Sano Rotter et le mystère mystérieux de Maître Kanter

Chapitre 17 – Le cadeau empoisonné

Kanter venait de finir de ranger la salle de classe de Cocktail, sale boulot que lui avait lâchement laissé Jack Daniel, quand il fut accosté par Sano et Crayonne.
Kanter : « Si vous êtes venus me poser des questions à la con, c’est pas le moment. Je suis naze de chez naze… »
Crayonne : « Je pense que c’est important… »
Elle tendit la grosse encyclopédie à Kanter, qui la regarda, interloqué.
Kanter : « Wouah, c’est une encyclopédie, j’en avais jamais vue (ironie inside). Non mais c’est quoi ton truc débile là, Crayonne ? »
Sano : « Je crois que tu a oublié de l’ouvrir… »
Le jeune homme découvrit donc la même chose que ses deux jeunes amis auparavant : un pendentif aux formes étranges et une lettre qui lui était adressé apparemment.
Kanter : « Une lettre de ma mère ? Comment est ce que c’est possible ? »
Crayonne : « Aucune idée, mais elle te laisse cette… Chose pour t’aider à vaincre celui-dont-le-nom-à-rallonge-est-super-casse-pieds ! »
Sano : « Ca risque plus de te tuer qu’autre chose m’enfin bon… »
Et tendit que les deux élèves de Sakédor s’éloignaient dans le couloir, Kanter laissa libre cours à sa tristesse. Des larmes coulaient le long de ses joues. Sa mère lui avait laissé un truc inutile, mais il était content malgré tout.

Le jeune échappé d’un futur apocalyptique s’endormit rapidement cette nuit là. Il rêva de celui-dont-le-nom-était-super-relou…
Il le revoyait, exerçant son métier favori : tuer. C’est lui qui avait, pour le bien de l’humanité soit disant, assassiné la chanteuse pouffe Lorie parce qu’elle n’avait plus de meilleure amie et préférait rester toute seule le week end. Kanter savait qu’il cachait quelque chose de plus sombre au fond de lui, tout le monde s’en doutait… Mais son nom avait été si long que personne n’y avait réellement fait attention, pourtant ses hobbies en disait long sur ses passions morbides : voir du sang, tuer, être cruel, et appartenir au fan club de Dark Vador.
Mais personne n’avait rien fait pour l’arrêter. Ou plutôt, tout ceux qui avaient essayé avait périt, tué de manière atroce. Et Kanter était le prochain sur sa liste qui était très longue. Il se situait entre un certain Harry Potter et le Père Noël.
Il voulait mettre fin à tout ça, retourner d’où il venait et le vaincre afin de ramener la paix parmi les siens.

Le lendemain matin, dans la salle des banquets, comme si souvent maintenant (c’est à croire que les élèves ont de moins en moins de cours). Doll était déjà debout, tout comme Crayonne qui lui avait raconté ce qu’ils avaient découvert la veille.
Doll : « Ce truc n’a l’air de servir à rien ! »
Crayonne : « A moins que sa mère n’ait décidé secrètement de le tuer… »
Doll : « Le pauvre… »
Crayonne : « Je plaisantais… Il faudrait se demander où se trouve celui-dont-le-nom-m’emmerde à ce jour, comment l’attirer à nous et surtout : le vaincre ! »
Doll : « Et puis faudrait aussi penser à « Comment éviter à Kanter de se tuer bêtement avec son amulette bizarre » » !
Crayonne : « C’est pas faux… »
Et comme par hasard le hasard, c’est à cet instant que débarquent les deux garçons.
Pini : « Salut les filles ! Du progrès ? »
Crayonne : « Oui ! »
Doll : « L’électricité, la machine à laver, la voiture… »
Sano : « Je pense qu’il voulait parler du problème de Kanter… »
Crayonne : « Alors non. Je n’ai aucune idée de l’identité de celui-dont-le-nom-etc. ». En même temps, Kanter ne nous l’a jamais vraiment décrit… »

