pour le restant de mes jours ? »
Doll : « Je ne crois pas… On devrait peut être en parler avec le professeur Sevysious… Elle connait l’histoire de Boudebar sur le bout des doigts, peut être qu’elle saurait quelque chose au sujet d’un voyage temporel… »
Kanter : « Je te suis, passe devant… »
Le jeune homme la suivit donc jusqu’à la classe du professeur Sevysious. A l’intérieur, il y avait une tonne de livres plus vieux les uns que les autres, des cartes, des parchemins, des globes terrestres… Bref, la salle était un capharnaüm sans nom, mais un capharnaüm rangé. Assise à son bureau, la vieille Sevysious corrigeait le devoir d’histoire qu’elle avait donné aux élèves de troisième année quelques jours plus tôt. Elle poussa un long soupir en voyant que la copie suivante était celle de Pini…
Doll : « Professeur… »
Sevysious : « Mais c’est la petite Doll ! En tout cas, je peux vous annoncer que vous avez eut une bonne note cette fois encore… Par contre Sano, vous avez encore des progrès à faire… »
Kanter : « Sano ? »
Doll : « Faut vraiment faire quelque chose pour votre vue professeur, ce n’est pas Sano qui m’accompagne, c’est l’assistant de monsieur Daniel… »
Sevysious plissa les yeux pour regarder le jeune homme.
Sevysious : « Effectivement… Excusez-moi, mais personnellement, je trouve qu’il y a une ressemblance… »
Kanter : « Y’a pas de mal… »
Donc, Doll et Kanter firent un léger résumé de la situation, tout en omettant certaines choses.
Sevysious : « Un moyen pour voyager dans le temps… Je dois avouer que vous me poser une colle… Mais j’en ai déjà entendu parler vaguement il y a un moment… Certains objets peuvent permettre des voyages temporels, ou alors une excellent maitrise de la magie doublé d’un énorme potentiel magique… Mais ça ne s’est encore jamais vu… »
Kanter se tapa la tête contre un mur.
Kanter : « C’est fini, je ne retournerais plus jamais chez moi ! Bouhahoua ! »
Doll : « Quelle chialeuse celui là… »
Sevysious : « Si quelqu’un avait vraiment trouvé le moyen de retourner dans le passé, rien de ce monde ne serais comme nous le connaissons aujourd’hui… »
Doll pensait à cet instant qu’elle n’avait pas tort. Mais alors, comment renvoyer ce pauvre Kanter d’où il venait ? Tout deux sortirent de la salle, en remerciant le professeur d’histoire d’avoir bien voulut leur accorder un peu de temps.
Kanter : « Et maintenant, on n’est pas plus avancé ! »
Doll : « Pour tout t’avouer, je n’en sais rien du tout… »

Plus loin, Crayonne cherchait désespérément dans les bouquins de cocktails, que contenait la bibliothèque, celui qui possédait la formule pour que Sano redevienne une seule personne. Elle en avait ras le bol et avait l’impression de tourner en rond. Pourtant, la réponse était de plus bête, et elle s’en rendit compte très vite.
« Bon sang, mais c’est bien sûr ! »
En sortant, elle courut le long des couloirs et renversa Kanter sur son chemin.
Kanter : « On n’est pas dans un jeu de quille ici ! »
Crayonne : « Excuse-moi… Il faut retrouver les Sano, je sais comment annuler le quadruplement ! »

Chapitre 13 – A la recherche des Sano égarés.

Dans la salle commune des Sakédors.
Crayonne désespérait : il n’y avait que deux Sano qui avaient répondu présent à l’appel : numéros 2 et numéro 3.
Sano 2 : « Ils sont sûrement en train de trainer dans le coin… Besoin d’un coup de main pour les récupérer ? »
Crayonne : « Je ne suis pas contre… Plus on sera à les chercher, plus vite on les retrouvera… »
Ce fut donc une course poursuite qui commença à travers les couloirs de Boudebar.