Kanter : « Si je sais qui c’est en vrai ??? »
Crayonne : « Bah on à besoin de savoir si on veut lui mettre une raclée ! »
Les quatre sakédors venaient de rejoindre Kanter dans la salle des Cocktails qu’il nettoyait de fond en comble. Jack Daniel était partit jouer au golf sur la plaine de l’école, annulant du même coup l’entrainement de Beblate.
Kanter : « Je n’ai vraiment pas envie de m’en rappeler… »
Crayonne : « On a besoin de cette information Kanter ! »
Doll : « Tu es sûr que tu ne veux pas mourir pour la bonne cause ? J’ai plein de plan pour tuer le super méchant mais tu meurs à tous les coups… »
Kanter : « Je préférais éviter ça, si ça ne te dérange pas… »
Pini : « Non, je comprends qu’on puisse être réticent mais il faut se dire qu’on meurt tous un jour ou l’autre. »
Le jeune homme accepta et engouffra l’équivalent de dix tablettes de chocolat en même temps avant de commencer à parler. Mais il avait à peine commencé sa phrase que son amulette bizarre s’était mise à briller, lançant des éclairs autour de lui (et l’électrocutant pas la même occasion). Et là, ils savaient qu’ils s’étaient retrouvés dans une situation très peu enviable.

Chapitre 18 – L’enfer de l’administration

Résumé des épisodes précédents :
Troisième année à Boudebar pour nos amis ! Un étrange inconnu du nom de Kanter travail à l’école pour rembourser le toit de Teubé. Sano rate un cocktail et se divise en quatre, mais tout revient à la normale grâce à Crayonne. Cette dernière, dans le souci de venir en aide à Kanter, découvre un étrange objet dans la bibliothèque ainsi qu’une lettre destinée à Kanter. En demandant à ce dernier des précisions sur celui-dont-le-nom-est-vachement-long, l’objet se met en fonctionnement, transportant tout ce petit monde on ne sait où…

Nos petits sorciers alcoolisés se retrouvaient au milieu d’un paysage dévasté, et Kanter était affalé sur le sol, et secondairement, dans les pommes.
Sano : « On est où là ? »
Pini : « J’allais justement poser la même question ! »
Doll : « Si je me réfère à la position du soleil, à celle de la lune derrière ce petit nuage bleu, au courant de marée, au sens de nage de ce trilobite pélagique hodochrone, à l’air du vent et à l’âge du capitaine… »
Sano : « C’est un peu tiré par les cheveux… »
Pini : « Je plussoie ! »
Doll : « … Alors j’en déduis que nous sommes à 64° à l’est du méridien de Greenwich en passant par l’A16 et que nous devons faire route par là, soit Sud-sud-ouest vers la barrière de corail troglodyte qui nous mènera tout droit au repaire de celui-que-tout-le-monde-connait. »
Pini : « Waouh ! Et comment tu sais tout ça ? »
Doll pointa un panneau lumineux droit devant eux qui indiquait : Manoir de celui-dont-le-nom-est-trop-long à cinquante mètres, entrée gratuite pour ceux qui veulent en finir avec leur vie douloureusement. Buffet gratuit.
Crayonne : « On est dans l’époque de Kanter ? »
Sano : « Va y’avoir de la baston où je ne m’y connais pas… »
Crayonne : « Pour le moment, on devrait plutôt s’occuper de ce pauvre Kanter… Il s’est un peu fait électrocuté par le cadeau de sa maman… »
Donc, quelques sortilèges Heal plus tard… Kanter se réveillait, pas très frais. Il avait reconnu le décor macabre qui l’entourait et ne se sentait pas du tout en sécurité.
Kanter : « Oh putain, j’le sens pas du tout ! »
Sano : « Bon, on va voir ce gars, on lui fout une raclée, on trouve un moyen de rentrer et happy end. »
Crayonne : « A t’entendre, ça parait facile… »
Doll : « Pour l’instant, nous allons nous contenter de lui foutre une raclée… »
Et suivit d’un Kanter tremblant pour sa survie, nos quatre sakédors prirent le chemin du manoir de celui-dont-tout-le-monde-s’en-fout…

Une lourde porte de fer se tenait face à eux.
Sano : « Bah v’là aut’chose maintenant… »
Crayonne : « On entre comment ? »
Pini : « Bah, vous n’avez jamais écouté la saga Naheulbeuck ? Il suffit de toquer à la porte pour qu’on vienne nous ouvrir… »
Ce qu’il s’empressa de faire, et, oh ! Magie ! La porte s’ouvrit d’elle-même. A l’intérieur, le hall était immense ! Il y avait un accueil, et une jeune femme y lisait un magasine. Crayonne s’approcha, l’air surprise.
Crayonne : « Excusez-moi madame… »
La femme rangea son magasine et regarda la jeune fille de haut en bas.
Hôtesse : « Vous désirez ? »
Crayonne : « On est venu de loin pour mettre une raclée à celui-dont-le-nom-est-trop-long… »
Hôtesse : « Dans ce cas, vous allez prendre un numéro au distributeur de ticket et vous attendrez votre tour. C’est en groupe ou solitaire ? »
Crayonne : « En groupe… »
Hôtesse : « Il faut que je vous fasse une attestation alors, attendez un petit instant… »
Elle sortit deux formulaires de couleur rose et les tendit à Crayonne.
Hôtesse : « Il me faut une signature ici… Et une autre ici… Avec la date du jour et la mention Lu et approuvé. »
Crayonne : « On est le combien aujourd’hui ? »
Hôtesse : « Regardez donc sur le calendrier… Mordi trouze joint… »
Crayonne s’exécuta et rendit les papiers à l’hôtesse.
Hôtesse : « Je garde ça et je vous en rends une copie. Vous pouvez maintenant vous installer dans la salle d’attente, premier étage, couloir de droite, troisième porte à gauche. Bonne journée ! »
Crayonne : « Merci… »
Donc, nos amis se rendirent à l’endroit indiqué par l’hôtesse d’accueil et attendirent gentiment, assis sur les sièges e, velours, bouquinant les magasines qui se trouvaient là sous le regard apeuré d’un Kanter au bord de l’apoplexie.

Chapitre 19 – Le vrai nom de Kanter

Crayonne : « Waouh ! Si j’avais su que bientôt il y aurait des cours de défense contre les forces du mal à domicile… »
Sano : « Mais je doute que ce soit pour ça qu’on est là… »
Pini : « On va attendre encore combien de temps, ça fait presqu’une heure qu’on est dans cette salle d’attente ! »
Dans son coin, Kanter tremblait comme une feuille. Ils allaient y laisser leur peau, il en était sûr et certain ! Quand Doll lui tapota le dos, il sursauta.
Doll : « Et bah, ça te met dans un état pas possible dis donc ! »
Kanter : « Mais tu ne te rends pas compte : on va tous mourir !!! »
Doll : « Mais non… Mais non… Franchement, on a vu pire je pense… »
Kanter : « Mais on va devoir se battre contre ce monstre ! Il va tous nous tuer ! Il va nous torturer en nous faisant écouter du Lorie vingt quatre heures sur vingt quatre ! »
Crayonne : « C’est un peu extrême comme solution finale… »
A cet instant, la porte de la salle d’attente s’ouvrit, et une autre hôtesse les interpella :
« C’est à votre tour. Vous êtes venu en groupe ? »
Sano : « Yep ! On est tous là ! »
Hôtesse : « Si vous voulez bien me suivre… »

La route jusqu’à la salle où se trouvait celui-dont-le-nom-est-chiant semblait très longue pour Kanter qui avait l’impression d’être mené à l’échafaud. Puis l’hôtesse ouvrit une grande porte et les invita à entrer.
« Comme nous nous retrouvons… »
Une voix sépulturale semblait sortir de nulle part et s’adressait directement à Kanter.
« Cela fait un moment que l’on ne sait vu toi et moi… Serais tu venu pour me tuer ? Ou plutôt, pour que je te tue de mes propres mains comme j’ai tué tes parents ? »
Kanter ne disait rien, terrorisé. Sano prit la parole.
Sano : « Hé ho ! Foutez-lui la paix espèce de raclure de chiotte ! »
Crayonne : « Je te rappelle qu’on est dans une fic tout public Sano ! »
Pini : « Oui, mais il faut bien un peu de violence dans ce combat final ! »
« Je vois que tu a emmené des alliés… Mais ce ne sont que des gamins qui mourront bêtement avant d’avoir pu faire quoi que ce soit pour te venir en aide ! »
Doll : « Et si tu nous montrais ta sale face de rat, monsieur Charles Edward Marvin Jean Pierre Roger Hugo René Paul de la Villarrière, que l’on appelle aussi Jacques Martin Kévin Thomas Nicolas Vincent David Julien Jonathan Karamasoff de chez Renault ! »
Sano : « Putain, on n’a pas idée de s’affubler d’un nom pareil quand on est sain d’esprit ! »
La voix de nulle part s’était mise à rire. Et une silhouette apparut au milieu de la pièce.
Sano : « C’est vous ! »
CDLNETL : « Oui c’est moi ! Tu t'attendais à ce que ce soit le pape ? La reine d'Angleterre ? Dark Vador ? La fée clochette ? »
Sano : « Mais vous êtes qui au juste ? »
Crayonne : « C’est vrai ça… »
Doll : « On aimerait savoir… »
Pini : « Pistache ! »
CDLNETL : « Très bien… Pour les nouveaux arrivants, je veux bien faire un résumé de ma carrière… Je suis né quelque part dans un petit bled paumé du nord de la France et… »
Sano : « On peut zapper cette partie pour en venir aux faits ? »
CDLNETL : « Soit… Suite à ma rencontre avec Dark Vador, j’ai décidé de m’adonner aux arts obscurs. J’ai donc détruit les écoles de sorcelleries alcoolisées de France, ainsi que le ministère de la beuvrie, puis je m’en suis prit aux célèbres familles connues pour leur fabuleux pouvoirs : les Weaslate, qui sont quand même doué de Pinades, ce qui est terrible… Les Squirrel ont disparut avec le temps, les Malofoy ont émigré en Australie, quand aux Rotter… »
Il fixait Kanter de ses yeux noirs.
CDLNETL : « J’ai décidé de les exterminer jusqu’au dernier, n’est ce pas, Saké Kanter Rotter… »