Un peu plus loin…
Kanter, qui effectuait sa ronde de surveillant (avez-vous remarquez qu’il ne fait que se balader dans les couloirs ces derniers temps ?), tomba sur Sano numéro 1.
Kanter : « C’est à quel sujet ? »
Sano 1 : « Toi… Si tu savais à quel point je t’en veux à mort ! »
Kanter : « Et moi je t’ai déjà expliqué que ça n’avait rien à voir avec ce que tu croyais ! »
Sano 1 : « T’as peur de te battre ? »
Kanter : « Je ne veux pas me battre avec toi ! Je ne peux pas me battre avec… »
La voix de Kanter s’éteignit doucement : il ne fallait pas qu’il dise à Sano qui il était réellement.
Sano 1 : « T’es un sale trouillard ! T’as peur de te battre avec un mec qui a quatre ans de moins que toi ! »
Kanter : « Mais ça n’a rien à voir bon sang ! »
Sano venait de sortir sa baguette et Kanter savait qu’il ne plaisantait pas.

Pendant ce temps là, les autres s’étaient séparés pour retrouver les deux Sano restant. Crayonne faisait plusieurs allée retour entre la salle commune et la bibliothèque (on ne chasse pas le naturel, il revient au galop). C’était un peu trop silencieux à son goût, et tendit qu’elle repassait pour la cinquième fois, une main lui agrippa le bras et l’entraina un peu plus loin. Et avant d’avoir pu comprendre quoi que ce soit, elle sentit le corps de Sano l’immobiliser contre un mur.
Sano 4 : « Tu es venue me chercher ma chérie ? »
Crayonne : « Je… Oui… Mais… »
Sano 4 : « Tu as envie de crier ? Tu vas attirer les autres si jamais tu fais trop de bruit… »
Crayonne sentit ces mains se posées sur ses hanches. Elle frissonna.
Crayonne : « Lâche moi et vient avec moi… Je sais comment soigner ta… Quadroplologie… »
Sano 4 : « Alors à une seule condition… Que tu me laisse t’embrasser… »
Crayonne : « Mais ce n’est pas le moment de penser à ça ! »
Sano 4 : « Et encore, je suis d’humeur gentille. Sinon, je t’aurais demandé ton corps…
Crayonne : « Tu es un pervers… »
Sano 4 : « Non, je suis juste accro… Tu n’imagine pas à quel point… »
Puis le jeune homme posa doucement ses lèvres sur celles de Crayonne, dont le cœur battait à tout rompre. Elle alla même jusqu’à poser ses mains sur le dos de Sano, approfondissent leur baiser. Elle aurait voulut que cet instant ne s’arrête jamais… Et pourtant, il recula, y mettant fin le plus délicatement possible.
Sano 4 : « J’aurais bien continué, et toi aussi je pense, mais le marché s’arrêtait à un baiser, et je ne suis pas aussi dépravé que tu sembles le croire. Je te suis jusqu’à la salle commune… »

Chapitre 14 – Enfin seul avec personne

Sano pointa sa baguette sur Kanter, l’œil mauvais. Mais ce dernier ne bougeait pas d’un pouce.
Sano 1 : « Qu’est ce que tu attends ? »
Kanter : « J’attends que tu arrête tes conneries ! Tu fais une crise de jalousie pour quelque chose qui n’a jamais existé ! »
Sano 1 : « T’as essayé de me piquer ma copine ! »
Kanter : « Celle que t’as engueulé tout ça parce qu’elle à discuter cinq minutes avec un mec que t’aime pas ? »
Sano 1 : « Rah ! Mais ta gueule ! »
Kanter : « Quand je pense qu’elle se démène pour toi et que tu t’en fiche royalement, ça me dégoute ! »
Sano 1 : « Elle saute dans les bras de n’importe qui ! »
Kanter : « Dire qu’en ce moment même elle est en train de te chercher pour t’aider ! »
Sano 1 : « Je n’ai pas du tout envie de la voir ! »
Kanter : « Pourquoi ? »
Sano 1 : « Parce que je suis rebelle ! »
Kanter : « Parce que t’a la trouille de te présenter devant elle après tout ce que lui a dit ! »
Sano 1 : « Non ! Ce n’est pas ça… Ce n’est… »
Kanter savait taper là où ça faisait mal. Le Sano qui était devant lui avait abaissé sa baguette et ne savais plus trop comment rétorquer.
Sano 1 : « Pourquoi tu ne veux pas te battre contre moi ? Je trouve ça louche… »
Kanter : « Je ne pouvais pas, je... »
Sano 1 : « Je ? Mais encore ? »
Kanter : « Je suis ton père. »
Sano 1 : « Wahou! Je ne savais pas que tu faisais la doublure de Dark Vador toi aussi ! Mon père m’a déjà fais le coup l’année dernière ! »
Kanter : « Ah ouais mince je me suis encore trompé de texte! En tout cas… Tout ce que tu dois savoir, c’est que je n’aime pas me battre… Encore moins avec mon… Oh puis laisse tomber ! On va rejoindre Crayonne… »