Chapitre 20 – La fin de CDLNETL

Sano : « J’ai cru entendre mon nom là… »
Doll : « Je pense qu’on a le droit à une explication, non ? »
Crayonne : « Je le pense aussi… »
Pini : « Menteur ! Tu nous as dit que Kanter ce n’était pas ton vrai nom alors qu’en fait c’est ton deuxième prénom ! »
Kanter se faisait tout petit.
Kanter : « Mais si je dévoilais ma véritable identité, ça aurait pu être dangereux ! »
Sano : « Putain, on fait partit de la même famille ! »
Crayonne : « En même temps, y’a une légère ressemblance. »
CDLNETL : « C’est pas faux. »
Crayonne : « On ne vous a pas sonné vous ! »
CDLNETL : « Désolé, mais je m’ennuis un peu là… Quand est-ce qu’on se bat ? »
C’est vrai ça. A quand la baston ?
CDLNETL : « Comme vous n’avez pas l’air de vous décider, je vais porter ma première attaque… MUSIQUE MAESTRO !!! »
Et une musique toute droit sortie de l’enfer retentissait dans la salle tendit que CDLNETL avait mit des boules Quies.
« Je serais même si la vie nous sépare celle qui te redonneras. L’espoir on laissera rien au hasard car tu sais je resterais ta meilleure amie. »
Kanter s’était mit à hurler. C’était horrible pour ses petites oreilles. Pini, lui, se déhanchait joyeusement sur cette grosse merde sonore. Quand à Sano, Crayonne et Doll, ils s’étaient simplement bouché les oreilles.
« Ce sont de vrais brigands, Quoiqu'ils me veuillent, Moi je préfère rester toute seule »
Crayonne : « C’est inhumain de nous faire subir une chose pareille ! »
Doll : « Y’a que Pini qui a l’air de supporter cette diarrhée sonore ! »
Sano : « J’ai peut être une idée… »
Sano s’approcha doucement de Pini qui continuait à danser joyeusement sous les regards ahuris de CDLNETL et d’un Kanter qui se tordait sur le sol.
Sano : « Pini… Toi qui supporte a peu près, tu peu pas aller mettre quelques coups à l’autre andouille pour qu’il écoute sa musique à la con ? P’t’être qu’il dansera avec toi et qu’il te fera cadeau des albums de Lorie ! »
Pini : « Bonne idée, j’en rêvais depuis si longtemps ! »
« C'est comme ça C'est le week-end On veut des happy-end »
Pini s’avança gentiment jusqu’à CDLNETL puis lui arracha ses boules Quies des oreilles. A cet instant, lui aussi devint fou et se jeta sur le sol en hurlant.
Pini : « Bah si j’avais su… »
Doll eut alors une idée en voyant ce pauvre Kanter se faire encore électrocuté par son super cadeau. Elle lui arracha des mains et le balança sur CDLNETL qui se fit à son tour électrocuté. Sauf que pour lui, ça ne s’arrêta pas. Tel était la fin pourrie de CDLNETL, dont le véritable nom était Charles Edward Marvin Jean Pierre Roger Hugo René Paul de la Villarrière, que l’on appelle aussi Jacques Martin Kévin Thomas Nicolas Vincent David Julien Jonathan Karamasoff de chez Renault.