Les deux jeunes gens se rendirent donc à la salle commune de Sakédor où les attendaient les autres Sano, ainsi qu’une Crayonne et une Doll affairées autour d’un chaudron fumant dont l’odeur était à vomir. Pini, lui… Il venait de perdre encore quelques tablettes de chocolat en pariant avec Doll que le dernier Sano ne viendrait pas.
Pini : « C’est que je perds plus que je ne gagne de tablettes dans cette histoire ! »
Doll : « T’as qu’à réfléchir un peu avant de parler boulet ! »
Au bout d’un moment, la mixture bizarre était enfin prête.
Crayonne : « Si j’avais su qu’il fallait juste refaire le même cocktail mais sans Vodka-Pomme, je l’aurai fait plus tôt ! »
Elle tendit des verres aux Sano qui burent tous une bonne rasade en se pinçant le nez tellement l’odeur était… Immonde. Ils se prirent tous la tête dans les mains au même instant, puis tombèrent sur le sol.

« Sano ? Sano ? Tout va bien ? »
Crayonne était penchée sur Sano, ce dernier se trouvait dans un lit à l’infirmerie.
Crayonne : « Tu m’auras fait de ces frayeurs ces derniers temps… Mais au moins tu es redevenu comme avant…»
Elle allait sortir quand Sano la retint par le bras.
Sano : « Je me rappelle… Attends voir… Comment est ce que j’ai pu t’engueuler puis juste après t’embrasser ? Et après j’ai fait mes devoirs, et j’ai essayé de me battre avec Kanter, et aussi… »
Crayonne : « Et aussi t’as intérêt à te reposer… »
Sano : « Crayonne, je suis désolé, je ne voulais pas… »
Crayonne : « Je sais… »
Elle déposa un baiser sur son front avant de repartir de la salle, le laissant confus et rouge comme une pivoine.

Kanter venait de comprendre comment il avait atterrit dans cette époque. Sous l’emprise de la peur, il avait utilisé ses pouvoirs… Sous l’emprise de la peur… Mais il était impossible pour lui de réitérer l’expérience. Peut être était-il condamné à rester ici, laissant sa propre époque aux prises avec celui-don-le-nom-est-trop-long…

t'écris vachement vite !
jai pas du tout eu le temps de lire mais je m'y met dès que jy peux promis.

Si j'écris aussi vite, c'est parce là j'ai des idées ^^
Sinon je les paumes dans l'infini de mon imagination débordante et débile.
Et toi, la suite du cinq, t'y arrive ?

Désolé j'ai pas eu le temps de lire et donc pas eu celui d'écrire (et toujours pas d'ordi chez Marie). Mais pour la peine jai commencé le nouveau chapitre que je poste tout de suite.

Moi je dis ça, moi je dis rien ^^

Chapitre 15 – La réponse à vos questions

Le lendemain matin, nos amis se retrouvèrent donc, comme à leur habitude, dans la salle pour prendre un petit déjeuner bien mérité avant de retourner en cours.
Crayonne : « Et si on allait voir le saule mojo buveur ? Il a tout plein de réponses à fournir ! »
Doll : « Ce sera sans moi, il a essayé de me bouffer l’année dernière ! Demande donc à Sano, il arrive avec son boulet !»
Sano et Pini venaient d’arriver.
Sano : « Yo ! Quoi de neuf depuis hier ? »
Crayonne : « Et bien… Disons que j’ai un petit travail à te faire faire… »
Sano : « Et en quoi ça consiste ? »
Crayonne : « Tu n’a qu’à venir avec moi… »
Pini : « Et moi ! Et moi ! Vous allez où ? A la pêche aux moules ?»
Crayonne : « Non mais une chose est sûre : je ne veux plus y aller maman. Allez…Viens aussi si tu veux boulet ! »
Pini : « Pas la peine d’être aussi violente Crayonne ! »

Un peu plus tard, dans le bois de Bourgogne.
Pini : « Ca doit être super important si tu nous fait sécher les cours du matin… »
Crayonne : « Pour tout vous avouer, on va voir le saule mojo buveur… »
Sano : « Mais il a essayé de nous bouffer l’année dernière !!! T’es malade ? »
Crayonne : « C’est le seul capable de résoudre le problème de Kanter… »
Pini : « Bah il à qu’à y aller tout seul ! »
Sano : « Si on en ressort vivant je te tuerais moi-même. »
Crayonne : « Si tu veux mouchou ! »
Au bout de quelques temps, nos trois amis arrivèrent devant le terrifiant saule mojo buveur qui les remarqua très rapidement.
SMB : « Bah pourquoi vous vous êtes fichu aussi loin pour me parler ? »
Sano : « On à pas envie de se faire bouffer bêtement ! »
SMB : « Mais j’ai déjà mangé aujourd’hui… »
Crayonne s’approcha, un peu anxieux, car elle ne connaissait pas les réactions de cet arbre décidément très étrange.
SMB : « Je sais ce que tu va me demander petite Crayonne… Et j’ai bien peur de te décevoir… »
Crayonne : « Il n’y a donc aucune réponse ? »
SMB : « La réponse est en vous, mes enfants. Cherchez en vous. »
Crayonne : « En nous ? »
SMB : « Oui, sauf pour le Boulet, lui il sait rien. »
Pini : « Ho ! C’est pas très sympa… La réponse, c’est mon foie ? »
SMB : « Non. »
Pini : « Mon cerveau ? »
SMB : « Ton ? Ah ! Sûrement pas. M’enfin, tu devrais vraiment apprendre à chercher… Bon, j’ai une bonne sieste à faire, à plus les nazes. »
Le saule mojo buveur s’endormit, laissant Crayonne, Sano et Pini avec un semblant de réponse potable.

Très vite, à leur retour, les trois zigotos étaient convoqués dans le bureau de Bélial pour leur absence des cours du matin.
Bélial : « Venant de messieurs Rotter et Weaslate, cela ne me surprend pas, mais vous miss Badgranger, qu’avez-vous à dire pour votre défense ? »
Crayonne : « Euh… J’avoue ne pas avoir d’excuses… Je… »
Sano : « C’est moi qui lui ait demandé de venir avec nous… »
Crayonne se tourna vers Sano, assez surprise. Bélial savait que c’était un mensonge, et même un gros. Mais elle s’en contenta et donna une heure de colle aux trois élèves qui étaient plutôt heureux de s’en sortir avec si peu.

Doll : « La réponse est en nous… C’est un peu bizarre non ? »
Pini : « Tu crois que c’est mon pancréas ? »
Sano : « Boulet ! »
Crayonne : « Je penche plus pour une puissance magique où quelque chose du genre… »
Sano : « J’avoue ne pas tout comprendre, pourquoi tu tiens tant que ça à aider Kanter ? »
Crayonne raconta alors tout ce qu’elle savait.
Sano : « Ah ouais quand même… Et il ne se rappelle plus comment il a fait pour venir jusqu’ici ? »
Crayonne : « Hélas… »
Pini : « J’ai trouvé ! »
Tout le monde se tourna vers lui.
Pini : « La réponse, c’est mon estomac ! »
Doll lui colla une baffe bien méritée. Décidément, personne ne savait comment renvoyer ce pauvre Kanter chez lui… Et lui-même était complètement paumé dans cette époque, et en plus de ça, il devait bosser pour remboursé le toit de Teubé, que les lecteurs ont sûrement du oublier depuis les trois premiers chapitres. Soit il y a quatre vingt dix pourcents des lecteurs qui ont une mémoire de poisson rouge, soit c’est une incohérence de cette histoire.
Kanter : « Je penche plutôt pour la théorie des quatre vingt dix pourcents des lecteurs qui ont une mémoire de poisson rouge, c’est bien plus drôle après tout ! »
Ce dernier marchait vers la salle des banquets quand il tomba sur un Pini passablement énervé.
Kanter : « Bon, qu’est ce qu’il t’arrive toi ? »
Pini : « J’en ai marre d’être considéré comme un boulet ! »
Kanter : « Bah v’là aut’ chose… T’as qu’à demander à tes amis de te considérer en tant que tel ! »
Pini : « Super ! Merci du tuyau ! »
Et là, Kanter se demanda s’il n’avait pas fait une grosse boulette.