Un peu plus tard dans la même journée, la nouvelle s’était répandue dans le monde de la sorcellerie alcoolisée. Le règne despotique de CDLNETL avait prit fin, il ne ferait plus jamais subir de tortures auditives à ses congénères. La paix était enfin revenue. Kanter avait enfin vengé ses parents, ses amis, et tout ceux qui avaient périt de la main de ce monstre.
Doll : « C’est bien beau tout ça, mais comment nous on repart chez nous ? »
Kanter : « Je suis désolé mais je n’en ai aucune idée… »
Pini : « On va rester coincé ici pour toujours ? »
Sano : « Ne me regarde pas comme ça, j’en sais rien ! »
Pini : « Et on va où maintenant ? »
Kanter : « J'ai bien une réponse mon petit, mais c'est trop vulgaire. »
Crayonne : « Pourquoi est ce que je dois constamment vous rappeler qu’on est dans une fic tout publique ? »
Crayonne râlait encore, mais elle pensait sérieusement qu’il fallait trouver une solution pour partir d’ici. Des sorciers alcoolisés s’approchèrent, et ils se mirent à les féliciter pour leur victoire sur le terrible CDLNETL. Tout le monde était heureux, enfin, presque tout le monde. Nos quatre sakédors se sentaient de trop dans ce monde, et ils ne voulaient qu’une seule chose : repartir.

Chapitre 21 – Réveil douloureux

Sano : « Alors moi je suis qui pour toi ? »
Kanter : « Je ne sais pas vraiment exactement, mais je fais partie de tes descendants, c’est sûr et certains. »
Pini : « T’as le même nom que le père à Sano, c’est quand même marrant ! »
Kanter : « C’est parce que mon père voulait que je lui ressemble. Il avait beaucoup entendu parler de lui, mais ne l’a jamais connu. »
Crayonne : « Il s’est fourvoyé… »
Pini : « Ca veut dire quoi ce mot ? »
Doll : « Il s’est trompé sur toute la ligne si tu préfère ! »
Pini : « D’accord… Il était équilibriste ? »
Doll : « Boulet… »
Le soleil se couchait au loin, et la fatigue commençait lentement à gagner les personnes présentes. Autour d’eux, c’était la fête. Tout le monde était heureux. Les gens buvaient comme des trous, chantaient des chansons paillardes, et l’on décréta que ce jour serait un jour férié dans le calendrier alcoolisé. Sano s’endormit doucement, bercé par les bruits et les voix alentours.