Chapitre 16 – Le secret de l’encyclopédie

Retrouvant Doll dans la salle des banquets, tendit que Sano et Crayonne avaient déjà prit la fuite on ne sait où, Pini appliqua à la lettre les conseils de ce pauvre Kanter.
Pini : « Tu sais, Doll, j’aimerais bien qu'on commence à me considérer en tant que tel. »
Doll : « Hein ? »
Pini : « Quoi hein ? »
Doll : « Te considéré en tant que quoi ? »
Pini : « J’aimerai qu’on arrête de me prendre pour un boulet dans l’équipe ! Je suis souvent victime de Quolbi… Colibri… Euh… Ca va me revenir… »
Doll : « Oh la vache ! Je ne comprends rien de ce que tu peux raconter ! »
Pini : « En fait y’a un mot qui m’est venu à l’esprit et pouf pouf il est repartit… »
Doll : « … »
Pini : « Je ne suis pas assez clair c’est ça ? »
Doll : « Tu essaye de me dire quelque chose, je le sens… Mais alors tu utilise des mots que tu a déjà entendu quelque part et tu n’es pas fichu de les répéter correctement… »
Pini : « Mais je suis sûr que ça commençait par coli quelque chose ! »
Doll : « Je ne vois pas du tout de quoi tu pourrais parler… »
Pini : « En fait, quand quelqu’un dit du mal de quelqu’un d’autre… »
Doll : « Je ne connais pas de mots commençant par Coli et voulant dire ça, désolée… »
Pini : « Mais alors, comment on dit… »
Doll : « Tu commence à m’énerver… Pini, pitié, arrête de parler… »
Pini : « Bah pourquoi ? »
Doll : « Tu me mets une de ces angoisse, tu ne peux pas comprendre. »
Pini : Le mot, c’est pas Colibri ? »
Doll : « Un colibri, c’est un oiseau ! »
Pini : « Alors c’était peut-être une expression avec un oiseau… »
Doll : « Un peu comme tête de linotte ? »
Pini : « C’est quoi ? »
Doll : « C’est un oiseau. »
Pini : « Bah qu’est ce que je disais, j’avais raison depuis le début ! »
Et là, Doll n’avait qu’une seule envie : qu’on lui offre une corde.

Pendant ce temps, à la bibliothèque, Crayonne trainait parmi les rayons. Un peu plus loin, Sano faisait semblant de lire, mais en fait, il jouait à la DS. D’ailleurs, il était coincé dans Yoshi Island II et n’arrivait pas à battre ce traitros de Bowser. Mais, revenons-en à Crayonne. La jeune fille marchais donc le long des rayons, jusqu’à trouver ce qu’elle cherchait : une grosse encyclopédie sur les rumeurs magique concernant les voyages temporel. Le bouquin n’avait jamais été utilisé : il y avait une bonne tonne une poussière dessus. Et quand Crayonne l’ouvrit, elle fut d’autant plus surprise car ce n’était pas du tout un livre.
Crayonne : « Sano ! »
Sano : « Putain de boss de merde ! »
Crayonne : « Laisse tomber ce truc et vient voit ! »
Sano : « J’arrive… »
Crayonne lui montra le fameux livre et Sano haussa les épaules.
Sano : « Ce n’est qu’un bouquin ! »
Crayonne : « Oui mais regarde bien. Je l’ouvre… »
C’était une boite, et à l’intérieur se trouvait une espèce d’amulette, accompagnée d’une lettre.
Crayonne : « Je te la lis… Mon chéri, ce que j’ai mit ici est un objet qui te permettra de retrouver celui-qui-a-un-nom-trop-long. Quand il sera dans les parages, cet objet t’enverra une grosse décharge électrique. Au bout d’un moment, quand tu te réveilleras, tu pourras te protéger de celui-qui-m’emmerde-avec-son-nom-à-la-con. Je compte sur toi mon chéri, car je sais que tu réussiras à te retrouver ici à cette époque. Ta maman qui t’aime. »
Sano : « Tu crois que c’est pour Kanter ? »
Crayonne : « Je crois bien que oui… Mais je doute fort que cet objet lui serve vraiment à quelque chose en fait ! »
Sano : « Il risquerait de crever avant de pouvoir rétorqué quoi que se soit contre celui-qui-… Tu vois le tableau ? »
Crayonne : « J’avoue que cet objet ne lui sera pas d’une grande aide… »
Sano : « Je suppose qu’on va devoir le retrouver ? »
Crayonne : « Tu aime faire des phrases inutiles… »
Sano « Je sais, mais ça sert à meubler le temps que l’auteur trouve des idées… »