« Monsieur Rotter ! »
Une voix criarde lui perça les tympans et Sano se réveilla en sursaut. Face à lui se trouvait Jack Daniel, passablement énervé.
Jack Daniel : « Rotter, répétez donc ce que je viens de dire ! »
Sano : « Mais je dormais m’sieur ! »
Jack Daniel : « 2500 points en moins pour Sakédor, et une heure de colle à votre décharger Rotter ! »
Non, il ne rêvait pas. Il était à Boudebar, en salle de Cocktail, et Jack Daniel venait encore de lui mettre une heure de colle. C’était la première fois que ça le rassurait. Puis, à la fin du cours, avec ses amis, il descendit manger à la salle des banquets.
Sano : « J’ai fait un rêve très bizarre… »
Crayonne : « Encore ? »
Doll : « Raconte nous ça ! Je suis curieuse… »
Alors Sano raconta tout depuis le début.
Pini : « C’est marrant, tu devrais écrire des bouquins avec ton imagination ! »
Doll : « Je suis assez d’accord avec Pini. Je ne sais pas où tu vas chercher tout ça ! »
Crayonne n’avait rien dit. Songeuse, elle posa sa main sur le pot de Nutella qui se trouvait là, mais au même moment, une autre main se posa sur la sienne.
C’était Loico.
Loico : « Tu…tu peux prendre le pot… »
Il rougissait comme une pivoine.
Sano : « Qu’est ce que tu fous là toi ? »
Loico : « Y’a plus de Nutella à notre table, alors… »
Cela lui coutait quand même beaucoup, car Loico adorait le Nutella. D’ailleurs, ses plats préférés étaient essentiellement composé de cette pate à tartiné. Crayonne lui lança quand même un petit sourire poli.
Crayonne : « Tu savais que le Nutella était une arme de destruction massive chez les sorciers alcoolisés ? »
Loico : « Non, je ne savait pas… »
Pini : « Crayonne, tu déconne là ? »
Loico (ignorant Pini et s’adressant à Crayonne): « Tu as l’air en forme… »
Crayonne : « Merci. J’ai échappé à quatre Sano bizarres, découvert de nouvelles possibilités de transport magique, vaincu un gars avec un nom super long, trouver une utilisation utile à un objet inutile, prit la fuite face à une horde de rat de bibliothèque et écouté du Lorie. Mais je ne pensais pas que ça t’arrivais d’être gentil Loico. »
Sano et Pini pouffaient de rire dans leur coin, tendit que Loico, rouge jusqu’aux oreilles, s’énervait.
Loico : « Ca fait toujours plaisir !!! »
Crayonne : « Tu m’énerve Loico ! »
Loico : « Espèce de sale petite peste ! »
Sano : « Comment tu parle à ma copine toi ? »
S’en suivit une baston générale, car Pini avait lancé du fromage fondu qui rata Loico, et qui atterrit sur des élèves de Vinaigre, et quand ceux-ci rétorquèrent en lançant leur boulettes de viande, elles atterrirent sur le pauvre Boudsouffle, enfin, après ça, ce fut l’horreur.

Un peu plus tard cette nuit là, Sano se rendit à la bibliothèque. Il ne pouvait pas croire que tout ce qui s’était passé ces derniers temps n’était qu’un rêve sortit de son esprit. Et il tomba nez à nez avec Crayonne, qui avait entre les mains ce qu’il cherchait : une grosse encyclopédie sur les rumeurs magique concernant les voyages temporel. Le bouquin n’avait jamais été utilisé : il y avait une bonne tonne une poussière dessus. Et quand Crayonne l’ouvrit, elle fut d’autant plus surprise car ce n’était qu’un simple livre.
Crayonne : « Alors ce n’était qu’un rêve tout ça… »
Sano : « Y’a de grandes chances… Mais au moins, je ne suis pas tout seul à l’avoir fait, ça me rassure… »
Crayonne reposa le livre dans le rayonnage et, les larmes aux yeux, elle suivit Sano hors de la bibliothèque. Ce n’était qu’un rêve, et pourtant…

FIN

Teubé : « Et mon toit ? Y’a toujours un trou dedans ! »
Bélial : « Cessez de vous plaindre Teubé, e n’ai eu droit qu’à quelques apparitions succinctes dans cette histoire à dormir debout ! »
Saké : « Ouais, bah moi j’avais l’air encore plus con que d’habitude ! Le père Fourrasse, super ! Je hais ce gars là ! »
Teubé : « Ouais mais t’a un toit au dessus de ta tête, et moi pas ! »
Saké : « Tu viens boire un verre à la Taverne de Samo avec moi ? Ca nous remontera peut être le moral… »
Teubé : « Ca marche ! »
Tout deux s’éloignent, laissant la pauvre Bélial toute seule.
Bélial : « Quelle bande de lâcheurs… Osez me laisser seule, moi, la seul, l’unique ! Ils verront bien ce qu’il en coute de m’ignorer de cette façon ! Ma punition sera terrible ! »
Rochelderoy : « Bonjour, il s’est passé quelque chose durant mon absence injustifiée ? »
Bélial : « Non mais vous êtes qui ? »

FIN

Et voilà, cette petite histoire est finie. J'aurais battu mon record en l'écrivant en moins de deux semaines.
J'espère qu'elle vous aura quand même plu, même si c'est un peu tiré par les cheveux et, plus souvent, du n'importe quoi !
Maintenant, je vais peut être me pencher sur autre chose (ou alors une autre histoire de Sano Rotter, sait-on jamais ?) si mon imagination fertile est d'accord avec moi et décide de me filer un coup de main.
A plus tout le monde !

C'était bien écrit mais j'ai pas du tout accroché. ^^'
Trop tiré par les cheveux et les questions interessantes ont eu des réponses tarabiscoté...
pardon ><

Arf... Pas grave... T__T